Randonner dans l'Oberland bernois • Suisse Rando Home

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Vallée de Lauterbrunnen N° 1986
Mürren BLM — Stechelberg, Hotel • BE

Vallée de Lauterbrunnen

Cette randonnée de deux jours plaira à ceux qui aiment regarder derrière eux et voir ce qu’ils ont accompli. Gimmelwald, le premier jour, et l’hôtel Obersteinberg, le deuxième jour, sont presque toujours visibles. Mais la vue n’est pas en reste, avec le Schilthorn et les sommets entourant le cirque glaciaire de Schmadri. Après le trajet en téléphérique à Gimmelwald, suivre la route naturelle dans le Sefinental, traverser le pont et gravir une forte pente dans le Busenwald. Le chemin est techniquement facile, mais physiquement exigeant. A la limite de la forêt, la montée est achevée. Il est possible d’aller encore au Tanzbödeli pour profiter d’une vue fantastique. On passe ensuite par une paroi rocheuse raide où il ne faut pas souffrir du vertige. On voit bientôt l’hôtel Obersteinberg en contrebas. Il n’y a pas d’électricité, le repas se fait à la lumière romantique des bougies. Le deuxième jour, les marcheurs pénètrent dans la vallée, passent près de grands rochers, dans des prairies et longent le ruisseau Tschingel-Litschina. Voici le petit lac d’Oberhore, puis le large lit du ruisseau Chrummbach. On peut faire une halte aux deux endroits avant de rejoindre la moraine de l’Oberhore puis la marge proglaciaire du glacier du Breithorn, qui s’est beaucoup retiré et dont la porte est loin en arrière. Si l’on s’y rend, attention aux chutes de pierres sur les bords. Reste à choisir si l’on veut encore monter à la petite cabane Schmadri non gardiennée ou descendre par le long chemin du retour, d’abord agréablement puis de plus en plus abruptement, sur 1200 mètres.
Tout là-haut vers la Gelmerhütte N° 1990
Gelmersee — Handegg, Kunzentännlein • BE

Tout là-haut vers la Gelmerhütte

Le Gelmerbahn est considéré comme le funiculaire ouvert le plus raide d’Europe, d’une déclivité maximale de 106%. Il mène en douze minutes de Handegg, à 1412 mètres, au Gelmersee, à 1860 mètres. Par moments, on a presque l’impression de se trouver en surplomb. Lors des belles journées d'été, le funiculaire affiche souvent complet. Le Gelmersee est un magnifique lac de barrage aux eaux turquoise scintillantes, entouré de parois rocheuses abruptes. Un éboulement s’y est produit en 2017 et a blessé plusieurs randonneurs. Depuis, il ne s’est plus rien passé, mais il ne faut pas s’arrêter dans certaines zones balisées. En outre, des explosions de sécurité sont régulièrement effectuées. Le chemin qui contourne le lac est fréquenté par de nombreux touristes en baskets qui ne sont pas des habitués de la randonnée, mais si l’on emprunte le sentier escarpé en direction de la cabane Gelmerhütte à Undrist Diechter, il y a nettement moins de monde. La montée est raide, on garde une vue magnifique sur le lac, qui paraît de plus en plus petit. On se dirige vers une petite crête, d’où l’on aperçoit la Gelmerhütte, située 150 mètres plus haut. Après avoir repris des forces à la cabane, on descend par le même chemin, en contournant le lac de manière spectaculaire, jusqu’au mur de barrage. On jette ici un dernier coup d’œil derrière soi avant d’emprunter le chemin raide, mais beau, vers Chüenzentennlen, où se trouvent un parking et un arrêt de car postal.
Le Hasliberg sous un autre jour N° 1989
Bidmi — Hasliberg Hohfluh, Privatklinik • BE

Le Hasliberg sous un autre jour

C’est l’une de ces randonnées familiales qui ne laissent pas l’occasion aux enfants de s’ennuyer. Elle est agréablement courte et ne comporte presque que des descentes, de sorte que même les plus petits la parcourent sans problème. Ensuite, plusieurs points forts font battre le cœur des enfants, loin de tous les sentiers thématiques du Hasliberg qui regorgent de monde, surtout pendant les beaux week-ends d’été. Une randonnée familiale digne de ce nom implique un trajet en téléphérique. La télécabine s’élance de Reuti et rejoint la station intermédiaire de Bidmi, où l’on passe devant le petit lac de Bidmi. Après avoir traversé une prairie fleurie offrant une belle vue sur la vallée, on arrive au-dessus de Wasserwendi dans une petite forêt escarpée comportant quelques gros blocs erratiques qui donnent tout de suite envie aux enfants de grimper et de sauter. Le parcours se poursuit sur des chemins ruraux et passe plusieurs fois près de ruisseaux si petits que les enfants les traverseront sûrement en sautant. Après une descente courte mais raide, on rejoint un petit lac près de Twing, idéal pour se rafraîchir lors des chaudes journées d’été. Les tritons et les jeunes grenouilles qui y nagent ne peuvent que plaire aux petits explorateurs. Une fois que l’on s’est suffisamment reposé, on poursuit sur un itinéraire agréablement plat jusqu’à Biitiflüö, où un site à grillades protégé, doté de bancs et entouré de nombreuses pierres à escalader, invite à une longue pause. La descente raide jusqu’à la clinique Hasliberg passe une nouvelle fois devant des formations rocheuses fascinantes et un petit lac.
Entre l’Emmental et l’Oberland bernois N° 1964
Eriz, Säge • BE

