Randonner en Suisse du Nord-Est • Suisse Rando Home

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Randonnée au sommet dans les Churfirsten N° 2000
Starkenbach • SG

Randonnée au sommet dans les Churfirsten

Le Selun et six autres Churfirsten sont l’emblème du Toggenburg. Pour les enfants dès l’âge de 8 ans, le Selun est un premier sommet idéal. L’aventure commence par l’étonnant trajet dans le téléphérique du Selun, semblable à une grande caisse en bois, déconseillé aux personnes ayant peur du vide. Mais que de belles vues sur la région du Säntis et de l’Alpstein! On franchit d’abord en douceur le Vorderselun, où poussent de belles carlines sans tige. Le karst fissuré révèle des formes rocheuses étonnantes. Au-delà de la limite des arbres, les petits randonneurs peuvent tenter de deviner le nom des sommets environnants, l’impressionnant panorama s’y prêtant tout à fait. Sur les 400 derniers mètres de dénivelé, le Selun exige des enfants un effort digne d’alpinistes car la montée est raide. Pour garder une bonne ambiance, on imaginera avec eux ce qui se cache derrière le flanc du Selun. Au sommet, en effet, le panorama dépasse toutes les attentes! Il est époustouflant et vertigineux, les parois abruptes des Churfirsten tombant à la verticale vers le lac de Walenstadt. Après cette ascension, un autre endroit, le Wildmannlisloch, attend les visiteurs au pied du Selun. Une lampe de poche est conseillée pour explorer la grotte.
Entre le lac de Constance et le Säntis N° 1941
Rehetobel, Dorf • AR

Entre le lac de Constance et le Säntis

Le bus jaune vif à deux étages sillonne le pays d’Appenzell entre prairies verdoyantes et douces collines. Sa destination: Rehetobel et ses petites maisons en bardeaux typiques d’Appenzell. Le paysage vallonné que traverse cette randonnée variée par monts et par vaux est tout aussi typique. Quelques tronçons se font sur l’asphalte. Depuis l’arrêt de bus, le début de la randonnée suit le Chemin panorama alpin en direction de Heiden. Une courte montée mène au Kaienspitz, le point culminant de la randonnée. Apparemment insignifiant, ce sommet offre une splendide vue riche en contrastes: d’un côté le majestueux Säntis, encore couronné de blanc au printemps, de l’autre, le bleu profond du lac de Constance. Vient ensuite une succession de montées et de descentes. Le chemin passe devant le restaurant Kaienhaus avant de descendre vers Riemen, puis de remonter de l’autre côté de la vallée. À la ferme Spitze, il est temps de faire une pause bien méritée. De là, le chemin emprunte la longue crête qui surplombe Eggersriet, offrant une vue panoramique. Puis l’itinéraire descend à travers des champs d’ail des ours jusqu’au pont Martinsbrücke. Là, les randonneurs empruntent le chemin de pèlerinage et il leur arrive de croiser des pèlerins lourdement chargés, arborant une longue barbe ou un visage hâlé. Les derniers mètres de dénivelé sont parcourus à travers champs, passant devant des fermes et des vaches. La dernière montée, courte mais raide, permet de retourner à Rehetobel. Une fois à la hauteur de Neuschwendi, les randonneurs aperçoivent le clocher de l’église de Rehetobel; plus que dix minutes avant de pouvoir trinquer à cette randonnée printanière.
Surplomber la vallée de la Töss au Hörnli N° 1942
Steg — Bauma • ZH

Surplomber la vallée de la Töss au Hörnli

Cette randonnée jusqu’au célèbre lieu d’excursion du Hörnli, qui est un paradis de la luge en hiver et un point de rencontre des randonneurs et vététistes en été, démarre au cœur de l’Oberland zurichois. La topographie de l’itinéraire est facile à décrire: une montée raide et courte, un sommet, puis une longue descente en douceur. La randonnée n’en est pas moins diversifiée. Entre Gfell et Höchstock, vers le milieu de la randonnée, on parcourt un tronçon assez long sur un revêtement dur. À partir de Steg, la montée est ardue; le sommet se mérite. Mais on est déjà récompensé en chemin, car la vue sur les Alpes se fait plus grandiose et fascinante à chaque pas. La dernière partie jusqu’au sommet se fait sur un chemin de randonnée de montagne balisé blanc-rouge-blanc, bien qu’il ne présente pas de difficulté particulière. Au Hörnli, le panorama époustouflant à 360 degrés fait oublier tous les efforts. Après un café revigorant à la terrasse du restaurant ou un pique-nique tiré du sac, on entame la descente. Les personnes qui ne dévalent pas la pente jusqu’à Steg avec une trottinette louée à l’auberge de montagne suivront les panneaux en direction de Gfell. Le chemin bien aménagé passe par d’étroits sentiers parsemés de racines, puis rejoint la route goudronnée vers Gfell. On la quitte rarement jusqu’à Sternenberg, mais le trafic motorisé est limité. Le tronçon suivant traverse des prairies verdoyantes, des cerisiers et des pommiers en fleurs, puis débouche sur une forêt dense. Au début du chemin, des bûcherons étaient à l’œuvre pour l’élargir. Peu après, il rétrécit toutefois et se faufile dans la forêt pour descendre jusqu’à Bauma. Avant de prendre le train pour rentrer chez soi, il vaut la peine de faire un détour par le hall de gare historique de Bauma, qui abrite des vielles locomotives en parfait état.
Du Vorderland appenzellois à la vallée du Rhin N° 1975
Oberegg AI, Post — Lüchingen, Sportanlagen • AI

