Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

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Sommet tessinois en famille N° 2003
Piora • TI

Sommet tessinois en famille

Dès le départ, cette randonnée familiale vers un sommet est spectaculaire: le funiculaire de Ritom, l’un des plus pentus au monde, monte à toute allure de Piotta à Piora. Les regards vers le bas, dans la vallée, donnent le vertige. De la station supérieure, la montée est raide et en zigzags, d’abord dans une forêt dense qui s’éclaircit peu à peu. Ensuite, un tunnel sombre fermé par une grille incite les parents à inventer une histoire. Le chemin est exigeant, mais sans passages dangereux. Sur le Föisc se dresse une immense croix au pied de laquelle on trouve un livre du sommet. Un peu plus bas, le Rifugio Föisc fonctionne en libre-service: on peut y boire quelque chose ou même cuisiner et y passer la nuit, pour vivre une belle expérience. La descente vers le Lago Ritom s’effectue à travers des pâturages jusqu’à un petit lac de montagne. D’ici, on entend les marmottes siffler et, en regardant attentivement, on peut même voir ces jolis mammifères. Au niveau du lac, on accède par le mur de barrage au Rifugio Lago Ritom pour faire une halte ou passer la nuit. Ceux qui n’ont pas encore assez marché peuvent faire le lendemain la randonnée des trois lacs vers les lacs Ritom, Tom et Cadagno, et se baigner dans les deux derniers.
Au-dessus de la Schwarze Lütschine N° 2010
Burglauenen — Zweilütschinen • BE

Au-dessus de la Schwarze Lütschine

Dans la région de la Jungfrau, qui est l’un des lieux d’excursion les plus connus de Suisse, il existe encore des coins peu fréquentés. Notamment le flanc de la chaîne du Faulhorn. Un chemin de randonnée de montagne grimpe de la vallée de la Schwarze Lütschine en empruntant le versant ensoleillé, le traverse à mi-hauteur puis replonge vers le fond de la vallée. Le petit village de Burglauenen est le point de départ de cet itinéraire. Sur les hauteurs, le paysage est sauvage et, mis à part l’exploitation alpestre, largement intact. Les sentiers de prairies, puis les petites routes raides et étroites suivies de sentiers forestiers mènent jusqu’au pâturage d’automne de Sengg. Sur le chemin, les clairières offrent de belles vues sur la vallée de la Schwarze Lütschine. Le second tiers du circuit, de Sengg à l’alpe Iselten, présente un tout autre caractère. Il commence par une descente raide dans le fossé creusé par le ruisseau Louwibach, puis un sentier étroit et parfois vertigineux longe les falaises austères et peu boisées. Quelques passages exposés sont équipés d’une corde ou d’une chaîne fixée à la paroi. Après une zone boisée entrecoupée d’éboulis, on arrive à Inner Blatti. La vue s’ouvre alors sur la vallée de Lauterbrunnen. La dernière partie du circuit ne prend plus qu’une seule direction: après l’embranchement de Schwand, point culminant de la randonnée, on redescend par une très belle voie de communication historique bien conservée. Le chemin tortueux, partiellement pavé de pierres naturelles, traverse une forêt en longeant des parois rocheuses verticales, des ravines et des pentes. Au bout d’environ un tiers de l’itinéraire, on dépasse un abri sommaire qui peut s’avérer pratique pour faire une pause ou se protéger de la pluie. La descente se termine entre les villages de Lütschental et Gündlischwand. La gare la plus proche se trouve à Zweilütschinen.
Sur les Cornettes de Bise N° 2004
Miex, Le Flon • VS

Sur les Cornettes de Bise

Le car au départ de Vouvry ne circule pas fréquemment. L’arrivée la veille au soir, avec une montée d’une bonne heure par le chemin du chevrier, depuis Le Flon jusqu’au lac de Taney, est presque obligatoire. Du haut du col du même nom, le lac de Taney apparaît entre les montagnes. C’est un lieu très populaire, où les visiteurs sont nombreux. Mais une fois ce petit lac dépassé, les touristes se font rares. A la hauteur des dernières maisons, l’itinéraire quitte la route d’alpage sur la gauche, traverse le ruisseau et se poursuit par une agréable montée ombragée avant de rejoindre la route, située à 1640 m d’altitude, qu’il suit jusqu’à l’alpage de Loz. Le chemin bifurque alors à gauche du chalet d’alpage. L’ascension se poursuit en terrain varié, passant par des cuvettes avec ici et là un peu d’eau, jusqu’aux pâturages des Crosets, où le sentier bifurque à nouveau à gauche en direction de la barre rocheuse de la Tête de Lantsenaire. Le but de la randonnée, les Cornettes de Bise, n’est pas encore visible. Celles-ci ne se dévoileront qu’une fois que les randonneurs auront contourné les contreforts de la Tête de Lantsenaire et pénétré dans la Chaux du Milieu, une profonde combe aux formations karstiques blanc et ocre. L’ascension vers le sommet se fait depuis le col sans nom situé à la frontière avec la France, entre les Cornettes de Bise et les Rochers de Chaudin, sur un terrain rocheux et souvent accidenté. Le retour au Flon passe par la France via le col de Verne, d’où l’on descend par le vallon suisse de Verne jusqu’à l’alpage de La Jeur. Au Plan de l’Ortie, l’itinéraire oblique à gauche pour revenir en direction du lac de Taney, vers le chemin du chevrier qui redescend vers Le Flon.
Aux sources de la Vièze N° 2005
Morgins, poste • VS