Entre l’Emmental et l’Oberland bernois

Eriz: station terminus pour les bus et le trafic privé. Les marcheurs ne sont pas seuls ici, mais on est loin des grands flux touristiques. L’itinéraire débute sur une brève route asphaltée accédant à une ferme. Le chemin traverse une forêt offrant des endroits agréables pour des haltes et mène au Rotmoos, une réserve naturelle et un paysage marécageux issu de la forêt de conifères. Avec beaucoup de chance, on verra ici le grand tétras, aujourd’hui rare, qui habite de vastes territoires et des clairières préservées, ou des fleurs et des plantes particulières comme le trèfle d’eau ou le droséra. Jusqu’au Hängst, le tintement des cloches des animaux de pâturage est présent puis se transforme en sons plus doux, ceux d’un carillon éolien d’une jolie ferme sur le chemin. Lors de la descente vers le Bödeli, d’imposants conifères bordent le chemin. Après avoir traversé la route, on entend nettement la rivière Zulg. Ici commence un sentier d’énigmes qui pose d’épineuses questions sur la région. Attention: en cherchant la bonne réponse, on risque de manquer l’accueillant site de grillades au bord de la rivière. Une pause avant l’arrivée est de mise pour reprendre des forces avant la dernière partie.
Parcours de raquettes au Niederhorn N° 1938
Beatenberg Vorsass — Habkern, Post • BE

Parcours de raquettes au Niederhorn

On dit qu’il s’agit du plus long parcours en raquettes balisé du canton de Berne. Long, il l’est, vu ses 18 km, mais c’est aussi l’un des plus beaux. Un funiculaire depuis Beatenbucht, puis une télécabine pulsée à cabines groupées depuis Beatenberg permettent d’atteindre le point de départ de Beatenberg Vorsass, où lugeurs, skieurs et randonneurs se retrouvent au restaurant. Chacun suit brièvement le même chemin préparé, puis les itinéraires se séparent à Flösch. Le parcours de raquettes traverse la forêt de pins clairsemée, passe par Oberburgfeld puis la Chüematte, où, les week-ends de beau temps, on admire depuis la buvette l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Un premier raccourci permet de rejoindre Waldegg/Beatenberg. L’itinéraire s’élève ensuite vers l’alpage isolé d’Oberberg, au Gemmenalphorn. A cet endroit, les randonneurs en raquettes sont souvent proches de la limite de la forêt, où le tétras-lyre se sent à l’aise. Il est déconseillé de quitter l’itinéraire balisé par égard pour la faune sauvage. Le chemin monte sur la crête, d’où la vue sur le Justistal et le Sibe Hängste est magnifique. Les roches calcaires de la crête tombent abruptement vers l’Emmental. De l’autre côté, celui de l’Oberland bernois, le relief calcaire plus doux forme l’immense Alp Seefeld. L’itinéraire traverse par Vorders-, Mittlers- et Hinders Seefeld un fascinant paysage de marais jusqu’au col de Grüeneberg. A Hinders Seefeld, un second raccourci mène à Habkern. Vient alors la descente le long de la route jusqu’à Habkern. Les épicéas poussent ici de manière très régulière vers le ciel: une bonne matière première pour la scierie du village. L’entreprise familiale Bernatone fabrique ses cors des Alpes à partir des plus belles pièces. Difficile de trouver ailleurs un bois de résonance d’une telle qualité.
Calme plat dans le Gadmertal N° 1939
Nessental, Schwendi — Gadmen, Obermaad • BE

Calme plat dans le Gadmertal

La vallée de Gadmen, dans l’Oberland bernois, est une destination de randonnée principalement estivale. Mais l’hiver, la vallée enneigée vaut aussi le détour, idéalement dès janvier, lorsque le soleil brille plus longtemps. La vallée compte trois chemins de randonnée hivernale balisés et cette randonnée emprunte deux d’entre eux. Celui qui relie Fuhren à Obermad court, principalement à plat et au soleil, au pied de la chaîne de montagnes Gadmerflüö, souvent appelée les Dolomites de Gadmen. Le nom de «Gadmen» vient du vieux haut allemand gadum, qui signifie grange. Et en effet, celles-ci sont nombreuses dans le coin. La vallée étant régulièrement touchée par des avalanches, il est important de ne pas quitter le chemin balisé. La route du col historique datant de 1811, qui est déneigée pour permettre aux habitants de sortir de chez eux, fait exception. Départ de «Nessental, Schwendi», où il est d’ailleurs aussi possible de passer la nuit dans les roulottes aménagées du B&B Evergrin. La petite route longe le cours d’eau Gadmerwasser avant de grimper peu avant la station inférieure du téléphérique Triftbahn et rejoint le palier de Schaftelen par des virages en épingle. Ici, les crampons et les bâtons peuvent s’avérer utiles. Bientôt, les randonneurs atteignent Fuhren, au fond de la vallée, où une petite cascade gelée les attend au bord du chemin. Le calme qui y règne est relaxant: le col du Susten étant fermé en hiver, le vrombissement des motos ne se fait pas entendre dans la vallée. Que c’est agréable!
Le versant ensoleillé de Grindelwald N° 1923
Bussalp — Grindelwald, Mühlebach Schule • BE