Du Vorderland appenzellois à la vallée du Rhin

La randonnée qui relie Oberegg dans le Vorderland appenzellois à Lüchingen dans la vallée du Rhin saint-galloise en passant par St. Anton dure près de trois heures et fait état d’une diversité surprenante. Le départ, à Oberegg, donne déjà le ton. Durant la Réforme, le village est resté fidèle à ses croyances. Il s’est rallié au canton catholique d’Appenzell Rhodes-Intérieures et est ainsi devenu une exclave. Qu’il soit réformé ou catholique, le canton d’Appenzell est une succession de montées et de descentes. Pour atteindre St. Anton, il faut ainsi gravir quelques pentes. Le paysage idyllique, parsemé de magnifiques fermes et de prés fleuris, offre toutefois une belle récompense. St. Anton est le point de vue par excellence. Le regard porte sur la vallée du Rhin, l’Alpstein, les Alpes grisonnes et même quelques sommets en Autriche voisine et en Allgäu. Suit une descente rapide et variée à travers la forêt de Rundenwald, passant par les ruines de Hoch Altstätten avant d’arriver à la ferme de permaculture de Morgarot. Celle-ci est gérée par Manuela et Marcel Schmid, en harmonie avec la nature et dans le respect des cycles naturels. Cela se voit dans la vivacité de leurs cultures. Un court tronçon de chemin non balisé longe la route depuis la ferme pour rejoindre l’entrée des gorges de Mültobel et la descente finale vers Lüchingen. Les gorges valent à elles seules le détour: elles sont sauvages, traversées par un ruisseau indompté et richement parées d’une forêt primitive. Le chemin serpente entre ponts, marches et paliers vers la vallée et mène les randonneurs jusqu’à la piscine d’Oberes Rheintal. Il est aussi possible de visiter la petite ville voisine d’Altstätten.
Festival de couleurs en Appenzell N° 1976
Appenzell — Gontenbad • AI

Festival de couleurs en Appenzell

Bleu ciel, vert vif et jaune fluo: la randonnée s’annonce colorée. Ces teintes splendides ne sont toutefois pas le fait des fleurs de printemps, courtisées par les insectes, mais des façades en bois peintes de la rue principale d’Appenzell. Toute cette beauté invite à pousser les portes des bâtiments afin de découvrir délices régionaux et artisanat traditionnel. La rue principale se trouve à deux pas de la gare et mène jusqu’au gymnase St. Antonius en passant par la Landsgemeindeplatz. En face, l’itinéraire prend à droite sur l’Appenzeller Kapellenweg, le circuit des chapelles. Aux croisements, on suit les panneaux indicateurs en direction d’Himmelberg. Peu à peu, tout devient plus vert et vallonné. Au hameau de Münz, un panneau révèle qu’on frappait la monnaie des Rhodes-Intérieures au vieux moulin entre 1737 et 1742. Juste après, une petite chapelle retient l’attention: elle a été érigée en remerciement, la communauté ayant été préservée de la peste. On traverse ensuite la Schattenwald, forêt des ombres, pour ressortir 300 mètres plus haut au Himmelberg et poursuivre jusqu’à Chuterenegg. Au loin, on distingue le massif majestueux de l’Alpstein. On redescend vers Gonten et on passe à côté de cabanes dans un paysage marécageux jusqu’à Gontenbad, le but de la randonnée. En chemin, on traverse deux ponts neufs. Les aubergistes de la Bergwirteverein Alpstein ont participé à leur construction. Ils fournissent quelque 1000 heures de travail par an pour entretenir les chemins de randonnée. Est-ce pour cela que le pont sur le Kaubach est aussi convivial, avec un banc et une aire de grillade qui invitent à pique-niquer? Quoi qu’il en soit, merci à tous les aubergistes qui s’occupent des chemins de randonnée.
Tout droit vers le Gonzen N° 1988
Sargans • SG

Tout droit vers le Gonzen

Une paroi rocheuse abrupte s’élève au-dessus des forêts verdoyantes de Sargans. Le Gonzen est une montagne d’où l’on a une vue fabuleuse et que l’on peut gravir lors d’une randonnée alpine exigeante. Mais d’abord, de la gare, on quitte très vite le village en montant un escalier menant au château. Il est évident que le chemin sera long: il faut franchir 1400 mètres de dénivelé pour atteindre le Gonzen, qui culmine à 1829 mètres. Une variante consiste à suivre le Rheintaler Höhenweg avant de rejoindre le sommet par des chemins agréablement larges passant par plusieurs alpages, mais elle est prévue pour le retour. C’est parti pour le chemin direct, balisé en blanc-bleu-blanc et passant par des échelles. Les sentiers dans la forêt montent agréablement et régulièrement. Ils sont stabilisés par des murs en pierres sèches, ce qui s’explique par le fait qu’on y extrayait autrefois du minerai. On passe d’ailleurs devant les ruines d’une ancienne maison de mineurs. Viennent ensuite les deux passages-clés: un bref tronçon extrêmement exposé au-dessus d’une pente raide est sécurisé par des chaînes. Il est immédiatement suivi des deux échelles qui aident à franchir une saillie rocheuse. On émerge bientôt de la forêt et on arrive à l’Älpli. On quitte ici le sentier balisé pour grimper à travers l’alpage en suivant la clôture en pierres. On tourne ensuite sur une route forestière, le Rieterweg, avant qu’un sentier bien visible ne monte près de la petite maison en bois à Wang, à travers les paravalanches, sur un chemin menant directement au sommet. La vue sur la vallée du Rhin, le lac de Constance, les Churfirsten et le lac de Walenstadt est incroyable. On voit même à nouveau le château, qui paraît soudain minuscule.
Sur les Churfirsten N° 1959
Chäserrugg • SG