Aux sources de la Vièze

La randonnée familiale dans le val de Morgins est riche en couleurs. La première se présente déjà au bout d’un quart d’heure de marche, là où un ruisseau rouge se jette dans la Vièze. En remontant un peu son cours bordé d’un muret, on arrive à trois petites portes en pierre d’où sort l’eau. Dans le lit du ruisseau, les pierres sont recouvertes d’une couche rouge glissante – un terrain de jeu merveilleux. En amont, l’eau s’est infiltrée dans le sol, captant ainsi le fer présent dans ce dernier. A la surface, cela entraîne la formation d’oxyde et d’hydroxyde de fer, qui donnent au ruisseau sa couleur rouge. Au XIXe siècle, cette eau ferrugineuse a aussi été à l’origine d’un tourisme thermal important à Morgins. La randonnée se poursuit dans une forêt clairsemée. Après le restaurant Cantine de They, on arrive à l’étang de Sassey. Dans l’eau, des algues flottent et créent une teinte verte. A la surface, les sapins et la Tête du Géant se reflètent. C’est un endroit idéal pour faire griller des cervelas. Après avoir repris des forces, les randonneurs se remettent en marche, car le dernier temps fort se mérite un peu. A la fin de la vallée, peu avant Sassey, le chemin de randonnée balisé bifurque à droite et quitte la petite route. Pour admirer les Fontaines Jaunes, il faudra rester encore quelques mètres sur le chemin, jusqu’à un virage à gauche. Là, un petit sentier avance tout droit dans la forêt, traversant d’abord un ruisseau, puis la Vièze de Morgins, jusqu’à la destination: au cœur de la forêt s’élève une imposante formation calcaire jaune et noir d’environ 80 mètres de haut, sur laquelle coule toujours un peu d’eau. C’est d’elle que vient le calcaire qui se dépose sur la roche et crée cette croûte jaune. Un endroit impressionnant. Après cela, les randonneurs rejoignent Morgins par le même chemin.
Sur les traces des mouflons N° 2006
Torgon, La Jorette • VS

Sur les traces des mouflons

Les montagnes helvétiques n’attirent pas seulement les randonneurs étrangers. Certains animaux sauvages venus d’ailleurs choisissent d’y élire domicile. C’est le cas des mouflons, de lointains cousins du mouton originaires de Corse, qui sont venus s’installer dans les années 1970 au-dessus de Torgon, dans le Chablais valaisan. Cette colonie, qui compte actuellement environ 250 bêtes, est la seule du pays. Il n’est dès lors pas étonnant que cet animal reconnaissable à ses grandes cornes en spirale, dont les talents de grimpeur s’apparentent à ceux des bouquetins, soit devenu la mascotte régionale. Observer les mouflons n’est pas pour autant facile: depuis l’arrivée du loup dans la région, ils se font très discrets. Reste qu’avec un peu de chance – et une bonne paire de jumelles –, les marcheurs explorant les hauts de Torgon pourront apercevoir ces ovins, par exemple en parcourant le nouvel itinéraire 225 de La Suisse à pied baptisé «Sentier des alpages de Vionnaz». Peu après être descendus du car postal à l’arrêt «Torgon, La Jorette», les randonneurs s’élèvent déjà à travers champs et forêt en direction de l’alpage d’Eusin. Ils poursuivent leur montée jusqu’à Croix, où ils sont brièvement confrontés aux infrastructures des remontées mécaniques hivernales. Plus haut, la buvette d’alpage La Bourri invite les marcheurs à une pause gourmande. Il vaut la peine d’y dégainer ses jumelles afin de tenter d’apercevoir des mouflons, qui se prélassent parfois sur les rochers situés face à l’accueillante terrasse. Après le réconfort, l’effort: il faut grimper encore un peu pour atteindre Conches, le point culminant de l’itinéraire, qui offre une belle vue sur le lac Léman et les Alpes. On attaque alors la descente partiellement ombragée vers le point de départ. Non sans s’offrir un dernier petit plaisir – ou une petite frayeur, c’est selon –, à savoir la traversée du pont suspendu enjambant la rivière Avançon.
Boucle autour d’Osterfingen N° 2008
Osterfingen, Lindenhof • SH