Le versant ensoleillé de Grindelwald

Le «Höhenweg 1600», dans la vallée de Grindelwald, très prisé en été, est tout à fait plaisant en hiver. Ce chemin d’altitude, sans dénivelé important, traverse des pâturages enneigés et de paisibles forêts. Il doit son nom au fait qu’il se situe essentiellement à une altitude de 1600 mètres environ. L’hiver, le sentier panoramique préparé sous la forme d’un chemin de randonnée hivernale descend de la Bussalp à Holzmattenläger, d’où il longe le versant ensoleillé par de légères montées et descentes. Sur le trajet, on admire plusieurs vues impressionnantes sur le vaste fond de la vallée de Grindelwald et sur le Wetterhorn, le Schreckhorn et l’Eiger. Le panorama est particulièrement beau depuis les cabanes de Holewang et de Nodhalten. Entre les deux, on traverse une pente avalancheuse sans courir le moindre risque, puisqu’en hiver, une galerie est conçue à l’intention des randonneurs. La descente dans la vallée par de larges virages offre une vue saisissante sur le Wetterhorn jusqu’à Milibach. Le parcours longe une petite route qui sert aussi de piste de luge par endroits. Si la neige a déjà fondu, il est plus agréable de retourner à Grindelwald en télécabine depuis Bort.
D’alpage en alpage dans la vallée de Rychenbach N° 1912
Grosse Scheidegg — Gschwantenmad • BE

D’alpage en alpage dans la vallée de Rychenbach

La Grande Scheidegg est un point de départ idéal d’où l’on a une vue dégagée sur Grindelwald et la vallée du Rychenbach. Assez vite, le sentier grimpe au joli petit lac Hornseeli dans lequel se reflètent l’Eiger et le Wetterhorn. Ici débute une randonnée panoramique en altitude passant par plusieurs alpages. Elle permet d’admirer la chaîne de montagnes s’étendant du Wetterhorn aux Engelhörnern, qui fait partie du site du patrimoine mondial de l’Unesco Jungfrau-Aletsch. De Grindelfeld, le sentier se dirige vers la vallée. Les chemins de randonnée de montagne suivaient auparavant les routes alpines, mais ont récemment quitté le revêtement dur pour emprunter des sentiers oubliés. Le tracé historique a dû être partiellement restauré. A certains endroits, on le distingue à peine, mais le balisage est fiable. Avec un peu de curiosité et d’assurance, on découvre des itinéraires variés, qui prolongent un peu le temps de marche. Une bonne signalisation permet de trouver aisément des variantes plus directes ou ménageant les genoux. Pour faire une pause avant de rentrer, il suffit de longer le Rychenbach, depuis Gschwantenmad, et de rejoindre l’hôtel Rosenlaui.
Vaches, cascades et prés N° 1892
Unter dem Birg — Engstligenalp • BE

Vaches, cascades et prés

Chaque année, près de 500 vaches randonnent d’Adelboden à Engstligenalp. Bien sûr, elles ne le font pas pour l’amour de la randonnée, mais bien pour les herbes fraîches qui les attendent au sommet. Les randonneurs intéressés peuvent gravir les 600 mètres de dénivelé en compagnie des bovins, sous leur propre responsabilité. Voir ces imposantes bêtes venir prestement à bout de ce chemin taillé dans la roche, pas à pas, est une expérience impressionnante. Plusieurs places d’évitement permettent d’observer et de photographier le cortège des vaches qui maîtrisent les virages en épingle avec brio. Du chemin, on aperçoit aussi le Frutigtal dans la lumière matinale et les deux chutes Entschligefäll. Mais le chemin est également attrayant tous les autres jours de l’année. La randonnée est exigeante, mais quand on marche sans devoir se plier au rythme du troupeau, on peut prendre son temps. Le sentier est escarpé et ombragé. Comme il est prévu pour les vaches, il est large et bien praticable, mais mieux vaut ne pas être sujet au vertige. A mi-chemin environ, un étroit chemin de randonnée de montagne tourne à droite et mène directement à la chute supérieure. En traversant le petit pont, on sent la force de l’eau à fleur de peau. On atteint finalement le plateau d’Engstligenalp. Là, les vachers laissent les bêtes vagabonder. Car chaque vache sait exactement à quel chalet elle appartient. Et bien sûr aussi où poussent les herbes les plus juteuses.
La crête exposée du Hardergrat N° 1879
Harder Kulm — Alp Lombach • BE

