Propositions de randonnées • Suisse Rando Home

1664 entrées ont été trouvées
Grottes et bains dans le Simmental N° 1662
Oberwil i.S. — Weissenburg • BE

Grottes et bains dans le Simmental

De la gare d’Oberwil i.S., les randonneurs suivent les indications pour «Schnurreloch» et empruntent un chemin de gravier qui s’élève par des prairies. En regardant le sol de plus près, ils verront d’innombrables petits trous dans lesquels vivent des grillons. Si les marcheurs restent immobiles, les insectes sortent et prennent le soleil devant l’entrée. Le parcours monte toujours sur un chemin forestier. Il franchit le Wyssebächli puis suit la pente jusqu’aux rochers du Ramsberg. Au croisement, un peu plus loin, opter pour le sentier s’élevant sur la gauche, qui mène à trois petites grottes. Un foyer à grillades est installé près de celle du Zwärgliloch. Quant aux grottes de Schnurreloch et Mamilchloch, elles peuvent s’explorer à l’aide d’échelles et par un tunnel naturel, partiellement sécurisé par des cordes. Vieux vêtements et lampe conseillés! Les marcheurs poursuivent sur le chemin forestier jusqu’au pont suspendu et descendent l’escalier vers les gorges du Buuschebach. A Weissenburg, l’ancienne vie thermale est encore perceptible, même s’il ne reste que quelques ruines de l’imposant Grand Hôtel. La descente à Weissenburg passe par l’ancien sentier de promenade des curistes.
Jura neuchâtelois en fleurs N° 1663
Les Hauts-Geneveys • NE

Jura neuchâtelois en fleurs

Entre Les Hauts-Geneveys, le point de départ, et les prairies de La Grognerie, il faut franchir quelques mètres de dénivellation pour admirer la «splendeur jaune» que seule une agriculture durable peut faire naître. En mai, tout le sol de la forêt de sapins clairsemée, typique du Jura, se recouvre de narcisses jaunes. Le bulbe de la plante pénètre dans la terre grâce à ses racines lorsque le sol s’érode en surface et que la profondeur de croissance nécessaire est insuffisante. La floraison débute en mai et dure longtemps lorsque les températures sont fraîches. En bas, d’abord, puis sur les collines plus élevées. L’itinéraire monte jusqu’au col. Le sentier de randonnée pédestre officiel descend ensuite vers le nord jusqu’à la Petite Corbatière. Ceux qui veulent voir les champs de narcisses jaunes les plus luxuriants quittent ce chemin et franchissent la colline Derrière-Tête-de-Ran dans le sens longitudinal. Les randonneurs présents à la mi-mai, avant la période de haute floraison, auront peut-être droit au mariage des crocus bicolores et des narcisses jaunes. Depuis Tête-de-Ran, le sentier descend par la Côte de Travers dans la forêt jusqu’au point de départ.
Les cônes du Hegau N° 1711
Bohlingen, Ledergasse (D) • EU

Les cônes du Hegau

Dans les années 1920, Albertine Schuhmacher quitta sa patrie, espérant trouver son bonheur en Amérique. Elle revint rapidement après une déception amoureuse. Jusqu’à un âge avancé (plus de 90 ans), cette ermite ne cessa de gravir le Schienerberg, ce que commémore le circuit de randonnée «Albertine-Steig». Le point de départ et d’arrivée est l’arrêt de bus «Ledergasse» à Bohlingen, dans la partie sud du Hegau, en Allemagne. En prenant la direction de Stationenweg, le marcheur atteint le Heerenweg. Ensuite, le chemin continue à droite direction Worblingen, jusqu’au panneau indiquant «Albertine-Steig». Une légère montée en zigzag le long de la frontière verdoyante mène sur le Schienerberg. Pour ne pas perdre le nord, le randonneur peut s’aider des bornes. Nombre d’entre elles ont été posées en 1839 et portent l’inscription «CS» pour Canton de Schaffhouse, ou «GB» pour Grossherzogtum Baden (Grand-Duché de Bade). Autre particularité: durant la seconde partie de la randonnée, l’Allemagne se trouve au sud de la Suisse. Depuis le Herrentisch, à 680 mètres d’altitude, la vue s’ouvre sur les volcans coniques du Hegau, actifs il y a 14 millions d’années. Les randonneurs souhaitant se restaurer suivent la route qui descend légèrement et sortent de la forêt pour rejoindre la ferme Hofgut Oberwald. La famille Zimmermann y sert divers plats chauds et froids élaborés avec les produits du domaine. Sur le haut plateau, la randonnée passe devant le «Brandhof», l’ancienne maison d’Albertine. Que ce soit en sa qualité de figure mystique ou de porteuse d’espoir, Albertine est commémorée par cette descente abrupte retournant à Bohlingen par le Stationenweg.
Sörenberg vu d’en haut N° 1713
Sörenberg, Rothornbahn — Sörenberg, Hirsegg • LU