Boucle autour d’Osterfingen

Le village viticole d’Osterfingen dans l’Unterklettgau, à l’ouest de Schaffhouse, est le point de départ et d’arrivée de cette randonnée gourmande. Départ à l’arrêt Lindenhof, d’où un détour par le village est conseillé. On passe devant la jolie église et les jardins de paysans aménagés avec amour, si beaux qu’ils sont inscrits à l’inventaire des jardins et des installations historiques de Suisse. De retour à l’arrêt, suivant maintenant le chemin de randonnée, on monte par les vignes ensoleillées jusqu’au Spitz, un éperon rocheux où le chemin fait un virage serré. C’est là qu’un surplomb invite à une pause et peut-être à des grillades, bien qu’il vaille mieux garder de l’appétit pour plus tard. Le chemin continue vers l’est le long des vignobles jusqu’au Stuel, où se trouve une installation sonore. Là commence la forêt et la descente par le Wannebärg vers le Haartel, une petite vallée qui sépare le Wannäberg du Rossberg, le but suivant. Là où le Haartel se termine, le chemin monte doucement dans la forêt et mène ensuite au restaurant Rossberghof, situé au milieu d’une clairière que l’on traverse. Voici à nouveau la forêt. En un quart d’heure, on atteint les ruines de Radegg, entourées de pentes abruptes, qui trônent sur un éperon rocheux. La courte descente vers le Wangetel est un peu abrupte elle aussi. C’est dans cette vallée que l’auberge Bad Osterfingen propose en automne un menu de gibier. Après le festin, il faut rejoindre le chemin de randonnée et retourner à Osterfingen et à son arrêt de bus.
Randonnée dans le Malcantone N° 2009
Arosio, Bassa — Agno • TI

Randonnée dans le Malcantone

Les châtaigneraies caractérisent le paysage du Malcantone. Cette région aux allures de parc servait jadis de grenier aux populations locales. Une fois séchées, les châtaignes étaient moulues pour servir à la confection de pâtisseries, pâtes et autres aliments. Après la Seconde Guerre mondiale, les arbres ont progressivement été laissés à l’abandon. Depuis les années 1990, bon nombre de ces forêts ont été remises en culture: les châtaigniers ont été dégagés, leurs couronnes éclaircies et de l’herbe ressemée à leurs pieds. Une balade dans le monde des châtaignes mène d’Arosio à la châtaigneraie de Pian di Tenasca, puis au Grotto Sgambada et à l’alpe Agra. Là, un petit détour hors du sentier balisé s’impose pour rejoindre une grande croix en pierre près de laquelle la vue sur Mugena et le Monte Gradicciòli est splendide. En pente douce et sur de l’asphalte, le chemin traverse ensuite la châtaigneraie Squillin, qui abrite plusieurs dizaines d’espèces de châtaigniers. L’itinéraire contourne le village de Cademario par sa lisière nord, puis grimpe jusqu’au sommet de la colline boisée de San Bernardo et sa charmante église baroque. Les espaces entre les arbres permettent de profiter de la vue sur le lac de Lugano et le lac Majeur. La vue offerte depuis le second bijou d’architecture sacrée bordant le chemin est encore plus vaste: depuis l’église Santa Maria, au-dessus d’Iseo, elle plonge sur toute la région de Lugano et le bassin de Caslano. Les randonneurs traversent ensuite des châtaigneraies, passent devant des vignobles, puis rejoignent Cimo et descendent jusqu’à Agno, le tout en profitant de magnifiques vues sur le lac de Lugano et le Monte San Salvatore.
Ilot de sérénité dans le Chernwald N° 2011
Kerns, Post • OW

Ilot de sérénité dans le Chernwald

Un circuit d’environ deux heures au départ de Kerns, dans le canton d’Obwald? Cela ne semble pas forcément incroyable ni aventureux. Et pourtant ... Certes très simple, l’itinéraire en boucle de la forêt du Chernwald dévoile un bijou naturel, sorte d’îlot romantique dans le paysage intensément exploité par l’agriculture. La randonnée démarre à l’arrêt de car postal «Kerns, Post», où l’itinéraire emprunte d’abord des petites routes bitumées en direction de Siebeneich. On remarque tout de suite les énormes rochers, parfois hauts comme des maisons. Aujourd’hui recouverts de végétation, ils trônent joliment dans les prairies autour des petites maisons, mais renvoient à une catastrophe passée. Il y a 2200 ans, une immense masse rocheuse se détacha du Stanserhorn suite à un tremblement de terre, formant ainsi le paysage sauvage du sous-sol actuel du Chernwald. Le chemin de randonnée pédestre évolue doucement sur ce terrain aujourd’hui occupé par une forêt dense. Les grosses roches cachent des espaces creux, qui firent autrefois office de réfrigérateurs naturels et sont désormais des cachettes privilégiées durant les randonnées familiales. Les personnes qui souhaitent se plonger davantage dans ce paysage naturel propice aux aventures pourront suivre le parcours des Chärwaldräuber (voleurs du Chärwald), qui croise le chemin de randonnée à plusieurs reprises et qui reprend les légendes de ce coin tortueux. Le Chernwald offre plusieurs options pour pique-niquer ou faire des grillades. Au bout d’environ 50 minutes, la forêt s’éclaircit, comme si on venait de lever un rideau. On met alors le pied sur un ponton sans barrière qui traverse le haut marais jusqu’au petit lac Gerzenseeli, bordé de roseaux. On croirait un mode d’emploi pour la détente, qui se passe toutefois de mots. Sur l’agréable chemin du retour, la civilisation reprend le dessus, mais le calme demeure.
Dans le Grand Canyon de la Suisse N° 1999
Laax GR, Demvitg — Versam-Safien • GR