La crête exposée du Hardergrat

Au départ d’Interlaken, le funiculaire de Harder et sa pente moyenne de 64% permet à ses passagers de gagner 570 mètres de dénivelé en dix minutes. Arrivé à la station supérieure, on commence directement avec la marche sur la crête. L’Hardergrat se mérite quand-même : il faut bien compter quatre heures de marche et surtout, cette randonnée de montagne exposée ne convient pas aux personnes ayant le vertige, attention. Elle offre en revanche une incroyable vue plongeante sur les lacs de Brienz et de Thoune. Lorsque la visibilité est bonne, on peut même admirer les célèbres trois sommets de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau. Si vous avez de la chance, vous pourrez également observer des bouquetins à cet endroit. Le paysage du Lombachalp est l'un des plus grands paysages de tourbières de Suisse. Il fait partie de l'inventaire fédéral des paysages et des monuments naturels d'importance nationale (BLN), du district franc fédéral du Augstmatthorn, ainsi que de la réserve naturelle cantonale Hohgant-Seefeld. Ce n’est donc pas une surprise si cette randonnée se trouve sur la liste des projets de n’importe quel randonneur. Ryan Regez, le multiple champion du monde de skicross est un véritable passionné de cette randonnée, il n’est plus à convaincre. Même s’il y est habitué, il n’a pas hésité une seule seconde à nous accompagner lors du tournage de cette vidéo pour cette proposition de randonnée. Dans la vidéo de cette suggestion de randonnée, il raconte comment il trouve sa place et sa tranquillité en randonnant, mais aussi comment il doit prouver sa force. Ceux qui le souhaitent peuvent encore effectuer la descente vers le Lombachalp avec un détour par l'Augstmatthorn.
Course rapide sur le Hasliberg N° 1882
Käserstatt — Lischen • BE

Course rapide sur le Hasliberg

Outre un intéressant domaine skiable, la commune de Hasliberg propose de nombreuses randonnées d’hiver. Bien au-dessus de Meiringen, le village plongé dans l’ombre hivernale de la vallée de l’Aar, les pentes de Hasliberg se prêtent à des heures de randonnée. On peut faire le plein de soleil tout en jouissant d’une vue sur les montagnes enneigées aux alentours. Vous y rencontrerez peut-être le nain Muggestutz, la star du domaine skiable de Meiringen-Hasliberg. En été surtout, le plus âgé des nains et ses amis sont au cœur de l’action, comme vous pouvez le voir dans la vidéo qui accompagne cette proposition de randonnée. Avec un peu de chance, les enfants pourront rencontrer non pas un nain, mais l’ancien roi de la lutte fédérale Matthias Glarner (qui est aussi un peu plus grand). Une fois son travail terminé, il apprécie parfois profiter des chemins de randonnée hivernale bien préparés. Il aime également profiter des pistes de ski et de luge ainsi que de l’incroyable vue sur le lac de Brienz et les géants de roche et de glace de la région de la Jungfrau qui se dressent derrière le Haslital. La randonnée hivernale commence à la station de Käserstatt. Puis, en suivant les panneaux indicateurs de la piste de luge, vous montez presque jusqu'à Chüemad. De là, c'est un tronçon rapide en luge à travers la forêt de Mägisalp jusqu'à Bidmi. Puis, vous vous rendez à la station de Lischen et - si vous le souhaitez à nouveau - vous reprenez le téléphérique jusqu'au point de départ.
Faulhorn, royaume de la randonnée hivernale N° 1799
First (Grindelwald) — Bussalp • BE

Faulhorn, royaume de la randonnée hivernale

L’Eiger, le Mönch et la Jungfrau accompagnent les marcheurs durant presque toute cette randonnée hivernale féérique. Ce parcours assez exigeant est aussi une piste de luge. Les randonneurs qui préfèrent glisser et non marcher pour redescendre peuvent emporter une luge. Si les conditions neigeuses sont bonnes, il est possible de glisser jusqu’à Grindelwald, ce qui fait de cette piste de 12 km la plus longue d’Europe. Depuis le chemin qui mène à l’hôtel de montagne Faulhorn, vieux de près de 200 ans, on aperçoit, sur la paroi nord de l’Eiger, les cabines du «V-Bahn». Du First, le chemin mène à la cabane Gummihitta par une courte montée raide, puis à plat au lac Bachalpsee, le plus souvent caché sous une couche de glace enneigée. Une nouvelle montée, plus longue, conduit à la cabane Reetihitta, et le Faulhorn n’est plus très loin. La vue impressionnante depuis le sommet, sur le lac de Brienz, le Plateau, le Jura et la Forêt-Noire, récompense tous les efforts fournis lors de l’ascension. L’hôtel de montagne est fermé en hiver. Il ne reste plus qu’à descendre vers le Bussalp en profitant de la vue.
En surplomb du lac de Brienz N° 1841
Planalp — Brienz • BE