Sörenberg vu d’en haut

La marche débute à la station inférieure du téléphérique du Brienzer Rothorn. A l’approche du printemps, le soleil brille tôt le matin au-dessus du puissant verrou qui sépare le canton de Lucerne de l’Oberland bernois. La neige, encore solide, permet une belle virée en raquettes au moins jusqu’à fin mars. Le chemin balisé longe d’abord la piste de ski de fond, puis tourne à gauche et monte à la fromagerie d’alpage Schlacht (bataille en allemand), qui ne s’appelle pas ainsi sans raison: en 1380, les Obwaldiens attaquèrent les habitants d’Entlebuch et auraient même plongé son armailli dans du petit-lait chaud. L’itinéraire suit ensuite la piste de ski, puis tourne à gauche peu avant la station inférieure du télésiège Steinetli et monte en traversant un terrain ouvert jusqu’au Blattenegg (1635 m). Ce passage est féérique: la chaîne du Rothorn domine la vue pendant toute la montée et soudain, la vue s’ouvre sur le Hohgant et la Schrattenfluh. On descend par des marais encore cachés sous la neige. On traverse plusieurs pistes de ski de fond, mais les différents amateurs de sports d’hiver ne se dérangent pas. Les randonneurs en raquettes suivent une partie du chemin de randonnée hivernale jusqu’à l’auberge Salwideli. L’ancienne colonie de vacances au milieu du splendide paysage entre l’Emmental et Entlebuch est désormais un restaurant très prisé. Après une brève descente vers les maisons de vacances Wagliseiboden, la piste remonte jusqu’à l’alpage Schlund, traverse une cuvette puis passe par une crête à la vue panoramique stupéfiante. Enfin, une pente raide mène à la route principale et à l’arrêt du car postal «Sörenberg».
Dans le Waldemmental (LU) N° 1714
Flühli LU, Post • LU

Dans le Waldemmental (LU)

Le début de cette randonnée peut déjà s’avérer difficile pour certains: près de l’arrêt de bus à Flühli, le «Poscht-Beck» attire le randonneur avec ses gourmandises et, juste à côté, l’hôtel Kurhaus de style art nouveau, dans lequel Lénine installait ses maîtresses, l’invite à se restaurer. Ceux qui sont capables de résister à la tentation suivent les panneaux bleus «Kneipperlebnis», passent devant l’école, l’auberge Stutz et la maison richement décorée du couple d’artistes Hofer-Kröner, avant d’atteindre la charmante installation Kneipp au bord de l’étang Schwandalpweiher. Le chemin est préparé en hiver aussi et le bassin d’hydrothérapie reste ouvert pendant la saison froide pour les plus assidus. Ensuite, le chemin traverse des pâturages, dépasse une ferme magnifique pour rejoindre le ruisseau Rotbach. A Kragen, où la route se termine et est remplacée par un sentier, se trouvait jadis une station thermale. Elle était alimentée par une source de soufre qui se fait encore sentir plus loin dans la vallée. Le sentier devient de plus en plus étroit et il n’est pas recommandé de l’emprunter en cas de neige. Il passe devant une aire de grillades, puis serpente dans les gorges en suivant le cours d’eau. La première cascade et son belvédère sont déjà assez spectaculaires. Mais au fond de l’étroite cuvette, ça devient vraiment passionnant: entre les parois rocheuses montant à la verticale, un pont suspendu enjambe le ruisseau et la vue s’ouvre sur la chute d’eau. Le retour s’effectue d’abord sur le même chemin puis en suivant la petite route qui mène à la route principale. Le marcheur traverse cette dernière et suit la rivière Waldemme jusqu’au point de départ de la randonnée au fil de l’eau.
Sur la trace des Romains en Argovie N° 1708
Aarau — Baden Bahnhof • AG

Sur la trace des Romains en Argovie

Une randonnée tout en contrastes entre le béton abondamment présent et une nature préservée, de douces prairies et des collines escarpées, le passé et le présent. Elle débute à la gare d’Aarau, descend au bord de l’Aar et se poursuit jusqu’à Biberstein. Là, le chemin passe sur la rive gauche de la rivière et traverse le village. Il monte au Gatter, descend à Thalheim puis s’élève vers les ruines de Schenkenberg, où vécurent des membres de la noblesse puis, plus tard, les baillis bernois. Plus loin, le panneau indique la direction de Zeiher Homberg. L’itinéraire emprunte un certain temps le Chemin des crêtes du Jura n° 5 et descend le long des vignobles à Schinznach-Dorf. Il est alors difficile de se repérer, faute d’itinéraire balisé vers Schinznach-Bad. Le plus simple est de suivre la route principale du village, longer le cours d’eau Talbach à partir du giratoire et franchir l’Aar près de la centrale électrique de Wildegg-Brugg. La deuxième journée commence par remonter le temps. Au-dessus de Schinznach trône le château des Habsbourg. Le parcours mène d’abord en direction de Hausen puis descend à Windisch. Il traverse le parc de la clinique psychiatrique et les vestiges du camp romain de Vindonissa. De retour sur le Chemin des crêtes du Jura, les marcheurs passent sur la rive opposée de l’Aar, parviennent à Gebenstorf puis montent sur le Horn. D’ici, ils voient le château d’eau de la Suisse (Wasserschloss), où se rejoignent l’Aar, la Reuss et la Limmat. Ils descendent à Baden par le restaurant panoramique de Baldegg et longent la Limmat jusqu’au quartier des bains.
Sur les traces des Habsbourg N° 1709
Muri AG — Bremgarten AG • AG