Sur les Churfirsten

L’arrivée en téléphérique à la station supérieure de Chäserrugg est déjà impressionnante: le bâtiment imaginé par les célèbres architectes bâlois Herzog & de Meuron fait penser à une coiffe de pharaon. Avant d’entamer la randonnée hivernale de Rosenböden, un détour au restaurant de montagne en vaut la peine. La vue offerte par les immenses fenêtres sur le paysage montagneux est spectaculaire. La randonnée commence devant le restaurant et traverse deux plateaux, séparés par un faible dénivelé. En route, la vue sur les 500 sommets est imprenable. Par temps clair, il est possible d’apercevoir les montagnes grisonnes et les Alpes glaronnaises. A l’ouest se dressent le massif de l’Alvier, les Drei Schwestern, situées dans la principauté de Liechtenstein, et les montagnes du Vorarlberg. Au nord, l’Alpstein et, derrière, le lac de Constance. Au sud, les flancs des Churfirsten plongent à pic vers le lac de Walenstadt. Souvent, la vue porte aussi sur une mer de brouillard. De temps à autre, il vaut la peine de s’asseoir sur un banc afin de profiter du soleil hivernal. Le bâtiment, qui se fond discrètement dans le paysage du Chäserrugg, a reçu le prix du Paysage de l’année 2021 de la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage. Celle-ci a récompensé le renouvellement minutieux des infrastructures touristiques dans un paysage particulièrement sensible. Le nom «Chäserrugg» ne tire pas son origine de l’allemand «Käse» (fromage). Jadis, le premier sommet (ou le dernier, selon le point de vue) des Churfirsten était nommé «Kaiserruck». Sur les anciennes cartes, il était appelé «Hasta Caesaris», soit la «lance de l’empereur».
Flâner au bord du lac de Constance N° 1955
Münsterlingen Spital — Konstanz • TG

Flâner au bord du lac de Constance

La rive du lac de Constance est un immense parc d’attractions. Sur l’eau, les amateurs de baignade, de surf et de voile se régalent; sur la plage, ils jouent au football et au volley-ball. Il y a des musées, des parcs citadins et des sentiers didactiques qui mènent à travers la végétation des zones d’alluvionnement. Enfin, la grande roue se dresse sur le port de Constance. Quiconque souhaite prolonger la randonnée peut se rendre à la cathédrale de Constance, traversant la vieille ville et découvrant une tout autre culture. Une ligne invisible marque la frontière entre la Suisse et l’Allemagne. Même lorsque le lac de Constance a gelé en 1963, le froid glacial n’a pas freiné les fans d’activités de loisirs. Bien au contraire. Ils ont simplement transféré leurs activités sur la glace, ont fait du cheval, de la luge, du patin à glace et ont même roulé en voiture sur le lac gelé. A l’époque, le buste de Saint-Jean l’Evangéliste a été porté sur le lac au cours d’un cortège festif. Alors qu’il avait migré du côté allemand lors de la procession de 1833, le buste a refait le chemin inverse en 1963, de Hagnau à Münsterlingen. Depuis, il attend patiemment dans l’église que le lac gèle à nouveau. Une tradition qui a inspiré cette randonnée, qui ne traverse pas le lac mais le longe de Münsterlingen à Constance. Elle débute à la gare de «Münsterlingen, Spital» et suit le lac de près. Il est parfois possible de marcher directement au bord de l’eau. De temps à autre, des roseaux ou des maisons privatives séparent le chemin de l’eau. Mais il existe de nombreux parcs pour s’adonner à des activités de loisirs, chose que les Thurgoviens font systématiquement par beau temps. Les randonneurs aimant flâner trouveront leur compte dans cette excursion.
De Weinfelden à Frauenfeld N° 1952
Weinfelden — Frauenfeld • TG