En surplomb du lac de Brienz

Certains déconseillent de faire une randonnée avec des enfants le long d’une voie ferrée de montagne, de peur de les démotiver. Tel n’est pas le cas au Rothorn de Brienz. On emprunte d’abord le petit train à vapeur jusqu’à la station intermédiaire de Planalp. Pendant la descente, la locomotive est une attraction que l’on aime voir et revoir. A l’auberge de Planalp, d’où l’on a une vue splendide sur le lac de Brienz, pourquoi ne pas se reposer ou même manger et passer la nuit à la lueur des bougies, dans cette maison sans électricité. Le lac de Brienz, tout en bas, passe du bleu profond au turquoise selon l’heure de la journée. On descend maintenant sur de nombreux virages en épingles à cheveux dans la forêt ombragée. Au niveau de Gäldried, le chemin longe brièvement la voie ferrée. Avec un peu de chance, on verra le train à vapeur passer tout près. Il s’enfonce ensuite dans la forêt et réapparaît brièvement plus haut, dans une fenêtre rocheuse. On prend congé de la voie ferrée pour emprunter le chemin en direction du Milibach et de sa gorge. Voici bientôt le pied de la cascade, le lieu idéal pour un bref bain de pieds. Le chemin descend toujours, le long du ruisseau et dans la forêt, puis tourne à gauche à Gampeli. Les marcheurs rejoignent assez vite Brienz et traversent la localité jusqu’à la rive du lac, où un chemin mène à la gare. Ceux qui en ont le temps et l’envie peuvent commencer le trajet du retour sur le bateau à vapeur «Lötschberg». Le chuintement du moteur accompagne une nouvelle fois la famille de randonneurs.
Le Gsür, au-dessus d’Adelboden N° 1843
Tschentenalp — Adelboden, Schermtanne • BE

Le Gsür, au-dessus d’Adelboden

Le Gsür est bien visible depuis divers sites proches d’Adelboden. Il est surprenant qu’un chemin de randonnée passe par ce cratère rocheux. Le long de la paroi abrupte, de profonds sillons de pierre alternent avec de larges bandes d’herbe. Le chemin parcourt presque à l’horizontale le flanc escarpé. Il est tracé sur des bases solides mais n’est pas équipé de chaînes ou de mains courantes. Cette randonnée alpine balisée en blanc-bleu-blanc est donc réservée aux enfants expérimentés et pas trop jeunes, qui doivent avoir une très bonne condition physique, le pied sûr et ne pas souffrir de vertige. La télécabine s’élève jusqu’à la Tschentenalp où les enfants se défoulent d’abord sur la place de jeu. Une pente raide s’élève ensuite vers le Schwandfälspitz. Le chemin traverse encore un pâturage mais un premier indicateur au fond bleu annonce la partie difficile. A partir d’ici, il s’agit de marcher en étant concentré, franchir avec précaution les couloirs étroits et abrupts et deux ou trois passages rocheux. On rejoint ensuite le Gsür-Bänkli: ce petit banc est installé dans une grotte creusée dans la roche, à un mètre et demi seulement du précipice. Reposée, la famille entame la deuxième partie jusqu’à l’endroit où l’on quitte le cratère et où le parcours redevient facile. A partir de la cabane, au point 2090, il est à nouveau balisé en tant que chemin de randonnée de montagne. S’ensuit une descente raide à travers les prairies et la forêt jusqu’au restaurant Schermtanne, où un bus ramène les marcheurs au village. Il est aussi possible de poursuivre à pied sur la petite route, le temps d’une promenade agréable et très fréquentée.
Paysage alluvial dans l’Entschligetal N° 1848
Frutigen • BE

Paysage alluvial dans l’Entschligetal

Il est étonnant de découvrir un lieu sauvage à une demi-heure de Frutigen. Si le niveau d’eau de la rivière Entschlige est bas, on s’en donne à cœur joie en barbotant dans son large lit avec des enfants. A mi-parcours, la rivière se franchit sur l’un des plus longs ponts suspendus d’Europe. La randonnée débute à la gare de Frutigen. Signalée par le panneau «Holzskulpturenweg», elle remonte l’Entschlige. Hors du village, voici déjà les sculptures en bois du loup et du Petit Chaperon rouge. Au bord de la réserve naturelle «Engstligenauen», le site de grillades Gand dispose d’un grand foyer. Par des prairies et pâturages d’un beau vert et par des forêts clairsemées, les marcheurs traversent une région alluviale jusqu’au pont suspendu d’Hostalde. Un escalier raide mais bref mène au pont. De là-haut, la vue récompense les efforts. Après un arrêt à la buvette, les randonneurs passent par des prairies et des hêtraies clairsemées au-dessus de l’Entschlige pour rejoindre Frutigen. Des sculptures de renards et d’ours ornent le chemin. Ici ou là, on voit le ruisseau entre les arbres. Le dernier tronçon, sur l’asphalte, traverse des hameaux jusqu’à Frutigen.
Vue plongeante sur la vallée du Kandertal N° 1682
Kandersteg • BE