Sur les traces des Habsbourg

Bien que l’itinéraire parte directement de la gare de Muri vers l’est, il faut absolument commencer par faire un détour dans l’autre direction, vers le village et le couvent, pour visiter l’église octogonale de style baroque construite entre 1694 et 1697. Le couvent et ses fondateurs, les Habsbourg, ont marqué le Freiamt de leur empreinte. La randonnée ne suit pas strictement les panneaux jaunes, mais aussi les indicateurs bruns du Freiämterweg. Après avoir visité l’église, les randonneurs retournent à la gare de Muri, empruntent le passage souterrain et continuent tout droit vers la rivière Bünz, qu’ils longent jusqu’au Murimoos, un ancien domaine agricole du couvent. Le chemin bifurque ici à droite vers le Hasliwald. Les marcheurs retrouvent les indicateurs jaunes du sentier s’élevant au Kapf, sur le Wagenrain, la crête orientale surplombant Muri, où se dresse une maison enchantée. Les moines se reposaient du quotidien dans cette auberge, propriété du couvent. Par la crête, puis à travers bois et champs, le parcours mène à Besenbüren et à la grotte de Lourdes dans la forêt. Juste après, il quitte à nouveau le sentier de randonnée balisé en jaune et suit le Freiämterweg. Ce dernier passe par la forêt jusqu’à Staffeln, traverse un quartier de villas puis suit la route principale. Le chemin monte d’abord vers l’école sur la droite puis descend par un sentier étroit et raide à Hermetschwil et à son couvent de femmes. Le chemin qui descend vers la Reuss part de la cour intérieure. Il faut suivre la rivière sur une courte distance vers l’amont, traverser le pont en bois puis longer la Reuss jusqu’à Bremgarten.
Le toboggan géant du Rosinli N° 1717
Kempten • ZH

Le toboggan géant du Rosinli

Le Rosinli, un belvédère surplombant le lac de Pfäffikon, est connu de plusieurs générations d’habitants de l’Oberland zurichois. La place de jeu voisine du restaurant compte en effet un toboggan géant, un «tape-cul», des balançoires et un carrousel. Les enfants aiment suivre le chemin qui monte au Rosinli et en descend, dans des ravins ombragés, le long de ruisseaux qui se prêtent si bien aux jeux. Le chemin choisi pour accéder au Rosinli passe par la gorge du ruisseau Walenbach. De la gare de Kempten, suivre la Mühlebühlstrasse vers Adetswil jusqu’au ruisseau Chämtnerbach, puis longer celui-ci vers l’amont jusqu’à une jardinerie. Là, «Rosinli» apparaît pour la première fois sur un indicateur en noir sur jaune. Les marcheurs rejoignent près de l’école de Walenbach le ruisseau du même nom puis entrent dans le ravin. Près des ruines du château de Kempten, deux ruisseaux se rejoignent. Suivre le cours d’eau de gauche. Le chemin traverse un bois, l’Egglenholz, et rejoint la ferme Egglen. Prudence sur le tronçon suivant, qui se parcourt sur la route. Après quelques mètres, tourner sur la Wabergstrasse. Les murs blancs du Rosinli sont visibles et le chemin de forêt qui s’y rend est proche. Le chemin du retour passe par le Kemptnertobel, ou gorge de l’Aabach. Derrière le restaurant, une branche du chemin part à Adetswil. Traverser le village en descendant vers l’Adetswilerstrasse, la suivre vers l’ouest sur 150 mètres en sortant du village. Le Kemptnertobel est accessible par la Tobelstrasse. Sur le chemin traversant le ravin se dressent des témoins des débuts de l’industrialisation, surtout des tours où était produit le courant pour les fabriques situées au-dessus du ravin. Les marcheurs arrivent à Kempten, près du moulin. En allant tout droit, ils rejoignent la jardinerie, où la boucle se referme.
Sur le Schnebelhorn N° 1716
Libingen — Wald ZH • ZH

Sur le Schnebelhorn

Plusieurs chemins mènent au Schnebelhorn. Culminant à 1291 mètres, la plus haute montagne du canton est un lieu d’excursion prisé: la vue sur le lac de Zurich, la vallée de la Töss et les Alpes est fantastique. Mais ce sont les Saint-Gallois qui jouissent d’une des plus belles montées: au départ de Libingen, dans le Toggenbourg, on gravit le sommet par la longue crête du Laubberg, en fleurs au printemps. Arrivé au Schnebelhorn, surprise: des flancs escarpés, des forêts et des ravins sont visibles de toutes parts. Est-ce vraiment le canton de Zurich? A la source de la Töss, ce dernier dévoile son côté sauvage. Il y a plus d’un siècle, le canton a acheté la totalité des fermes et du territoire pour y aménager 800 hectares de forêt. But: protéger la vallée des inondations. Les paysans, qui vivaient dans des conditions misérables, sont devenus gardes forestiers. En outre, une réserve naturelle a été créée pour garantir la survie des chamois, des grands tétras ainsi que de nombreuses fleurs et plantes rares. Pas étonnant que le lynx s’y complaise depuis bientôt 20 ans. La prochaine étape de la randonnée est la colline de Dägelschberg. La montée raide dans la forêt menant à Tössscheidi emprunte l’unique chemin de montagne blanc-rouge-blanc du canton. Certains passages sont sécurisés par des chaînes. L’expérience est encore plus impressionnante dans la montée vers Bruderegg, avec une vue plongeante sur les gorges de la Vordertöss. Le dernier point fort de la randonnée se présente une fois arrivé à Wolfsgrueb par Vorderhessen: la descente vers Wald par les gorges de Sagenraintobel, traversées par d’innombrables ponts.
Dans la vallée inférieure de la Töss N° 1718
Kollbrunn — Rämismühle-Zell • ZH