De Weinfelden à Frauenfeld

«Ô terre où serpente la Thur, où jaillissent de terre avec magnificence l’arbre fruitier et la vigne. Ô terre parsemée de prairies en fleurs, où le vent du soir fait joliment se pencher les épis de blé», dit l’hymne thurgovien. Les randonneurs apprécient que des paysans consciencieux prennent soin de ce superbe paysage. Mais le canton de Suisse orientale compte aussi des citadins efficaces qui, dans les petites villes de Frauenfeld, Kreuzlingen, Arbon, Amriswil, Weinfelden ou Romanshorn, assurent une belle qualité de vie. Ce chemin de randonnée relie la ville et la campagne de manière presque idéale. De la gare de Weinfelden, il descend vers la Thur à travers la zone industrielle et suit la rivière jusqu’au village d’Amlikon et son pont. Il s’élève ensuite vers le joli hameau de Leutmerken et son église renommée, qui accueillait catholiques et protestants. Comme dans l’hymne thurgovien, le chemin traverse des paysages fleuris, passe près du château de Griesenberg, où le bailli Gessler aurait résidé, et de la fromagerie Holzhof, la plus ancienne de Suisse à fabriquer du tilsit. En admirant les belles vues sur l’Hinterthurgau et le Toggenburg, on rejoint la tour du Stählibuck. Gravir ses 148 marches permet de porter le regard au-delà du charmant paysage vallonné jusqu’aux Alpes de Suisse centrale et aux Alpes bernoises. D’ici, on voit déjà Frauenfeld, le chef-lieu du canton. Mais il reste quelques kilomètres à parcourir jusqu’à la gare de la plus grande ville de Thurgovie, qui compte plus de 25 000 habitants. Le chemin longe le Mühlitobelbach, un joli cours d’eau, presque jusqu’au centre. On quitte la campagne pour arriver en pleine ville.
Belle Thurgovie rurale N° 1953
Amriswil — Bischofszell • TG

Belle Thurgovie rurale

Cette randonnée printanière entre Amriswil et Bischofszell traverse les paysages thurgoviens. Les champs et les vergers, les villages et les fermes contrastent avec les réserves naturelles, la Sitter et les étangs. On ne s’ennuie jamais sur le chemin panoramique de Thurgovie. On ne l’emprunte toutefois pas d’emblée. D’Amriswil, on se dirige vers le sud et le Hudelmoos, une magnifique zone humide où l’on voit de lumineux troncs de bouleaux, des roselières denses, des mares et des fleurs variées. Ce qui, à l’origine, était un lac, fut peu à peu envahi par les roseaux et se transforma en un marais et une tourbière. De nombreux sentiers traversent la réserve naturelle, où plusieurs places pour les grillades sont prévues. Peu après le Hudelmoos, on tourne pour rejoindre le chemin panoramique de Thurgovie et poursuivre à travers vergers, champs et cultures. Peu avant le bac de la Sitter, au lieu-dit Gertau, on passe près de la chapelle de Degenau, l’une des plus anciennes de Suisse. On monte ensuite dans le bac, le seul du canton encore en fonction. Il date de l’époque des pèlerins et peut accueillir jusqu’à douze personnes, selon le niveau de l’eau (en semaine, sur réservation). Sur l’autre rive, le Hof Gertau, dont le restaurant rouvre au printemps 2022, attend les visiteurs. Voici déjà la longue chaîne des cinq étangs de Hauptwil. Créés artificiellement au XVe siècle pour la pisciculture, ils s’intègrent magnifiquement au paysage. Le dernier étang comporte même un établissement de bains. Il faut ensuite rejoindre Bischofszell en passant par le Bischofsberg.
Le lac en point de mire N° 1954
Häggenschwil-Winden — Arbon • TG

Le lac en point de mire

L’objectif de cette randonnée facile en Haute-Thurgovie est le lac de Constance. Dès le départ, la vue sur le lac est dégagée. Au cours de la randonnée longeant des prés et d’innombrables vergers, puis passant sur le bitume de temps à autre, le lac disparaît momentanément du champ de vision. Mais la marche se termine sur la rive de la «mer souabe»; tel est le nom donné au lac depuis le Moyen Age. De nos jours, cette appellation est généralement utilisée pour plaisanter. Pourtant, ce lac imposant peut facilement être considéré comme un océan. Notamment car du côté suisse, la vue sur l’eau est parfaitement dégagée, alors que les lacs helvétiques sont souvent encerclés d’un panorama de montagnes. Au départ du hameau de Winden, un chemin gravelé mène à Winderholz. Il traverse ensuite la forêt et longe des rangées de pommiers en direction d’Esserswil pour arriver à Roggwil. Dans la région, la culture de fruits à pépins est une tradition de longue date qui joue un rôle important d’un point de vue économique. Ces arbres offrent une vue magnifique durant toute la période de végétation, tant lorsqu’ils fleurissent au printemps que lorsque les fruits sont mûrs à l’automne. On atteint ensuite le château de Roggwil et la majestueuse construction à colombages de l’ancien restaurant Traube. Au croisement des chemins de randonnée sur la route principale, il faut prendre l’itinéraire en direction de Mörschwil. Peu avant la ferme Baumühle, on quitte le sentier et on bifurque sur le chemin vers Arbon. L’itinéraire traverse des quartiers résidentiels pour atteindre la gare et le lac. Cela vaut la peine de flâner jusqu’au port du château, puis d’emprunter les ruelles tortueuses de la vieille ville.
Du charme à revendre près de Winterthour N° 1965
Rämismühle-Zell — Elgg • ZH