Vue plongeante sur la vallée du Kandertal

Höh est aujourd’hui un magnifique point de vue sur les hauteurs de Kandersteg, accessible par un chemin de randonnée hivernale balisé. Jadis, il fut le théâtre d’un phénomène naturel aux dimensions apocalyptiques. À l’origine, le Kandertal était entaillé par des glaciers et entouré de hautes parois rocheuses. Cependant, lors de la fonte des glaciers, après la dernière période glaciaire, la pression des masses rocheuses éclata en un violent éboulement qui modifia complètement le paysage: d’énormes rochers s’écrasèrent avec fracas dans la plaine depuis les Fisistock et heurtèrent la paroi de la vallée opposée dans une véritable déferlante. Les traces de cet impact sont encore visibles aujourd’hui. La zone de Riseti, au-dessus de la gare de Kandersteg, semble bien inhospitalière avec ses parois érodées profondément entaillées. Mais les apparences sont trompeuses, car Höh (tel est le nom de la partie supérieure du pan de gravats) invite à une magnifique randonnée circulaire. En hiver, l’itinéraire est signalé comme une randonnée hivernale. Celle-ci monte au Risetenegg, où s’ouvre une impressionnante vue sur Kandersteg et les sommets environnants. La montée et la descente se font principalement dans la forêt.
Vers le Gällihore N° 1782
Sunnbüel • BE

Vers le Gällihore

Le parcours entre Sunnbüel et le Gällihore offre de belles vues sur Kandersteg, la vallée sauvage du Gasteretal et la Spittelmatte, où passe le chemin de la Gemmi. Au-dessus trône l’Altels. En 1895, à l’aube, une crevasse se forma dans le glacier d’Altels, à 3340 m d’altitude. Un bloc de glace de quelque 4,5 millions de m3 d’épaisseur s’abattit sur la Spittelmatte et se transforma en un torrent de débris de glace qui enterra tout sur son passage. L’onde de pression précédant l’effondrement fit tournoyer dans les airs les poutres et les planches des cabanes d’alpage, les personnes et le bétail présents et déracina un millier d’arbres près du lac Arveseeli. On ne voit plus rien de l’immense avalanche glaciaire, pas même depuis le Gällihore. L’ascension se fait par un étroit chemin dans un grand champ d’éboulis escarpé et se poursuit dans ce même terrain sur deux douzaines de virages en épingles à cheveux. La montée exige parfois un peu d’improvisation. Rien de difficile, mais les passages exposés sont réservés aux personnes non sujettes au vertige. Peu à peu, on se rapproche de la paroi rocheuse raide et imposante du sommet sur laquelle progressent les amateurs d’escalade. Les randonneurs font l’ascension du Gällihore par l’arrière, sur le versant opposé à Sunnbüel. Ils atteignent d’abord le Gratsattel, à 2164 m d’altitude, où, pour la première fois, il y a assez de place pour une pause agréable. L’itinéraire est ensuite moins pierreux et se poursuit à travers une prairie. Le sentier remonte enfin un couloir avant d’atteindre le large sommet. Le chemin du retour est le même. Il est important d’avoir assez de force dans les jambes pour descendre sur le pierrier.
Pèlerinage le long du lac de Thoune N° 1672
Interlaken West — Merligen • BE

Pèlerinage le long du lac de Thoune

Les pèlerins du XVe siècle avaient intérêt à se munir d’une lettre de protection d’un prêtre et à rédiger leur testament car les bandits de grands chemins rôdaient et il n’était pas rare de tomber malade en dormant dans les auberges miteuses. Aujourd’hui, les randonneurs partent le cœur léger sur les traces d’un beau patrimoine culturel et religieux. D’Interlaken Ouest, l’itinéraire suit la promenade du canal jusqu’à la réserve naturelle de Weissenau, qui offre une vue splendide sur le lac et les montagnes. Après Neuhaus et Manor Farm, où se trouvait au Moyen-Age un cellier du couvent d’Interlaken, le chemin vallonné gagne la route que l’on suit jusqu’à Sundlauenen. Là, au croisement, il vaut mieux rester sur le chemin inférieur menant au débarcadère. On monte ensuite vers la route puis, par des marches creusées dans la roche, aux grottes de Saint-Béat. Selon la légende, le pèlerin irlandais Béat en aurait chassé un dragon, au nom de Dieu. L’itinéraire suit les pentes boisées de Beatenberg, en contournant une immense gravière et en offrant ici et là de beaux points de vue. Le chemin traverse une étroite gorge forestière puis rejoint Merligen, d’où la vue sur la pyramide du Niesen est unique.
Indomptable Gasteretal N° 1781
Kandersteg, Talstat. Sunnbüel — Selden • BE