Dans la vallée inférieure de la Töss

Kollbrunn, dans l’arrière-pays de Winterthour, n’est pas forcément un endroit où l’on a envie de s’attarder. Et pourtant, avant de quitter le village en direction du Bäntal, pourquoi ne pas faire un détour par la Töss? En amont, une ancienne passerelle d’une zone alluviale s’ouvre lors de crues, ce qui lui évite d’être emportée par les eaux. Passer sur les deux planches installées de manière décalée dans l’eau représente un défi plutôt facile, qui est d’ailleurs le seul de cette courte randonnée entre Kollbrunn et Zell, consacrée à Paul Burkhard, le compositeur d’œuvres très connues des Alémaniques, comme le «Kleine Niederdorfoper» ou le «Schwarzer Hecht». Depuis la passerelle, suivre la rivière Töss vers l’amont, traverser la route principale et la voie ferrée pour rejoindre le chemin de randonnée du Bäntal en direction du cimetière. Il mène d’abord le long d’un sentier bordé de prairies puis disparaît dans la forêt printanière aux feuilles vert tendre. Le long du cours d’eau – par temps sec, le Bäntalbach est un tout petit ruisseau – le chemin monte dans la gorge jusqu’à la bifurcation vers Tüfels Chilen, dont le nom évoque une ancienne carrière de tuf. L’eau ruisselle sur le tuf couvert de mousse, faisant briller la couleur jaunâtre de la pierre et le vert des mousses. Une fois la gorge franchie apparaissent une plaine et les deux hameaux d’Oberlangenhard et d’Unterlangenhard. En suivant la lisière de la forêt sur la gauche, on parvient à un croisement en T, où le chemin bifurque sur la droite vers Oberlangenhard. Paul Burkhard y vécut de 1959 à sa mort, en 1977. D’ici, le sentier thématique créé en son honneur descend vers Zell, sur une pente raide. Ce bref passage est un peu difficile, mais bien sécurisé. En traversant le joli petit village de Zell, on rejoint la gare de Rämismühle-Zell.
La magie des Höllgrotten N° 1719
Neuägeri, Schmittli — Baar • ZG

La magie des Höllgrotten

Le grondement de la Lorze remplace rapidement celui de la semi-autoroute. Un large chemin bordé de petites cascades créées par les seuils de la rivière traverse le défilé boisé du Lorzentobel. Les panneaux du sentier «Industriepfad Lorze» expliquent l’importance de cette rivière pour la région. La liaison entre les communes de montagne et celles de la vallée avait autrefois gagné en importance avec l’industrialisation. Au milieu de l’itinéraire, trois ponts témoins de ce progrès semblent s’empiler. Leur construction remonte à différentes époques: un pont en bois de 1759, un viaduc voûté en pierres de 1910 et le nouvel édifice en béton datant de 1985. Les Höllgrotten ne sont plus très loin. Leur nom n’a aucun rapport avec les enfers. Il vient de «Hell», qui désignait la clairière toute proche. Mais les grottes ont été associées à des forces souterraines obscures dès leur découverte en 1863. Les Höllgrotten sont uniques au monde. Elles ont été façonnées en seulement 3000 ans, contrairement à d’autres grottes qui ont mis des millions d’années à se former. Sous terre, des lacs, des stalactites, des stalagmites et des racines d’arbres fossilisées multicolores grâce aux éclairages invitent les petits curieux à découvrir des créatures fantastiques dans les formations rocheuses. Il se dit même qu’un crocodile et une tortue y habiteraient. En été, la température n’atteint guère que 10 degrés. Des vêtements adaptés sont donc requis. Réputé pour ses plats de poissons, le Restaurant Höllgrotten offre la possibilité de se restaurer. En une heure environ, le Lorzenuferweg mène à la filature de la Lorze, autrefois la plus grande filature de coton suisse, puis à Baar.
Les pittoresques villages en pierre de l’Ossola N° 1720
Domodossola — Villadossola • EU

Les pittoresques villages en pierre de l’Ossola

Lorsque l’hiver semble s’éterniser en Suisse, sous la forme d’un printemps froid et gris, pourquoi ne pas faire une escapade d’un jour en Italie? Située à moins de deux heures de Berne en train, Domodossola est une ville débordante de soleil et d’activité. Après avoir dégusté un cappuccino onctueux sur la terrasse d’un bar du centre-ville, il est temps de mettre le cap sur la place Ettore Tibaldi, où démarre une randonnée attrayante à la découverte des pittoresques villages d’Anzuno, Tappia, Sogno et Varchignoli. L’itinéraire balisé en rouge et blanc offre, après 20 minutes de balade urbaine, une première attraction: le calvaire du Mont-Sacré («S.M. Calvario» sur les panneaux), classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Puis commence la randonnée à proprement parler, sous la forme d’un sentier muletier grimpant dans la forêt jusqu’au pittoresque hameau d’Anzuno. Les bancs et la table en bois installés à l’ombre d’un arbre à côté de l’église invitent à la pause. Après avoir traversé le ruisseau Riale d’Anzuno, le chemin s’enfile à nouveau sous le couvert des arbres, où il serpente en montant et en descendant jusqu’à Tappia puis Sogno, deux autres charmants vieux villages en pierre. Commence alors la descente vers Varchignoli – encore un petit bijou! - puis, dans un décor à la fois plus vert et ouvert, vers Boschetto. La dernière partie de l’itinéraire, qui rallie Villadossola, est asphaltée. Dans cette localité, il est conseillé de sauter dans le premier bus ou train en direction de Domodossola. Histoire d’avoir encore le temps, avant de rentrer en Suisse, de déguster une glace artisanale ou d’aller faire des emplettes dans un magasin d’alimentation.
Galm, commune des arbres N° 1721
Gurmels — Ulmiz • FR