Du charme à revendre près de Winterthour

L’animation de Winterthour s’oublie après quelques minutes de trajet en RER. Dans un cadre charmant, la randonnée débute par une première montée courte mais exigeante, et se poursuit sans grand effort jusqu’à Lettenberg, où le Studio Blade fabrique des couteaux sur mesure. On a ici un avant-goût de la vue qui ravira plus tard les marcheurs. Beaucoup plus bas, Turbenthal, et au loin, les Alpes. Ceux qui n’ont pas pris de pique-nique pourront manger ensuite dans le superbe jardin de l’auberge Gyrenbad. D’ici, on n’est plus très loin des ruines du château de Schauenberg, où un foyer invite à une pause. Si la visibilité est bonne, le panorama s’étend jusqu’aux Alpes bernoises avec l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Il n’est guère étonnant que ce site ait été utilisé, après la destruction du château en 1344, comme élément d’un système d’alerte reliant l’Albis, le Pfannenstiel, l’Uetliberg, le Lägern, le Zürichberg et le Kyburg. La descente depuis ce lieu chargé d’histoire est agréable. Avant le dernier tronçon jusqu’à Elgg passant par un ravin ombragé, sauvage et romantique, parsemé de cascades, pourquoi ne pas s’asseoir dans le jardin de l’auberge Guhwilmühle et songer aux belles impressions de la journée?
De colline en colline en Appenzell N° 1922
Schwägalp, Säntis-Schwebebahn — Kronberg • AR

De colline en colline en Appenzell

Ça monte, puis ça descend. Voilà à quoi ressemblent habituellement les randonnées en montagne. L’itinéraire en raquettes à neige de la Schwägalp au Kronberg est un peu différent: après une montée en pente douce, le tracé se poursuit à la descente mais se termine par une ascension importante. Le parcours a une autre particularité. Même en cas d’hiver doux et peu enneigé, les conditions sont presque arctiques, du moins dans la première partie. En effet, pendant l’hiver, le soleil ne se montre pas de la matinée en raison du puissant rempart que forme le Säntis voisin. Le début de la randonnée traverse donc un paysage souvent très enneigé. Du givre épais s’accroche aux arbres. Les choses changent une fois la cabane de Chammhalden dépassée. Là, le paysage s’ouvre de plus en plus. A l’ouest de l’imposant Alpstein, des rangées de crêtes joliment décalées s’étendent jusqu’au Toggenburg. A l’est, la vue porte vers le Hoher Kasten et les sommets du Vorarlberg. Le soleil a maintenant grimpé au-dessus du Säntis et réchauffe les randonneurs lors de la montée suivante vers le Kronberg. L’air pur et frais de la montagne et le vaste panorama rendent la fin de la randonnée très agréable.
Sur le Schauenberg par les voies historiques N° 1917
Dussnang, Brückenwaage — Elgg • ZH

Sur le Schauenberg par les voies historiques

Le Schauenberg, au-dessus d’Elgg (ZH), est un lieu d’importance historique. Cela se voit aux ruines du château fort qui s’y dressait vers l’an 1300. Il est plus difficile de comprendre pourquoi ce chemin menant aux ruines et répertorié dans l’inventaire des voies de communication historiques de Suisse (IVS) coïncide, comme tant d’autres, avec le réseau de chemins de Suisse Rando. C’est le mandat de la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre et d’une mesure visant à préserver et entretenir ces voies historiques. En 2020, Suisse Rando a lancé un projet pour enregistrer la substance et l’état de ces chemins sur son réseau. Zurich était l’un des cantons-pilotes. Le chemin historique, large et bordé d’une vieille haie d’épineux, s’étend de la colline du château à l’ouest. La haie s’est beaucoup éclaircie, le chemin carrossable a perdu son caractère historique. Une randonnée sur le Schauenberg vaut tout de même la peine, rien que pour la vue sur la vallée de la Töss et les Alpes. En partant de Dussnang (TG), l’excursion devient une randonnée exigeante d’un jour. Le plus gros défi, la crête du Taneggerbärg, étroite et parsemée de passages accidentés, se présente dès le début. Après Niederwies, le chemin traverse des prairies en une succession de montées et de descentes, puis la forêt pour gravir le Chabishaupt. Entre les arbres, le Schauenberg est déjà visible. Au fond de la vallée est niché le lac Bichelsee. Une descente puis une montée raides et le Schauenberg est atteint. Sur le dernier tronçon vers Elgg se trouve encore un point d’orgue: le fossé Farenbachtobel, sauvage et romantique, et ses dix ponts.
Par les collines du Vorderland appenzellois N° 1918
Walzenhausen — Kaien • AR

Par les collines du Vorderland appenzellois

Cette randonnée traverse les collines du Vorderland appenzellois. Elle démarre par un trajet en train à crémaillère de Rheineck à Walzenhausen. Cette localité n’est pas inconnue des randonneurs, puisque c’est là qu’arrive le populaire Witzweg, ou chemin des blagues. A la gare, le panneau indicateur accompagné d’une blague aide à s’élancer avec entrain vers Oberegg. De la rue principale, l’itinéraire bifurque à droite. La première montée se présente déjà, offrant une vue sur le lac de Constance. En traversant la forêt, on accède à l’aire de grillades Steigbüchel. De là, on est presque arrivé au Gebertshöchi, où une ruine rappelle les guerres d’Appenzell. Le chemin à travers les prairies mène au district d’Oberegg, une enclave des Rhodes-Intérieures au sein d’Appenzell Rhodes-Extérieures. On profite alors d’un superbe panorama sur l’Alpstein. A Blatten, le restaurant Sonne invite à une pause bien méritée. La randonnée reprend ensuite dans le paysage vallonné pour descendre jusqu’à Eschenmoos, puis arriver au village de Reute en traversant le Fallbach. Après avoir suivi la rue principale puis le ruisseau, le chemin monte vers Oberegg. A la sortie du village, l’itinéraire continue vers le hameau Risi avec un petit détour par l’auberge Wirtschaft Rütegg. Après avoir parcouru forêts et prairies, on arrive enfin à Kaien, point culminant de ce périple pédestre.
Vue sur la plaine de la Linth N° 1901
Amden, Dorf — Schänis • SG