Dans le Grand Canyon de la Suisse

Construire des cairns et des châteaux de sable, découvrir des fleurs ou patauger dans le Rhin froid, autant de bons moments pour les familles. Cette randonnée facile, qui s’effectue surtout à la descente, convient très bien aux jeunes enfants. On laissera de côté le lac et l’aire de jeux au début du parcours pour se mettre en route. La première partie de l’itinéraire suit le chemin de Saint-Jacques et descend dans les gorges du Rhin. L’idéal est de faire une première longue pause au petit lac (point Mulin). On y trouve un beau foyer pour les grillades et on se rafraîchit les pieds dans l’eau. De la gare de Valendas-Sagogn, l’itinéraire s’enfonce dans les gorges du Rhin. Dès le début, des bancs de sable, tels des bacs à sable géants, invitent au jeu. On peut aussi construire des cairns en empilant des pierres. Difficile de motiver les enfants à poursuivre la randonnée... Comme souvent, l’astuce de la glace fonctionne. La randonnée se poursuit dans les belles gorges du Rhin jusqu’à la gare de Versam. Là, un café offre d’excellents gâteaux et des glaces pour les enfants. Avec un peu de chance, on pourra ensuite monter dans un wagon panoramique des Chemins de fer rhétiques ou, à Valendas-Sagogn, dans le cabriolet CarPostal qui ramène à Laax.
Randonnée au sommet dans les Churfirsten N° 2000
Starkenbach • SG

Randonnée au sommet dans les Churfirsten

Le Selun et six autres Churfirsten sont l’emblème du Toggenburg. Pour les enfants dès l’âge de 8 ans, le Selun est un premier sommet idéal. L’aventure commence par l’étonnant trajet dans le téléphérique du Selun, semblable à une grande caisse en bois, déconseillé aux personnes ayant peur du vide. Mais que de belles vues sur la région du Säntis et de l’Alpstein! On franchit d’abord en douceur le Vorderselun, où poussent de belles carlines sans tige. Le karst fissuré révèle des formes rocheuses étonnantes. Au-delà de la limite des arbres, les petits randonneurs peuvent tenter de deviner le nom des sommets environnants, l’impressionnant panorama s’y prêtant tout à fait. Sur les 400 derniers mètres de dénivelé, le Selun exige des enfants un effort digne d’alpinistes car la montée est raide. Pour garder une bonne ambiance, on imaginera avec eux ce qui se cache derrière le flanc du Selun. Au sommet, en effet, le panorama dépasse toutes les attentes! Il est époustouflant et vertigineux, les parois abruptes des Churfirsten tombant à la verticale vers le lac de Walenstadt. Après cette ascension, un autre endroit, le Wildmannlisloch, attend les visiteurs au pied du Selun. Une lampe de poche est conseillée pour explorer la grotte.
De la Schwarzwasser à la Singine N° 2012
Hinterfultigen, Post — Thörishaus Dorf • BE

De la Schwarzwasser à la Singine

Même si les températures grimpent sur le Plateau, la Schwarzwasser permet de se rafraîchir à coup sûr. Depuis pentes de la chaîne du Gantrisch, la petite rivière achemine l’eau fraîche jusqu’à la région vallonnée de Schwarzenburg. Là, elle s’est enfoncée profondément dans le grès et a formé une gorge impressionnante. La gorge de la Schwarzwasser est certes une réserve naturelle, mais il est permis de s’y baigner. Partout, des sentiers étroits descendent jusqu’à ses berges. La partie autour de l’ancien pont Schwarzwasserbrücke et le lit plus élargi de la Singine après le confluent des deux cours d’eau sont particulièrement populaires à cet égard. Mais attention, en été aussi, le niveau de l’eau peut augmenter rapidement après des intempéries en montagne. La randonnée au bord de l’eau démarre à Hinterfultigen et traverse d’abord champs et prairies avant de descendre à pic dans le ravin du ruisseau Bütschelbach. On traverse le ruisseau, qui se jette un peu plus loin dans la Schwarzwasser, par une passerelle en bois couverte. Désormais, le chemin suit les méandres de la rivière jusqu’au vieux pont sur la Schwarzwasser. Ici, l’eau a creusé des canaux parallèles dans le grès, offrant un beau sujet de photo. Après l’ancien pont en pierre, on marche sous le nouveau pont ferroviaire et routier, immense, jusqu’au confluent avec la Singine. Cet endroit est idéal pour une baignade dans les piscines naturelles, mais aussi pour faire de l’escalade sur les parois abruptes. Offrant des vues variées sur la rivière, le chemin suit la frontière entre les cantons de Berne et de Fribourg jusqu’à Thörishaus.
En passant par le col de Sirwoltusattel N° 2013
Engeloch VS — Giw • VS