Galm, commune des arbres

La forêt domaniale du Galm, entre Laupen et Morat, est unique: elle constitue une commune à part entière, peuplée d’animaux, de fleurs et d’arbres. Son secrétaire communal n’est autre que le garde forestier. Le domaine, qui abrite des hêtres tricentenaires, doit son statut unique à Napoléon. Ce dernier l’avait attribué au canton de Fribourg parce que les communes voisines l’exploitaient trop. La forêt majestueuse et calme vaut le détour. Son importance historique accompagne chaque foulée. Un sentier mène aux chênes les plus anciens et les plus caractéristiques. Le circuit s’intègre parfaitement à une randonnée de Gurmels à Ulmiz. Peu après la sortie du village, le chemin rejoint la Bibera, un ruisseau qui doit son nom au maître des lieux, le castor («Biber» en allemand). Ce dernier se plaît dans le cours d’eau revitalisé. On entrevoit ses barrages et les troncs rongés sur les berges. À Liebistorf, l’itinéraire s’éloigne de la Bibera pour monter jusqu’à la forêt du Galm. Empruntant des chemins tour à tour larges ou étroits, il s’enfonce entre les arbres jusqu’à un panneau blanc avec une fée colorée. C’est Galmeline, la fée qui guide les randonneurs sur le sentier de la forêt. Il n’est pas toujours aisé de la suivre sans perdre de vue l’étroit sentier, mais les lieux qu’elle fait découvrir sont magiques. De retour sur le chemin de randonnée, on atteint bientôt la cabane du Galm et sa grande aire de grillade. Il ne reste plus qu’à parcourir durant une bonne heure de larges chemins forestiers pour atteindre Ulmiz, un village tout aussi petit et calme que Gurmels, départ de la randonnée.
Val-de-Travers: chemin des contrebandiers N° 1773
La Brévine — Môtiers • NE

Val-de-Travers: chemin des contrebandiers

Le chemin était déjà connu au Moyen Âge. Il menait de l’abbaye de Môtiers à Montbenoît, en France voisine. Le chemin entre les deux abbayes était emprunté par les moines, mais aussi par les marchands de sel et même par les contrebandiers. La Vy aux Moines, tel est son nom, a pris une importance nouvelle durant la Réforme: elle a permis aux moines poursuivis de fuir. Aujourd’hui, c’est un chemin de randonnée prisé. Il traverse une forêt féérique et sauvage qui semble sortie du passé et à l’extrémité de laquelle attend même une fée verte. Cette randonnée de près de quatre heures ne présente pas de difficultés techniques et débute à La Brévine. Ce lieu situé dans une vallée d’altitude est connu pour être la «Sibérie de la Suisse». En hiver, les températures peuvent atteindre -30 degrés Celsius. En été, le lac des Taillères invite à la baignade. Depuis la rive sud du lac, on monte en direction de Cotards-Dessus. La forêt idyllique est luxuriante de verdure et couverte de mousse et de fougères. Au sommet de La Citadelle, la vue s’étend sur les Alpes et le Jura. De l’autre côté de la vallée, histoire et légendes attendent le randonneur. Le chemin passe devant le Tilleul des Catholiques, un arbre vieux de 500 ans dans le creux duquel se cachent une statue de Marie, un pot de miel et une bougie. La fée verte attend ensuite les personnes intéressées à Môtiers, la patrie de l’absinthe. Une exposition permanente dans l’historique séchoir à absinthe de Boveresse dévoile tous les secrets de ce breuvage légendaire. Les quinze kilomètres parcourus peuvent être célébrés avec un verre d’absinthe ou d’eau fraîche dans la jolie bourgade de Môtiers.
Aux sources de la Venoge N° 1730
L'Isle • VD

Aux sources de la Venoge

Célébrée en 1954 par le poète vaudois Jean Villard (dit Gilles), la Venoge trouve sa source dans le charmant village de L’Isle (VD). Ou plutôt faudrait-il dire «ses sources», puisque cette petite rivière longue de 38 km – elle se jette ensuite dans le lac Léman – en compte pas moins de six sur le territoire de la commune. Les deux plus importantes d’entre elles, nommées Le Chauderon et Le Puits, font l’objet d’une agréable balade. Depuis le parc de l’élégant château de l’Isle, l’itinéraire traverse le village et rejoint rapidement la source principale du Chauderon. Il s’agit en fait d’une résurgence, terme géologique désignant la sortie à l’air libre d’une rivière souterraine. Le phénomène est particulièrement marqué lors de la fonte des neiges ou après de fortes pluies. Dans le bassin ainsi formé, le point d’arrivée du courant est alors bien visible et fait de cet endroit pittoresque une véritable curiosité naturelle. Le sentier longe ensuite la forêt pour rejoindre Le Puits, une autre résurgence faisant office – en période de crue uniquement – de débordement du Chauderon. Même en période d’assèchement, l’examen extérieur de la cavité justifie pleinement une visite. A quelques mètres en aval, un modeste barrage repose à l’ombre des arbres. Probablement construit au temps de l’Empire romain, il dirigeait l’écoulement d’eau dans des canaux secondaires, à des fins d’irrigation. La promenade se termine en revenant sur ses pas jusqu’au Chauderon, puis en suivant la partie canalisée de la Venoge.
Sur les versants du Doubs N° 1729
Le Noirmont • JU