Indomptable Gasteretal

Le randonneur remarque bien vite qu’il pénètre dans une vallée sauvage. Le chemin monte abruptement, à l’ombre d’une cluse. La rivière Kander gronde si fort qu’il est difficile de s’entendre. Peu après l’élégante arche de pierre, la route s’aplanit et le marcheur peut apprécier l’idyllique paysage fluvial bordé de rhododendrons. Par une belle journée d’été, la vallée semble paisible et charmante. Mais les apparences sont trompeuses: lors de fortes pluies ou en hiver, lorsque les avalanches dévalent la pente, l’endroit n’est pas des plus hospitaliers. Les intempéries ont formé et forment aujourd’hui encore les contours de la longue vallée encaissée. Rien n’est immuable: les chemins et les routes doivent être régulièrement entretenus car les trombes d’eau engloutissent les constructions. Les habitants, qui ne vivent dans la vallée qu’en été, s’y sont habitués. Le chemin mène ensuite le long de la rive droite de la Kander. L’endroit est si reculé que des joyaux botaniques y poussent encore: sabot de la Vierge, clématite des Alpes, dauphinelle sauvage ou encore diverses petites orchidées rares. Le chemin traverse la plaine, entre de hautes parois rocheuses. Au point 1432, le chemin enjambe à nouveau la Kander et progresse dans une forêt de montagne clairsemée. C’est ici que pousse le très rare épipogon sans feuilles. Comme il ne fleurit – sous certaines conditions – que tous les sept ans, il est difficile à trouver. Le randonneur arrive bientôt à Selden. S’il a envie de poursuivre la marche, il peut longer la Kander jusqu’à l’alpage Heimritz.
Au-dessus du lac d’Oeschinen N° 1783
Oeschinen (Bergstation) • BE

Au-dessus du lac d’Oeschinen

La randonnée panoramique passant par Heuberg est un classique, à juste titre. De l’étroit sentier tracé sur d’abruptes parois rocheuses, au-dessus du lac d’Oeschinen, on voit constamment l’imposant Blüemlisalphorn. Une toile de fond parfaite pour méditer sur la beauté des sommets. Les montagnes ont longtemps été jugées sinistres et laides. Au Moyen Age, on les fuyait. N’étaient-elles pas le lieu de puissances secrètes? Même pour Luther, elles symbolisaient des ruines, dévastées par le déluge biblique. Il faudra attendre le début du XIXe siècle pour que cette peur cède la place au plaisir de la découverte propre au romantisme. L’intérêt pour la montagne et ses habitants provoque alors une vraie ruée vers les Alpes suisses. Entre 1854 et 1865, on voit surtout des Britanniques, alpinistes, universitaires et aristocrates, tenter les premières ascensions. L’art et la littérature véhiculent une image romantique d’un univers alpin idéalisé. On sait aujourd’hui que la perception esthétique des montagnes, très personnelle, est influencée par la culture. Comment se forger une opinion? Par exemple en effectuant la randonnée de montagne de trois heures qui débute à la station supérieure Oeschinen. Au premier croisement, suivre le chemin «Läger, Oeschinensee» puis, à la deuxième bifurcation, la direction «Heuberg». Les marcheurs grimpent avant d’aborder la pièce maîtresse du parcours, un passage panoramique exigeant un pied sûr. Après une heure et demie environ, ils rejoignent Oberbärgli et sa buvette d’alpage. De là, le chemin descend vers le lac d’Oeschinen, où l’on peut se reposer, se baigner ou se restaurer dans une auberge de montagne avant de se diriger vers la télécabine.
Face aux trois géants bernois N° 1632
Sulwald — Grütschalp • BE

Face aux trois géants bernois

On ne les présente plus: l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau attirent les foules du monde entier dans l’Oberland bernois. S’éloigner un peu des sentiers battus permet de contempler les trois géants au calme. De Sulwald et la Soustal, on aperçoit les majestueux sommets et l’on peut faire connaissance avec les vaches, dignes représentantes de l’agriculture alpine. «Huit personnes ou une vache», indique le panneau du téléphérique menant d’Isenfluh à Sulwald. En été, le bétail se délecte d’herbes juteuses, laissant place aux randonneurs. Les trois sommets se montrent pour la première fois à Sulwald, au début du tour. La vue sera plus belle encore depuis le col de Sousegg, après deux heures et quelques mètres de dénivelé sur un sentier escarpé débutant à l’ombre de la forêt. Sur l’alpe Suls, les vaches accueillent le randonneur. Cloches, cotons à fromage et boilles à lait devant le chalet indiquent qu’on peut y acheter du fromage d’alpage, à déguster après un crochet d’une dizaine de minutes par le lac de Sulsseewli.. La montée à Sousegg n’est pas de tout repos, mais l’effort est récompensé: le Sulsseewli, le Schilthorn, les deux Lobhorn et bien sûr les trois géants sont là. En contrebas, on peut admirer la Soustal et les méandres du Sousbach. La descente est parfois vertigineuse. Mais la vue sur la vallée d’altitude est toujours plus belle et le ruisseau, en bas, rafraîchira les pieds brûlants d’effort. Le Sousbach accompagne le marcheur jusqu’à l’alpage fromager Sousläger. Sur le dernier bout, le sentier forestier est captivant et touffu, mais le regard porte parfois au loin. Et l’on éprouve alors à quel point cette vallée est isolée.
Grottes et bains dans le Simmental N° 1662
Oberwil i.S. — Weissenburg • BE