En passant par le col de Sirwoltusattel

Voilà un toponyme qui éveille la curiosité dès le premier regard: Sirwoltu. Sur cette randonnée, il donne son nom à un col, un étang, un lac et un sommet. Cette randonnée fait-elle vraiment beaucoup de bien, comme semble l’indiquer « sirwoltu » en haut-valaisan? Pas vraiment, car 800 mètres de dénivelé abrupt séparent Engeloch, non loin du col du Simplon, du col de Sirwoltusattel. L’ascension corsée est toutefois facilitée par les charmants paysages à la limite forestière et par l’imposante cascade du Ritzibach. Lors d’un bref tronçon sur une paroi rocheuse équipée d’une échelle, le chemin est un peu exposé. On atteint ensuite plusieurs lacs de montagne, chacun d’une nuance bleue ou verte différente. Une dernière montée mène jusqu’au Sirwoltusattel, d’où la vue s’étend vers le col de Simplon et la vallée du Nanztal, ainsi que sur la Gamsa tout en bas, que l’on va maintenant parcourir. Jusqu’à Obers Fulmoos, la randonnée est idyllique: plusieurs ruisseaux coulent sur le plateau et laissent place, par endroits, à des linaigrettes et de la mousse. Quelques tronçons exposés du chemin suivent ensuite le bisse du Heido pendant un moment. Régulièrement, des marmottes prennent peur et se réfugient à toute allure dans leurs terriers. On arrive enfin au lac de Gibidumsee, puis, une bonne demi-heure plus tard, à Giw, où se trouve la station supérieure du téléphérique. Dans l’ensemble, cette randonnée a malgré tout fait beaucoup de bien, même si «Sirwoltu» veut en réalité dire tout autre chose. Le terme vient de l’italien «siero», qui désigne le petit-lait, et de «volto», qui veut dire tourné. Il s’agit ainsi du liquide dans lequel le fromage est tourné durant sa fabrication. Produisait-on autrefois du fromage au col de Sirwoltu?
Randonnée panoramique au-dessus de Grächen N° 1631
Hannigalp • VS

Randonnée panoramique au-dessus de Grächen

S’en mettre plein la vue… sans devoir avaler beaucoup de kilomètres: telle est la caractéristique de cette randonnée de montagne sur les hauteurs de Grächen. Grâce aux remontées mécaniques, c’est à plus de 2100 mètres d’altitude qu’on se met en route. Après un petit café sur la belle terrasse du restaurant de montagne, les randonneurs quittent l’Hannigalp en direction du Wannehorn (aussi appelé Wannihoru). Pour la montée, parmi les chemins disponibles, ils prennent le plus direct, celui dont les temps de marche sont les plus courts. Dans un premier temps, un joli sentier traverse une forêt essentiellement composée de mélèzes et de rhododendrons. À la croisée située au point 2348, les marcheurs choisissent encore de suivre le chemin qui les emmènera le plus vite au sommet. Sur une piste pour véhicules 4 x 4, puis sur un petit sentier, le décor devient alors toujours plus minéral. Malgré tout, de nombreuses fleurs (marguerites, séneçons, campanules, etc.) attirent le regard. Après une heure et quarante minutes d’effort, le voilà: le sommet du Wannehorn offre un panorama grandiose, avec à l’horizon de hauts sommets comme le Weisshorn, le Bishorn, le Lagginhorn ou l’Aletschhorn, ainsi que des glaciers tels que ceux d’Aletsch ou de Balfrin. Avec un pied dans le Mattertal et l’autre dans le Saastal, on profite d’une vue circulaire à 360 degrés! Pour redescendre à l’Hannigalp, les randonneurs choisissent cette fois d’emprunter le sentier qui suit la crête, via la Grosse Furgge. Un itinéraire assez technique dans les cailloux, mais très bien balisé. En chemin, plusieurs bancs invitent à se reposer en contemplant l’horizon.
Doux paysage vallonné de la campagne bâloise N° 2001
Buus, Buuseregg — Gelterkinden • BL

Doux paysage vallonné de la campagne bâloise

Dans la forêt, peu après le début de la randonnée, les ruines du château sur le Farnsberg apparaissent au loin. En voyant le but de l’excursion, tout le monde grimpe rapidement. Le point culminant, la vaste Oberi Weid, est un vrai terrain de jeu, mais les enfants se précipitent vers les ruines trônant sur le rocher à quelques pas de là. On peut monter vers les vestiges de ce qui fut autrefois l’imposant château médiéval de Farnsburg par un escalier en colimaçon enchanteur. Là-haut, on se sent tel un châtelain laissant son regard errer sur ses terres ou guettant les voleurs. L’endroit ne manque pas d’intérêt pour les adultes. Des ruines du château fort bâti en 1330 s’élève un immense mur bouclier, pratiquement unique en Suisse. Après avoir conquis les ruines, on peut pique-niquer sur la grande prairie, faire voler un cerf-volant ou profiter de la vue magnifique. La descente vers Gelterkinden passe d’abord par la forêt automnale. Ensuite, plus près des zones d’habitation, et malgré quelques passages sur l’asphalte, le paysage reste charmant. Depuis le point de vue à la hauteur de la ferme Oberer Homberg, on entrevoit déjà une autre découverte qui fera battre plus fort le cœur des amoureux des chevaux et donnera des ailes pour rejoindre la gare.
Sentiers historiques du Mont Vully N° 2002
Sugiez — Môtier (Vully) • FR