Sur les versants du Doubs

A quelque 1000 mètres d’altitude, le haut plateau des Franches Montagnes côtoie le versant abrupt de la vallée du Doubs, frontière naturelle entre la Suisse et la France. Une grande boucle pédestre, au départ de la commune du Noirmont, permet d’y arpenter les deux chemins de montagne – balisés en blanc et rouge – que compte le canton du Jura, tout en profitant de quelques curiosités géologiques typiques des régions karstiques. A la descente, le sentier zigzague à l’ombre des arbres jusqu’à l’imposant abri sous roche de Blanche-Eglise, creusé au cours des millénaires par l’érosion de la roche calcaire. La Réserve forestière du Theusseret, où toute exploitation est interdite depuis 1992, accueille ensuite le randonneur avec plusieurs panneaux informatifs. A partir du barrage du même nom, exploité jadis par l’une des premières usines hydroélectriques du pays (en service de 1892 à 1972), l’itinéraire longe alors le cours habituellement paisible du Doubs. Peu avant La Bouège, il est temps d’entamer la remontée vers le haut plateau via l’escarpé «sentier du facteur», jalonné çà et là d’échelles et d’escaliers métalliques pour faciliter la progression. A l’approche du lieu-dit La Seigne aux Femmes, un détour par le sud-ouest offre l’occasion d’observer un bel alignement de dolines (ou emposieux) de différentes tailles. La présence de ces dépressions circulaires parfois impressionnantes s’explique le plus souvent par l’effondrement de cavités sous-jacentes, causé par la dissolution progressive des calcaires de surface.
Voyage dans le temps en Valais N° 1774
Anzère — Botyre • VS

Voyage dans le temps en Valais

Ils étaient autrefois garants de la vie des paysans valaisans. Aujourd’hui, ils constituent un pan de l’histoire du canton et une attraction touristique appréciée: les bisses, ces canaux d’irrigation de montagne, font partie du Valais au même titre que le Cervin. Pour faire venir de l’eau des lointains ruisseaux de glacier jusque dans les prés et les champs, les paysans ont construit il y a des siècles des conduites d’eau en bois et en pierre de plusieurs kilomètres de long, au-dessus de gorges et de falaises vertigineuses. Certaines ne sont aujourd’hui plus que ruines, mais d’autres sont encore en état. Elles offrent parfois aux randonneurs des chemins aventureux à travers des paysages spectaculaires avec vue sur les sommets des Alpes valaisannes. Le Bisse de Sion est particulièrement recommandé. La randonnée mène d’Anzère à Botyre en près de quatre heures, parfois en suivant le «Chemin du musée», un chemin de randonnée balisé qui relie les bisses de Sion et de Bitailla. Des panneaux didactiques le long du chemin donnent des informations sur les canaux d’irrigation. Par exemple, que le Bisse de Bitailla a été construit au Moyen Âge déjà. Au cours de la randonnée, on voit plusieurs écluses et systèmes qui permett(ai)ent de répartir l’eau et de l’acheminer vers les différents villages. Il est impressionnant de penser que ces constructions vieilles parfois de 500 ans fonctionnent encore aujourd’hui. La randonnée se termine dans le petit village de Botyre. Ici, une visite au Musée des Bisses s’impose. Les quatre étages de cette maison du XVIIe siècle joliment rénovée sont l’occasion d’en apprendre davantage sur les canaux historiques, du temps des Romains à nos jours.
De Châtillon à Moutier par les plis du Jura N° 1624
Châtillon JU — Moutier • JU

De Châtillon à Moutier par les plis du Jura

Heureusement, les structures politiques n’ont aucune influence sur les paysages et les plaisirs de la randonnée. Bientôt, une deuxième votation décidera de l’appartenance de Moutier: Berne ou le Jura? Peu importe le résultat: les randonneurs savent que les frontières existent avant tout dans les têtes et qu’ils peuvent, dans tous les cas, se réjouir d’une journée palpitante. Plusieurs restaurants aux horaires souvent irréguliers invitent à se restaurer. Mieux vaut donc appeler en amont si l’on ne veut pas risquer de se trouver devant des portes closes, la faim au ventre. Le chemin quitte Châtillon (JU) au sud et traverse des gorges boisées sur une route d’alpage jusque dans une vaste cuvette parsemée de prés. Après un autre pan de forêt, il contourne une crête, laissant apparaître les petites maisons de vacances de La Montagne, flanquées sur le versant de façon presque surréaliste. La randonnée se poursuit sur un sentier étroit à travers une forêt dense et des hautes herbes. L’itinéraire suit plusieurs crêtes et hautes vallées bordées d’arbres, offrant un tableau idyllique de pâturages ou de haies. Parfois, les chemins à travers les prairies sont à peine visibles, c’est pourquoi il faut être attentif aux marquages, en partie très espacés. Jeter de temps à autre un œil sur la carte ne peut pas faire de mal, surtout en dessous des Arsattes pour ne pas se perdre en lisière des forêts et dans les prés. Une fois arrivé dans la forêt qui surplombe Moutier, ce n’est plus un problème. Le Stand offre un bel emplacement pour des grillades, puis le chemin contourne la petite ville par le haut avant de rejoindre la gare par l’est.
Sur les flancs du Moléson N° 1612
Plan-Francey — Neirivue • FR