Vue sur la plaine de la Linth

Le Speer se détache nettement dans le paysage. En venant de Zurich, on ne peut pas manquer, très tôt, son flanc nord-ouest en forme de pointe de javelot. Bien qu’il ne culmine même pas à 2000 mètres d’altitude, c’est un point de repère incontournable à la limite entre la plaine de la Linth et les Préalpes. Si le Federispitz voisin fait moins forte impression de loin, une fois au sommet, on constate cependant qu’il offre une vue panoramique aussi splendide que celle de son grand frère. Le belvédère se mérite car il faut franchir au moins 1000 mètres de dénivelé pour l’atteindre. Depuis Amden, l’itinéraire longe la petite route à travers les prairies jusqu’à Durschlegi, un site de pique-nique connu des parapentistes qui l’utilisent comme lieu de décollage. La vue sur le lac de Walenstadt et les Alpes glaronnaises est superbe. Le sentier traverse ensuite la forêt puis des pâturages pour chèvres et vaches jusqu’à l’Alp Oberfiderschen. Ici, la pente devient raide. Difficile de parcourir le trajet en moins de temps que ce que prévoit le panneau indicateur pour Federispitz: une bonne heure. Première récompense peu avant le sommet. De la crête, la vue s’ouvre sur le lac de Zurich et la moitié du Plateau s’étend sous les yeux des randonneurs. Tout en haut, on peut même voir le Toggenbourg et le pays d’Appenzell et repérer le lac de Constance au loin. Le chemin descend par la crête de Nagelfluh abrupte par endroits, rejoint le Plättlispitz, l’Undernätenalp, puis passe au-dessus du cours d’eau Ziegelbach. Grâce au Fonds Mobilière ponts et passerelles, il est maintenant possible de franchir sans difficulté la profonde entaille. Suit une dernière descente raide avant l’arrivée agréable à Schänis, un village qui abritait un couvent de femmes.
Randonnée panoramique au-dessus du Rhin N° 1490
Ramsen — Stein am Rhein • SH

Randonnée panoramique au-dessus du Rhin

Un château digne d’un conte de Grimm attend les randonneurs au bout du chemin de crête menant de Ramsen à Stein am Rhein. Hohenklingen, un château fort du XIe siècle à 590 mètres d’altitude, abrite désormais un restaurant: la vue sur le Rhin et la ville à ses pieds est de toute beauté. La randonnée, sans difficulté technique, débute dans la localité de Ramsen, où les amateurs de chemins de fer pourront emprunter le train musée d’Etzwilen à Singen ou un vélo-rail. Le sentier commence par longer les voies avant de bifurquer dans la forêt. Il parcourt les contreforts du Schienerberg, en direction de Hemishofen. De là, il faut grimper sans cesse, toujours plus haut, pour atteindre les ruines du château de Wolkenstein et son belvédère doté d’un foyer. La vue sur le Plateau est unique et mérite bien une halte. La randonnée se poursuit en direction de Hohenklingen par la crête. Des bosquets clairsemés de bouleaux succèdent aux grands hêtres, partout le printemps verdoie et fleurit, le soleil étincelle à travers les feuilles et baigne la nature d’une lumière fraîche. Entre les arbres, les marcheurs aperçoivent le lac de Constance, l’Untersee et l’île de Werd, ainsi que la chaîne des Churfisten, jusqu’à ce que se dresse devant eux Hohenklingen, fortification moyenâgeuse et château à la fois. Le chemin qui redescend jusqu’à Stein am Rhein est plutôt raide. Cette bourgade médiévale attire les touristes en grand nombre et invite à la flânerie. Sur la promenade le long du fleuve, on trouve un rafraîchissement bienvenu sous la forme de glaces à déguster ou d’un plongeon dans l’eau.
Randonnée de montagne dans l’Alpstein N° 1875
Wasserauen — Säntis • AI