Sentiers historiques du Mont Vully

Sentiers sinueux, cache-cache dans les grottes, baignade et, enfin, promenade en bateau. Si seulement il n’y avait pas la sacrée montée du Mont Vully... La randonnée débute à la gare de Sugiez, traverse le village puis le vignoble. Si l’on veut motiver les enfants pour le grand moment de la visite des grottes, on peut leur raconter une belle histoire les soirs précédents. Sur place, la curiosité est alors si forte que la montée va presque de soi. La pause a lieu à la place de pique-nique, au sommet du Mont Vully. Veiller à emporter des boissons avec soi car il n’y a pas de point d’eau sur le chemin. Du Mont Vully, suivre le panneau indicateur des Roches Grises pour atteindre les grottes de La Lamberta peu après le restaurant Le Mont-Vully. Près de 200 mètres de galeries avaient été creusées dans la molasse pour défendre le Plateau lors de la Première Guerre mondiale. Ce ne sont pas les faits historiques qui passionnent les enfants, mais l’incroyable terrain de jeu qu’offrent les grottes. Un lieu où explorer chaque recoin et jouer inlassablement à cache-cache. Un bon conseil: ne pas oublier les lampes de poche. On descend ensuite à Môtier, au bord du lac, où l’on se baigne souvent même en automne. Enfin, c’est le retour à Sugiez en bateau ou en bus.
Entre le lac de Constance et le Säntis N° 1941
Rehetobel, Dorf • AR

Entre le lac de Constance et le Säntis

Le bus jaune vif à deux étages sillonne le pays d’Appenzell entre prairies verdoyantes et douces collines. Sa destination: Rehetobel et ses petites maisons en bardeaux typiques d’Appenzell. Le paysage vallonné que traverse cette randonnée variée par monts et par vaux est tout aussi typique. Quelques tronçons se font sur l’asphalte. Depuis l’arrêt de bus, le début de la randonnée suit le Chemin panorama alpin en direction de Heiden. Une courte montée mène au Kaienspitz, le point culminant de la randonnée. Apparemment insignifiant, ce sommet offre une splendide vue riche en contrastes: d’un côté le majestueux Säntis, encore couronné de blanc au printemps, de l’autre, le bleu profond du lac de Constance. Vient ensuite une succession de montées et de descentes. Le chemin passe devant le restaurant Kaienhaus avant de descendre vers Riemen, puis de remonter de l’autre côté de la vallée. À la ferme Spitze, il est temps de faire une pause bien méritée. De là, le chemin emprunte la longue crête qui surplombe Eggersriet, offrant une vue panoramique. Puis l’itinéraire descend à travers des champs d’ail des ours jusqu’au pont Martinsbrücke. Là, les randonneurs empruntent le chemin de pèlerinage et il leur arrive de croiser des pèlerins lourdement chargés, arborant une longue barbe ou un visage hâlé. Les derniers mètres de dénivelé sont parcourus à travers champs, passant devant des fermes et des vaches. La dernière montée, courte mais raide, permet de retourner à Rehetobel. Une fois à la hauteur de Neuschwendi, les randonneurs aperçoivent le clocher de l’église de Rehetobel; plus que dix minutes avant de pouvoir trinquer à cette randonnée printanière.
Surplomber la vallée de la Töss au Hörnli N° 1942
Steg — Bauma • ZH

Surplomber la vallée de la Töss au Hörnli

Cette randonnée jusqu’au célèbre lieu d’excursion du Hörnli, qui est un paradis de la luge en hiver et un point de rencontre des randonneurs et vététistes en été, démarre au cœur de l’Oberland zurichois. La topographie de l’itinéraire est facile à décrire: une montée raide et courte, un sommet, puis une longue descente en douceur. La randonnée n’en est pas moins diversifiée. Entre Gfell et Höchstock, vers le milieu de la randonnée, on parcourt un tronçon assez long sur un revêtement dur. À partir de Steg, la montée est ardue; le sommet se mérite. Mais on est déjà récompensé en chemin, car la vue sur les Alpes se fait plus grandiose et fascinante à chaque pas. La dernière partie jusqu’au sommet se fait sur un chemin de randonnée de montagne balisé blanc-rouge-blanc, bien qu’il ne présente pas de difficulté particulière. Au Hörnli, le panorama époustouflant à 360 degrés fait oublier tous les efforts. Après un café revigorant à la terrasse du restaurant ou un pique-nique tiré du sac, on entame la descente. Les personnes qui ne dévalent pas la pente jusqu’à Steg avec une trottinette louée à l’auberge de montagne suivront les panneaux en direction de Gfell. Le chemin bien aménagé passe par d’étroits sentiers parsemés de racines, puis rejoint la route goudronnée vers Gfell. On la quitte rarement jusqu’à Sternenberg, mais le trafic motorisé est limité. Le tronçon suivant traverse des prairies verdoyantes, des cerisiers et des pommiers en fleurs, puis débouche sur une forêt dense. Au début du chemin, des bûcherons étaient à l’œuvre pour l’élargir. Peu après, il rétrécit toutefois et se faufile dans la forêt pour descendre jusqu’à Bauma. Avant de prendre le train pour rentrer chez soi, il vaut la peine de faire un détour par le hall de gare historique de Bauma, qui abrite des vielles locomotives en parfait état.
Autour du Lag da Pigniu N° 1921
Andiast, vigt — Pigniu • GR