Sur les flancs du Moléson

La randonnée débute à Plan-Francey (1518 m) au pied du Moléson, roi des sommets fribourgeois dominant Gruyères et son château. A flanc de coteau, l’itinéraire débute par le sentier botanique et ses 150 espèces de la flore préalpine jusqu’au chalet d’alpage du Gros-Moléson. Le parcours en balcon sinue, descend et monte sur une crête pour arriver à La Vudalla. Modeste sentinelle au chevet du Moléson, cette pointe fut autrefois une piste de ski réputée. Les installations ont été démontées, mais ses pentes raides au nord sont encore prisées par les amateurs de ski de randonnée. Le point de vue à 360 degrés sur la Gruyère est magnifique, mais il faut songer à descendre les près de 1000 m de dénivelé vers Neirivue. Après un passage en forêt, le randonneur arrive sur l’alpage des Dovalles dans une clairière bien pentue. De ce chalet, une route carrossable permet de gagner le village de Neirivue. Ce versant adroit de l’Intyamon, partiellement boisé, sec et ensoleillé, est considéré comme un site important pour la biodiversité, avec une flore et une faune particulièrement riches. Avant d’entrer dans le village, le sentier passe à proximité d’une pisciculture productrice de truites réputées. L’installation est alimentée par une eau de source jaillissant juste au-dessus du village après avoir suivi quelque 7 km de réseaux karstiques souterrains (depuis la vallée de l’Hongrin au sud-ouest). Le village de Neirivue a été presque entièrement détruit par un incendie en 1904. Reconstruit, il a connu au 20e siècle un essor avec les industries du bois et du textile qui font encore en partie son tissu artisanal.
Sur les traces des Walser dans le Prättigau N° 1692
St. Antönien, Rüti • GR

Sur les traces des Walser dans le Prättigau

De nombreux villages et vallées des Grisons tirent leurs origines de la colonisation des Walser. St. Antönien, à 1450 m d’altitude, est un village Walser typique. Niché au milieu de magnifiques montagnes, le hameau est le point de départ de nombreux parcours d’escalade et de randonnées. Celle jusqu’au lac de Partnun commence à l’arrêt de bus «Rüti». On prend ensuite la direction du nord, vers l’intérieur de la vallée, sur la route d’alpage. Très vite, on aperçoit un panneau portant l’inscription «Partnun» pointant vers le chemin à gauche. Avec le remarquable Schijenflue toujours en vue, on traverse des pâturages et des forêts clairsemées avant d’arriver à Alp Carschina Untersäss, puis à la chapelle de Heinzen à St. Antönien. Celle-ci vaut le détour! Le chemin devient ensuite plus raide jusqu’à l’auberge Alpenrösli à Partnun. Après une demi-heure et 150 m de dénivelé, on atteint le lac cristallin de Partnun. Des places de grillade et deux bateaux à rames invitent à faire une halte. L’Autriche voisine se situant juste derrière les montagnes, il n’est pas étonnant que les chemins de contrebandiers soient nombreux. Puisqu’on y est, un tour du lac s’impose avant d’emprunter le chemin du retour. Après une montée et un petit détour par Partnunstafel et l’auberge Sulzfluh, on redescend en direction de St. Antönien. Le chemin du retour, identique à l’aller à partir d’Äbi, permet d’admirer la vallée sous un autre angle. Si l’on a encore un peu d’énergie, on peut marcher jusqu’au centre du village avec ses vieilles maisons et son église datant de 500 ans pour profiter de l’ambiance chaleureuse.
De Liestal à Rheinfelden N° 1656
Liestal — Rheinfelden • BL

De Liestal à Rheinfelden

Le Baselbiet, nom donné à la campagne bâloise, est joliment vallonné. Le point culminant du demi-canton se situe à 1139 mètres, tandis que celui de Liestal, chef-lieu de Bâle-Campagne, se trouve bien plus bas, à 636 mètres. Il s’agit du faîte de la tour panoramique du Schleifenberg, but intermédiaire de la randonnée, que l’on voit déjà depuis la gare. L’itinéraire traverse la vieille ville et des quartiers d’habitation en s’élevant d’abord dans la forêt puis, de façon modérée mais constante, au bord d’une falaise abrupte jusqu’au restaurant de montagne du Schleifenberg. Des percées entre les arbres offrent de premières vues plongeantes sur la plaine. La montée au sommet de la tour panoramique, construction en acier datant de 1891, permet d’avoir une vue totalement dégagée. De la plateforme supérieure, à 30 mètres de haut, on voit par temps clair la Forêt-Noire, les Vosges et la chaîne des Alpes. La descente s’effectue sur une large route forestière en gravier vers le Stächpalmenhegli puis mène par Hersberg à Blauenrain. Les marcheurs découvrent alors l’ancien couvent d’Olsberg bâti dans le vallon de la rivière Violenbach, un site superbe où les prés au doux relief sont couverts d’innombrables arbres fruitiers. L’ancien couvent de cisterciennes abrite une école spécialisée. Derrière les bâtisses médiévales apparaissent au loin des immeubles de haute taille de la ville de Bâle. Un sentier forestier en légère pente descend près du village de Magden. L’itinéraire, en longeant le cours d’eau Magdenerbach, se dirige vers Rheinfelden. Cette cité fondée par les Zähringen est un site d’importance nationale. Les objectifs urbanistiques bien pensés par la ville lui ont valu le prix Wakker, décerné par Patrimoine suisse.
De Klosters à l’Alp Garfiun N° 1657
Klosters Platz • GR