Grottes et bains dans le Simmental

De la gare d’Oberwil i.S., les randonneurs suivent les indications pour «Schnurreloch» et empruntent un chemin de gravier qui s’élève par des prairies. En regardant le sol de plus près, ils verront d’innombrables petits trous dans lesquels vivent des grillons. Si les marcheurs restent immobiles, les insectes sortent et prennent le soleil devant l’entrée. Le parcours monte toujours sur un chemin forestier. Il franchit le Wyssebächli puis suit la pente jusqu’aux rochers du Ramsberg. Au croisement, un peu plus loin, opter pour le sentier s’élevant sur la gauche, qui mène à trois petites grottes. Un foyer à grillades est installé près de celle du Zwärgliloch. Quant aux grottes de Schnurreloch et Mamilchloch, elles peuvent s’explorer à l’aide d’échelles et par un tunnel naturel, partiellement sécurisé par des cordes. Vieux vêtements et lampe conseillés! Les marcheurs poursuivent sur le chemin forestier jusqu’au pont suspendu et descendent l’escalier vers les gorges du Buuschebach. A Weissenburg, l’ancienne vie thermale est encore perceptible, même s’il ne reste que quelques ruines de l’imposant Grand Hôtel. La descente à Weissenburg passe par l’ancien sentier de promenade des curistes.
Vue sur l’Eiger et le Wetterhorn BE N° 1620
Holenstein — Brandegg • BE

Vue sur l’Eiger et le Wetterhorn BE

Prendre la nouvelle télécabine qui monte au Männlichen («V-Bahn»), et sortir à la station intermédiaire de Holenstein, c’est éviter l’agitation des pistes et trouver le calme. Notre chemin s’appelle «Eiger Trail», et la paroi nord de l’Eiger (1800 m) s’élève non loin. Peut-être qu’en ce moment même, des alpinistes la gravissent? Depuis que la glace fond en été et que la roche s’effrite, ils sont plus nombreux à le faire en hiver. La vue est spectaculaire, même si la montagne géante peut cacher le soleil au petit matin. L’itinéraire comporte aussi de jolis tronçons en forêt où seuls quelques rayons percent les branchages recouverts de neige. À travers les trouées, on aperçoit l’imposant Wetterhorn et le Schreckhorn, plus effilé. L’Eiger Trail est donc un chemin à la fois forestier et panoramique. À Holenstein, on passe sous le bâtiment pour atteindre un point de vue. D’ici, la piste de raquettes descend vers les cabanes d’alpage de Rauft. Après quelques passages à travers bois et clairières, on traverse une piste de ski puis on la longe en descendant vers Unterbrand. Le chemin se fait toujours plus étroit lorsqu’on entre dans la merveilleuse forêt d’Itramen où, serpentant entre les arbres et les buissons, on reçoit parfois un paquet de neige sur la tête. Dans la petite vallée du ruisseau Wärgischtalbach, on franchit une passerelle en bois et, un peu plus tard, on débouche dans la vaste clairière de Brandegg, où se trouve l’arrêt de la Wengernalpbahn et un restaurant. Sur la terrasse ensoleillée, il n’y a plus qu’à fermer les yeux et à goûter peut-être au beignet aux pommes de la maison.
Circuit de Boltigen au lac de Walopsee (BE) N° 1587
Reidenbach • BE

Circuit de Boltigen au lac de Walopsee (BE)

Les amateurs de lacs de montagne à l’abri des hordes de touristes seront heureux sur l’alpage de Walop. Entouré de pâturages, le lac de Walopsee se situe au cœur d’une haute vallée enchanteresse. Dénué d’affluents, il mesure environ 300 mètres sur 200 et prend souvent une teinte intense en automne. L’alpage abrite aussi la grotte de Ranggiloch, où des traces de civilisation de l’âge de pierre ont été retrouvées. En été, de nombreux troupeaux y paissent (attention, ils sont souvent gardés par des chiens). Le circuit, fait pour les marcheurs aguerris, commence à Reidenbach, près de Boltigen. Le premier tronçon suit une route asphaltée. En un peu plus d’une heure, on atteint la cuvette de Chlus, où il faut gravir la première pente sérieuse le long de la colline de Rockschwarteflue. Après avoir gravi 500 mètres de dénivelé sur un chemin pierreux, on est récompensé par une vue fantastique sur le Walopsee. On longe alors le lac puis on atteint l’embranchement de Vordere Walop, où 400 nouveaux mètres de dénivelé attendent le marcheur. Cette montée à Garte via Luchere permet de jouir, à plus de 2000 mètres d’altitude, d’une vue fantastique sur les Alpes bernoises. Au sud-est, on aperçoit même le Mont Blanc. D’ici, l’itinéraire ne fait plus que redescendre. Il faut tourner à gauche près de Rohrbode et de Rieneschli avant de s’engager sur un joli chemin à travers prés et bois puis de redescendre jusqu’à Chlus par une pente raide. La dernière heure, un peu ardue, se fait par le même chemin jusqu’à Reidenbach, y compris le dernier tronçon sur route. Toutefois, la tête pleine d’images paradisiaques, on parvient sans peine à l’avaler.