Autour du Lag da Pigniu

Cette randonnée débute à Andiast, un charmant village de la région de Surselva. Avant le départ pour la marche, les gastronomes peuvent prendre des forces et ravir leurs papilles gustatives au restaurant Postigliun. Le chemin qui mène au lac artificiel traverse de beaux pâturages et des forêts rafraîchissantes. L’itinéraire longe une belle rivière, il est agréable de la contempler ainsi que les plantes et fleurs qui la bordent. Les 2 km qui précèdent l’arrivée au barrage sont plus difficiles, car la pente est plus raide et le chemin de forêt est plus accidenté. Au Lag da Pigniu, les montagnes qui l’entourent sont impressionnantes. Le bleu turquoise du lac joue avec l’émeraude des végétaux. A proximité du barrage, il y a une aire de pique-nique avec un foyer pour faire du feu. Un autre se situe à l’opposé du lac. Le sentier longeant le rivage est agréable et sécurisé. Dès que l’on se rapproche du bout de la vallée, on est impressionné par la hauteur des falaises qui entourent le lac. D’imposantes cascades déversent leur lot de fraicheur et de bruit en guise de démonstration de la puissance des éléments. Un chemin carrossable permet de terminer le tour du lac et de rejoindre le barrage qui compte deux particularités: une voie d’escalade avec prises artificielles et une fresque murale de l’artiste Martin Valär qui représente le maréchal russe Souvorov traversant le col de Panix alors qu’il s’enfuyait de l’armée des Français avec ses troupes, en 1799. Pour arriver au village de Pigniu, il suffit de suivre la route qui descend gentiment. Le village est pittoresque et les petites ruelles et les maisons sont enchanteresses. La petite église au centre du village est ravissante. En traversant le village, on arrive à l’arrêt du car postal.
En deux jours à la Geltenhütte N° 1994
Lauenensee • BE

En deux jours à la Geltenhütte

Les environs de la Geltenhütte sont un vaste terrain de jeu. On y trouve deux plaines alluviales propices à la baignade et aux loisirs et on peut s’approcher de plusieurs cascades. En automne, les enfants courageux décolleront les premiers glaçons. Il est conseillé de prendre son temps sur ce parcours et de faire la randonnée en deux jours. Elle part du lac de Lauenen près de Gstaad et suit constamment le Gältebach. Aucun risque de s’ennuyer: les cascades se suivent, une place de jeux succède à une aire de pique-nique et, dans la partie inférieure, il y a assez de bois pour faire des grillades. La randonnée franchit environ 600 mètres de dénivelé en deux étapes. Entre les deux se trouve l’Undere Feisseberg, une petite vallée plate au bout de laquelle jaillit l’imposante chute du Geltenschuss. La deuxième montée, surtout, est éprouvante pour les enfants, physiquement et techniquement. Dans le tiers supérieur, le tracé passe derrière une petite cascade, parfois asséchée. Les passages escarpés sont rares et les vues sur les montagnes alentour sont superbes. Le ruisseau est impressionnant car l’eau a profondément creusé la roche. Voici enfin le lieu où loger, la Geltenhütte du CAS, située dans un lieu magnifique et bien aménagée pour les familles.
Grotte fraîche dans le Val-de-Travers N° 1995
Les Sagnettes, bif. Charbonni — Couvet • NE

Grotte fraîche dans le Val-de-Travers

Souterraine, la «Glacière de Monlesi» dans le Val-de-Travers est un lieu fabuleux pour les enfants courageux. De la glace se forme en hiver quand l’air froid descend dans la grotte et fait geler l’eau qui s’infiltre dans la roche. En été, cet air froid ne peut pas s’échapper et la glace ne fond pas. L’entrée cachée de la glacière se situe dans un trou de 20 mètres de profondeur. On y accède par un sentier raide et une échelle. Dans la grotte, on marche sur une couche de dix mètres de glace en admirant des sculptures naturelles. Une lampe de poche, des vêtements longs et même des gants sont conseillés. Il fait sombre et froid, tout est glissant. De retour à la surface, on peut faire une belle grillade de cervelas dans les environs. Après avoir repris des forces, on descend jusqu’à la route par le même chemin qu’à l’aller, puis par des pâturages dégagés vers Couvet. Après une heure et demie environ, le chemin pénètre à nouveau dans la forêt. Un bout de chocolat permet aux enfants de se concentrer sur la partie raide qui suit, le «Corridor aux loups». L’étroit sentier passe sous un rocher en surplomb le long de la paroi et on tiendra les enfants en bas âge par la main. Le parcours se poursuit à travers la forêt jusqu’à la gare de Couvet.
Randonnée féerique le long d’un bisse N° 1996
Brand (Unterbäch) — Bürchen, Station • VS

Randonnée féerique le long d’un bisse

Les chemins longeant des bisses sont des endroits merveilleux pour les enfants et un classique pour les familles. On fabrique des petits bateaux, on met les pieds dans l’eau froide. L’Alte Suon, au-dessus d’Unterbäch, convient bien aux petits enfants car il n’y a presque pas de passages exposés. De la station de téléphérique d’Unterbäch, mieux vaut se rendre directement au télésiège qui mène à la Brandalp. Certes, la superbe aire de jeux aquatiques du village serait un bon prélude à la randonnée, mais il se peut qu’ensuite les enfants n’aient plus du tout envie de marcher. Le télésiège à deux places monte calmement à la Brandalp, où il faut encourager les enfants à grimper jusqu’au bisse. En haut, il est temps de bricoler les petits bateaux, à moins qu’on ne l’ait fait pendant le trajet. Outre l’équipement de randonnée, on a emporté bouchons de liège, élastiques et cure-dents. On peut aussi construire les embarcations sur place, avec des bouts d’écorce et des feuilles. Dans la région du Löübbach, il faut avoir le pied sûr à quelques endroits. On incite les enfants à la prudence ou on leur donne brièvement la main. Le but de l’excursion, Bürchen, est proche. On y trouve un petit magasin et des restaurants qui invitent à manger une glace bien méritée.
Randonnée vers le col du Klausen N° 1997
Urnerboden, Dorf — Linthal, Bergli • UR