De Klosters à l’Alp Garfiun

À l’est du village de Klosters s’ouvre la vallée de la jeune Landquart. Le torrent a déjà effectué un fougueux voyage depuis le massif de la Silvretta, sur une grande dénivellation, et serpente maintenant au fond de la large vallée. Si la partie arrière de celle-ci n’est pas habitée en hiver, le restaurant de montagne de l’Alp Garfiun, lui, est ouvert. On y accède en suivant un beau chemin de randonnée hivernale. La première partie du parcours mène directement de Klosters Platz, le long de la Landquart, en direction du quartier d’Äuja. De Bündelti, il passe un peu plus haut, à travers champs, en contrebas des maisons de Monbiel, avant de rejoindre la route plus à l’est du petit village Walser. Les randonneurs peuvent éviter de marcher sur ce premier tronçon en empruntant le car postal, au départ de Klosters, jusqu’au terminus Monbiel/Parkplatz. À partir de Monbiel, les véhicules motorisés ont l’interdiction de circuler mais, en hiver, les calèches ont la voie libre. Il n’est pas nécessaire de suivre cette route à l’aller puisque l’itinéraire de randonnée se divise en deux branches, à un kilomètre de Monbiel. Il est conseillé d’emprunter le chemin damé qui monte au hameau de Schwendi puis rejoint ensuite, à une altitude plus élevée, l’Alp Garfiun par le Pardenner Boden. Bien ensoleillé, il offre une belle vue sur l’extrémité de la vallée. Au retour, on peut par contre opter pour la route, qui passe près du lit de la rivière Landquart. Vu que le proche sommet du Gatschieferspitz cache le soleil presque toute la journée jusqu’à fin février, le paysage y est beaucoup plus hivernal et féérique.
Tour en raquettes au Mont Pèlerin N° 1658
Stn. Mont Pèlerin • VD

Tour en raquettes au Mont Pèlerin

Si le Mont Pèlerin ne culmine qu’à un peu plus de 1000 mètres, sa magnifique position au-dessus du lac Léman fait de cette élévation chère aux habitants de Vevey une vraie montagne. L’hiver, deux itinéraires en boucle, balisés pour les raquettes à neige, se combinent à merveille le temps d’une journée. Depuis la station supérieure du funiculaire, suivre d’abord le parcours de randonnée classique, signalé en jaune, jusqu’à la forêt. La petite route enneigée mène ensuite à la clairière de Mivy, où débute le circuit de raquettes proprement dit. La plus longue des deux boucles porte le numéro 1. Le parcours 2 la rejoint sur sa partie nord, au lieu-dit Pré de Joux. Ceux qui, après trois heures, estiment avoir suffisamment marché, empruntent ici la voie de gauche qui monte jusqu’à la cabane de La Mollie. Il est pourtant conseillé de faire une boucle supplémentaire et de choisir le chemin qui mène à plat vers la droite. En contrebas du lieu-dit La Maison Blanche, on rejoint un cours d’eau puis, dans la forêt, la clairière du Bois-de-Ban. Après une pente raide, on atteint le sommet du Mont Chesau. La vue sur le lac Léman et les Alpes savoyardes y est magnifique. La descente, en pente douce, passe par le hameau de Chesau en direction de La Mollie. Il faut ensuite remonter légèrement, par un grand arc de cercle, vers le Pré de la Demoiselle. L’itinéraire traverse souvent la forêt, mais des passages sur un terrain dégagé permettent d’admirer plusieurs fois la vue sur le canton de Fribourg tout proche et le bassin lémanique. La même petite route qu’à l’aller, passant par Mivy, ramène les marcheurs à la station supérieure du Mont Pèlerin.
Au sommet du Monte Caslano N° 1660
Caslano stazione — Magliaso • TI

Au sommet du Monte Caslano

Aussi nommés roses de Noël, les ellébores noirs sauvages fleurissent souvent dès la fin de décembre et offrent leurs belles fleurs blanches lumineuses aux regards jusqu’en mars. En Suisse, ces plantes ne poussent que dans le sud du Tessin. Le Monte Caslano, que les habitants de la région nomment Sassalto, est l’un des sites où elles sont largement présentes. Le gros rocher boisé se dresse telle une immense bosse au bord de la plaine alluviale du Malcantone. Il ne culmine qu’à 250 mètres d’altitude, mais ses pentes parfois raides, ses roches et ses étroits sentiers lui confèrent un caractère montagnard. En général, son ascension ne pose aucun problème, à moins que la région ne soit exceptionnellement recouverte d’une importante couche de neige. En hiver, les marches d’approche et de retour sont un peu pénibles: en l’absence de bateaux à cette saison, le trajet sur un revêtement dur est plus long. La jolie partie ancienne du village de Caslano se situe au pied de la montagne. La montée vers la croupe sommitale s’effectue sur un demi-cercle par le versant sud. En haut, une petite chapelle a été érigée au bord d’une falaise. La vue sur le lac et la région du Sottoceneri est grandiose. Du versant occidental du Sassalto, une descente brève mais raide traverse une forêt de feuillus et de palmiers vers Torrazza, un petit village construit à l’endroit où le lac de Lugano est le plus étroit. Etant donné sa faible largeur, il pourrait passer ici pour une rivière. De l’autre côté de l’eau se trouve le village voisin, déjà italien, de Lavena. On peut faire un signe de la main aux passants qui se promènent le long de la rive, à l’étranger. De retour à Caslano, on emprunte un itinéraire le long de la rive qui mène au hameau de Piatta par une petite route, puis par un charmant chemin.