En vadrouille avec les enfants

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En vadrouille avec les enfants

Randonner avec des enfants transforme chaque sortie en une petite aventure. Nous avons sélectionné des propositions de randonnée qui raviront petits et grands. Toboggan géant, ascension d’un sommet ou pique-nique au bord de l’eau : ces itinéraires font briller les yeux des enfants et offrent des moments en pleine nature à partager. 

L’éléphant au fond du ravin N° 1509
Stettbach — Zürich, Dolder • ZH

L’éléphant au fond du ravin

Les eaux de l’Elefantenbach se faufilent à travers un ravin encaissé et sauvage. Difficile de croire que la ville de Zurich est si proche! L’étroit sentier sinueux longe dans le sens aval le ruisseau entrecoupé de troncs d’arbre et de petits ponts. Soudain, le voilà: un éléphant en béton s’érige au milieu de la rivière, un filet d’eau giclant de sa trompe. Mais l’Elefantenbach ne tire pas son nom de cette sculpture. Érigée en 1898 sur mandat de la société d’embellissement de Zurich, la statue était sensée inciter les Zurichois à choisir un autre but d’excursion que l’Üetliberg. L’origine du nom de la rivière reste quant à elle inexpliquée. Une belle randonnée printanière d’une durée de deux heures et demie mène à travers bois de Stettbach au chemin de fer à crémaillère du Dolderbahn. Traversant Stettbach, le sentier monte dans la forêt jusqu’au restaurant Tobelhof et son point de vue. De là, il continue jusqu’au Lorenchopf, où se situe une vaste aire de grillade. Les âmes courageuses et non sujettes au vertige s’aventureront sur la tour panoramique qui surplombe la couronne des arbres. La randonnée se poursuit dans l’imposant ravin de Stöckentobel et débouche une demi-heure plus tard sur une statue d’éléphant. On peut également pique-niquer ici: la cabane à proximité dispose d’une table et d’une place de grillade. Peu après, l’itinéraire bifurque à droite, quittant le réseau de chemins de randonnée. Après une petite montée, le randonneur atteint un chemin pédestre parallèle situé plus haut qui mène à l’hôtel Dolder. Ici, la nature sauvage cède rapidement la place au tumulte de la ville.
A nos pieds, la plaine de Magadino N° 0916
Alpe Foppa (Corte di Sopra) • TI

A nos pieds, la plaine de Magadino

A la station inférieure de la télécabine du Monte Tamaro, le doute n’est plus permis: nous nous dirigeons vers un haut-lieu des loisirs. Les affiches nous montrent des vététistes en plein effort, des fans d’accrobranche, des adeptes de tyrolienne et des bolides en luge. Après un trajet de 20 bonnes minutes vers l’Alpe Foppa, le Monte Tamaro se présente pourtant sous des traits très paisibles. A quelques pas du restaurant se dresse l’église Santa Maria degli Angeli, dessinée par le célèbre architecte Mario Botta. Telle une passerelle de bateau s’étendant sur l’éperon rocheux, elle offre une vue magnifique sur Bellinzone et les sommets alpins enneigés. Il faut prévoir du temps pour visiter ce chef-d’œuvre de l’architecture contemporaine. Les parents ont toutefois une grande décision à prendre: d’abord marcher ou se luger? Comme le départ de la randonnée est situé à côté de la piste de luge, il s’agit d’être persuasif. Peut-être la vue sur le buffet de gâteaux de la Capanna Tamaro facilite-t-elle la décision. La montée sur la route d’alpage créée pour la construction de l’émetteur présente un faible dénivelé. Une variante plus difficile, qui exige que l’on utilise brièvement ses mains, franchit la crête pour rejoindre la tour émettrice. D’ici, seules quelques minutes nous séparent de la Capanna Tamaro et de sa superbe terrasse. Le sentier raide et étroit qui descend à l’Alpe Duragno quitte la crête et bifurque peu avant la montée vers le Monte Tamaro. Sur cet alpage, on fait du fromage de vache, de brebis et de chèvre, servi ou vendu sur place. Le dernier tronçon de la randonnée en forme de boucle quitte l’Alpe Duragno, sur un chemin d’altitude qui longe la pente, et nous ramène à l’Alpe Foppa. Au loin résonnent déjà les cris joyeux des adeptes de la tyrolienne. Il n’en faut pas plus pour que les enfants hâtent le pas.
Le long de l’eau à Grächen N° 1846
Gasenried, Dorfplatz — Grächen, Post • VS