Randonnée vers le col du Klausen

La randonnée débute à l’Urnerboden, le plus grand alpage de Suisse. Les amateurs de polars reconnaîtront les lieux de la première saison de la série télévisée «Wilder». Sur la première moitié, on longe le ruisseau Fätschbach, en ayant toujours sous les yeux, à gauche, l’étonnante chaîne des Jegerstöck. A la fin de l'automne, des flaques d’eau gelée donnent envie de faire craquer leur surface ou de jouer à la pétanque avec des cailloux. Par temps chaud, on peut barboter à certains endroits et faire des grillades. Après un court tronçon sur la route du col du Klausen, on monte par un sentier dans la forêt. Le sol couvert de verdure évoque une forêt enchantée. Il est souvent difficile de repérer le bon chemin, mais si les enfants s’improvisent détectives, ils le trouveront grâce au balisage. Le chemin traverse deux fois la route du col puis descend par de belles prairies. On a devant soi le panorama impressionnant d’une partie de la vallée de Glaris. Un détour par la cascade rugissante de Berglistüber est incontournable. Son chemin d’accès a été rénové grâce au prix d’encouragement Poste 2021. Vers la fin de l’automne, il vaut mieux faire le parcours dans le sens inverse, le haut plateau de l’Urnerboden n’étant au soleil qu’à partir de midi.
Vers les châteaux de Wartburg N° 1998
Aarburg-Oftringen — Olten • AG

Vers les châteaux de Wartburg

Lors de la conquête de l’Argovie par les Confédérés en 1415, les troupes bernoises pillèrent et incendièrent les deux châteaux de Wartburg. L’Alt-Wartburg tomba en ruines. Une chance pour les enfants, car ses murs invitent aujourd’hui à l’escalade. Deux cents mètres plus au nord trône le Neu-Wartburg, plus connu sous le nom de Sälischlössli. Cette ancienne tour de garde transformée au milieu du XIXe siècle, au style kitsch et historisant, abrite aujourd’hui un restaurant. Princesses et chevaliers y dégustent une glace et leur suite se régale du magnifique panorama à 360 degrés. La randonnée, qui débute à la gare d’Aarburg, mène en quelques minutes à la lisière de la forêt. D’ici, la vue s’étend sur l’imposante forteresse d’Aarburg, jusqu’aux sommets jurassiens. Une montée en pente douce permet de rejoindre le foyer à grillades du Wartburgwäldli. A mi-chemin de la randonnée, à la frontière entre Argovie et Soleure, apparaissent l’Alt-Wartburg et le Neu-Wartburg. La descente en contours vers le Müliloch se poursuit jusqu’au parc animalier de Mühletäli, domicile de cerfs, chèvres, moutons roux du Valais et adorables ratons laveurs. Il reste 30 minutes à pied par des zones d’habitation jusqu’à la gare d’Olten, mais on peut aussi monter dans un bus.
La crête de Wirzweligrat N° 1980
Grafenort — Wirzweli • NW

La crête de Wirzweligrat

Trois trajets en téléphérique en une seule randonnée. Voilà qui aide grandement à convaincre les enfants de partir en randonnée. D’autant plus que deux d’entre eux sont dotés de petites cabines qui leur garantiront des sensations fortes. La randonnée commence à Grafenort et longe le cours d’eau Engelberger Aa pendant une vingtaine de minutes. Les premières cabines mènent à Bielen, d’où les randonneurs peuvent admirer les parapentistes qui s’élancent dans les airs. La randonnée suit le flanc, parfois raide et majoritairement boisé, de la vallée en restant sur les hauteurs jusqu’à Hinterdiegisbalm et la station intermédiaire du second téléphérique. Les randonneurs l’empruntent pour rejoindre la station supérieure d’Oberalp. Pour les petits téléphériques, il est important de prévoir le montant exact en monnaie. Depuis Oberalp, le chemin grimpe à travers un pré pentu qui se prête parfaitement à une pause pique-nique pour profiter de la vue. Une fois en haut, l’itinéraire rejoint Gummenalp et les randonneurs qui le souhaitent peuvent redescendre à Wirzweli en cabine. Les autres peuvent continuer jusqu’à la croix qui se dresse sur le Gummen. Le chemin longe ensuite la crête de Wirzweligrat en traversant la forêt et n’est jamais exposé. Les plus courageux suivront le petit sentier de terre battue au point 1510 pour s’allonger et jeter prudemment un œil par-dessus la crête. Au bout de celle-ci débute une petite route d’alpage au revêtement naturel qui conduit à la station supérieure de Wirzweli. Les enfants peuvent alors grimper dans la cabine et profiter d’une dernière descente.