Randonnée de montagne dans l’Alpstein

L’Alpstein représente une des destinations de randonnée les plus appréciées de Suisse. Il est constitué de trois chaînes de montagnes entre lesquelles se situent des magnifiques lacs de montagne : le Seealpsee, le Sämtisersee et le Fälensee. Le réseau de chemins de randonnée balisés sillonnant ce massif cumule un total de 650 kilomètres. Rien n’est laissé au hasard pour que chaque kilomètre soit praticable. Les baliseurs de chemins y consacrent d’innombrables heures de travail, en témoigne Ueli Hehli, avec qui nous faisons connaissance dans la vidéo de cette proposition de randonnée. Le Säntis, point culminant du massif de l’Alpstein affichant 2502 mètres, constitue le but de cette randonnée de montagne exigeante. Elle passe au bord du Seealpsee, par l’alpage de Meglisalp, au col de Rotsteinpass et longe la crête du Lisengrat. Le passage par cette crête magnifique a été creusé dans la montagne entre 1904 et 1905. Ce tracé exige des marcheurs qu’ils aient le pied sûr et ne souffrent pas du vertige. Chacun de ces points de passage est aussi unique que spectaculaire. Les plus chanceux des randonneurs auront peut-être l’occasion d'observer des chamois, des bouquetins ou encore des aigles. Du sommet du Säntis, par beau temps, six pays sont visibles : la Suisse, bien sûr, mais aussi l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein, la France et l’Italie. Pourquoi aller chercher ailleurs quand la beauté est si proche ? Là-haut, au cœur du somptueux décor de l’Alpstein se trouvent un total de 25 auberges de montagne, dont 20 proposent un hébergement.
Randonnée en raquettes dans le Toggenburg N° 1881
Selamatt • SG

Randonnée en raquettes dans le Toggenburg

L’Alp Sellamatt, situé à env. 1500 mètres d’altitude garanti une expérience indescriptible : l’Alpstein avec le Säntis, et le Wildhauser Schafberg, au nord, ainsi que la silhouette emblématique des sept Churfirsten au sud, garantissent un panorama extraordinaire. Une fois les raquettes enfilées à la station de téléphérique de Sellamatt, les magnifiques sommets Chäserugg, Hinderrugg, Schibenstoll, Zuestoll, Brisi, Frümsel et Selun se laissent contempler agréablement. Le long parcours du Sellamatt–Zinggen-Trail passe par l’Alp Sellamatt, un vaste haut-plateau en amont des Churfirsten est situé à mi-hauteur entre la plaine et les cimes. Ce paysage karstique est parsemé de nombreuses grottes dans lesquelles, selon la légende, le Wildmannli se serait caché autrefois. Dès que la neige recouvre ce paysage incroyable, une merveilleuse tranquillité se fait ressentir. Les seuls bruits sont ceux du vent soufflant entre les vieux épicéas, des cassenoix mouchetés se querellant pour les graines des pommes de pin ou encore des chocards à bec jaune qui sont en quête de nourriture. Et qui sait, avec un peu de chance, vous pourriez même entendre les sons « choge schön » (vachement beau) d'une jodleuse naturelle dans ce monde sonore du Toggenburg, comme le montre la vidéo accompagnant cette proposition de randonnée.
De la ville au lac N° 1853
St. Gallen St. Fiden — Horn • SG

De la ville au lac

Les randonnées qui débutent au centre d’une grande ville ont un charme particulier. A pied, on prend conscience de la transition entre le bruit et l’agitation d’une part et le calme de la nature d’autre part. Des localités urbaines et rurales et de belles fermes alternent sur ce parcours qui passe surtout par des revêtements durs. Peu après le départ, on rejoint une petite forêt le long du ruisseau Steinach. En traversant un pont, on revient en ville en direction de Saint-Gall Neudorf. En face de l’église, le jardin botanique de la ville mérite un arrêt. En poursuivant sa route, on atteint la forêt de Höchster et l’on voit pour la première fois le lac de Constance. Arbres fruitiers en fleurs, prairies et vues sur le lac accompagnent les marcheurs vers le château de Watt et de magnifiques fermes qui possèdent parfois boutiques et cafés jusqu’à Mörschwil. Plus loin, on bifurquera en direction de Grund dans une petite section boisée en direction de Tübach. Le couvent de Sainte-Scholastique est visible sur la droite. On arrive enfin à Horn, dans le canton de Thurgovie. Le détour d’environ 20 minutes jusqu’au lac est indispensable. L’idée était en effet de se rendre de la ville au lac.
Par monts et vallées dans le Tössbergland N° 1803
Atzmännig, Schutt — Lichtensteig • SG

Par monts et vallées dans le Tössbergland

Le Tössbergland fait partie du Plateau malgré son relief vigoureux. Il n’est pas très haut, mais ses collines escarpées et ses longues crêtes lui confèrent une allure montagneuse. Le Tössbergland n’est apparu que vers la fin du plissement des Alpes et se compose de poudingue. On aperçoit souvent cette roche bizarroïde à travers la fine couche d’humus, le long du chemin. La randonnée commence avec une bonne montée. Les sentiers pentus, les hautes marches et le sol de poudingue qui semble rouler sous les pieds sur des tronçons entiers font suer et souffler. Il est recommandé de partir tôt et de choisir une journée pas trop chaude. Les efforts seront récompensés par une vue et un ciel à l’infini depuis les crêtes. Au départ, il est important de prendre la direction d’Oberchamm. Après une partie rafraîchissante en forêt, le sentier de randonnée monte vers le Chrüzegg, du nom du restaurant de montagne et du sommet lui-même. Une bifurcation permet de se rendre directement au restaurant, mais le détour sur le Chrüzegg en vaut la peine. La vue sur le demi-arc alpin et le lac de Zurich est fantastique. Le chemin mène du restaurant Chrüzegg au col d’Alplisattel avec vue sur le Säntis et les Churfirsten, puis il descend vers Altschwil. Le tronçon entre Egg et les environs de Schwendi est asphalté. On reprend ensuite des sentiers de randonnée dans la verdure et des forêts via Gruben, en descendant progressivement jusqu’à Lichtensteig. L’apparition pittoresque, au loin, de la petite ville médiévale fait forte impression, et une balade à travers ses arcades et ses ruelles complétera à merveille la randonnée si l’on a le temps.
Gambader sur le Gäbris N° 1823
Gais • AR

Gambader sur le Gäbris

Rien à faire: depuis quelque temps, les hivers sont très doux. Qui veut randonner dans un paysage enneigé dans les Préalpes doit garder un œil attentif sur la météo. Il arrive tout de même que le Gäbris, une colline surplombant le village appenzellois de Gais, se pare de blanc. Apprécié des familles, le circuit qui suit les endroits préférés de la chèvre Laura est praticable toute l’année. Il emprunte des sentiers forestiers et des prés, à travers le paysage vallonné sis entre l’Alpstein et le lac de Constance. Le tour débute à Gais. Pas étonnant que l’emblème du village soit une chèvre (Geiss en allemand). Les becs à sucre trouveront leur bonheur dans la boulangerie-confiserie Böhli mais attention à ne pas exagérer: d’autres arrêts culinaires sont prévus en chemin. Il faudra toutefois les mériter. De la gare de Gais, on rejoint la place du village puis on suit la Stossstrasse en direction de Hebrig. Le chemin bifurque alors vers la colline de Sommersberg. Sur le sentier plus pentu et parcouru de racines, dans la forêt au-dessus d’Obere Egg, les cabris peuvent s’amuser sur le parcours d’entraînement de Laura, le Geissensteig. En haut, la vue sur la vallée du Rhin et le Säntis est une belle récompense. On rejoint le lotissement de vacances de Schwäbrig en traversant une tourbière, puis le chemin tourne à gauche en direction du Gäbriseeli, un petit lac idyllique. Peu après, on atteint le bistrot Unter Gäbris. Sa cuisine traditionnelle est connue loin à la ronde et requinque pour la descente, qui passe devant l’auberge Oberer Gäbris. Au croisement, on emprunte le chemin de droite, un peu moins raide, qui rejoint Gais en passant par Obergais, tout en admirant les blancs sommets environnants.
Un air d’Arctique dans le Toggenbourg N° 1687
Wildhaus Oberdorf • SG

Un air d’Arctique dans le Toggenbourg

Une randonnée hivernale qui s’adapte aux envies et à l’endurance: c’est possible sur les hauteurs du Toggenbourg, dans le domaine de Wildhaus-Oberdorf. La randonnée qui mène à Gamperfin débute au cœur du domaine skiable. On laisse rapidement derrière soi le bourdonnement des remontées mécaniques et le chuintement des skis sur la piste pour s’entourer alors d’un silence impressionnant. De majestueux sapins se regroupent sur le pâturage enneigé, derrière eux s’élève le flanc boisé du Gamserrugg. Une étendue de lumière envahit l’idyllique région, l’air frais de la montagne évoque l’Arctique: le randonneur qui traverse ce paysage paradisiaque vit un véritable conte de fée hivernal. Le tour se compose de trois boucles reliées entre elles. Il est possible d’entreprendre uniquement la première, ou de la combiner avec la deuxième et la troisième. Si l’on décide de s’attaquer au tour entier, on obtient un circuit d’une journée plaisant et intéressant. La troisième boucle mène dans un arc étendu autour de Gamperfinboden. À son point le plus bas se trouve la Gamperfinhaus. Cette buvette de montagne rustique est tenue par le ski-club Grabserberg; les randonneurs à pied ou en raquettes y sont aussi les bienvenus.
Du côté saint-gallois du Tössbergland N° 1675
Wattwil — Libingen • SG

Du côté saint-gallois du Tössbergland

Sur une immense plaine alluviale, sable et galets s’amassèrent jadis pour former de la roche de poudingue (nagelfluh), dont le plissement, à la fin de la formation des Alpes, créa la vallée du Tössbergland. Les marcheurs voient cette pierre affleurer le sol ou apparaître sous forme d’étranges formations rocheuses. De Wattwil, le chemin passe près de l’ancien couvent Sainte-Marie et monte vers le Chapf. Il traverse un bout de forêt, se perd dans la prairie et redevient visible plus haut, près d’une grange. Après le hameau de Steintal, il s’élève par la Stämisegg jusqu’au col d’Alplisattel et il est bien raide par endroits. En direction d’Unter Alpli, le parcours suit le sentier géologique. Près du panneau d’information «Bergschlipf-Hügeli», on voit des blocs de poudingue éclatés qui ont glissé sur une couche de marne et forment de petites collines herbeuses. Du panneau, un joli tracé mène par la crête au Chellenspitz, d’où l’on a la plus belle des vues sur le Säntis, les Churfirsten et les Alpes glaronnaises. La descente, sur le bord antérieur du Chellenspitz, passe par Unter Alpli et Ober Loh. Ensuite, le chemin traverse parfois des pâturages. Peu avant Libingen, attention au ravin escarpé et au terrain glissant par temps humide.