Le long de l’eau à Grächen

La paroi de glace du Riedgletscher n’est pas immense, mais impressionnante. Il ne s’agit en fait que d’une petite partie du glacier, d’un morceau qui, un jour, s’est probablement détaché du haut du glacier. Dans cette vallée alpine, on devine facilement sa taille d’origine. Sur les bords, d’énormes monticules de déblais s’étendent vers l’aval. Entre eux, la glace creusa autrefois une large vallée en forme de cuvette. Les enfants doivent se familiariser avec ce tableau impressionnant. Depuis Gasenried, il faut d’abord franchir un dénivelé raide d’un peu plus de 300 mètres dans une forêt enchantée, clairsemée et parsemée de rochers, idéale pour inventer des histoires. Une fois en haut, un petit pont traverse le ruisseau. On suit plus ou moins le cours d’eau jusqu’au bout de la vallée et sa porte glaciaire, avant de faire le chemin inverse. Sur la marge proglaciaire, on peut passer des heures à griller des saucisses et à jouer au bord du ruisseau. Ensuite, on descend vers le bisse d’Eggeri, l’ancienne conduite d’eau la plus élevée de Grächen, le lieu idéal pour faire voguer sur l’eau des petits bateaux en écorce. On prévoira de passer assez de temps à cet endroit. La famille longe l’Eggeri sur une pente légère. Après le Ritigrabe, un sentier bifurque pour descendre au bisse de Chilcheri, que l’on suit jusqu’à Grächen. A l’entrée du village, on rejoint enfin le terrain de jeux Robinson. Il est assez difficile de se rendre à Gasenried, car les bus n’y circulent que tôt le matin ou en fin d’après-midi. Ceux qui, pour cette raison, souhaitent effectuer la randonnée dans le sens opposé doivent songer au fait que sur les bisses, les petits bateaux ne voguent que vers l’aval, ce qui interrompt le cours de la balade.
Au sommet du Vilan N° 1548
Älpli • GR

Au sommet du Vilan

Le Vilan (GR) est une montagne idéale pour une première ascension d’un sommet avec des enfants. Les petites cabines doubles de couleur jaune de l’Älplibahn de Malans s’élèvent jusqu’à la buvette, seul endroit où se restaurer pendant la randonnée. D’ici, il reste 600 mètres de dénivellation à franchir, ce que des enfants entraînés et bien équipés vont faire sur un chemin de randonnée alpine raide. Peu après la station supérieure, le chemin, d’abord bordé de lys orangés et de la rare stemmacanthe rhapontique, grimpe à droite sur un passage ombragé. A partir de Mürli, il monte le long de l’arête, puis suit la crête jusqu’au sommet. Techniquement, le chemin n’est pas très difficile, mais certains passages sont exposés et exigent une grande attention. Un premier sentiment de victoire apparaît au Messhaldenspitz. Deux tiers du dénivelé ont déjà été avalés et d’ici, au moyen d’une carte nationale, il est possible de reconnaître les lieux et sommets alentour. Le chemin passe ensuite sur la crête située du côté du Rheintal, à côté de pentes à pic. Le sentier, en bon état, est assez éloigné du précipice. En contrebas du sommet, il s’élève en zigzag. Vient ensuite le grand moment de l’arrivée au faîte, à 2376 mètres d’altitude! Il est large, les enfants peuvent y faire une pause sans courir de risque. Le choix, pour la descente, se porte sur le chemin de montagne en direction de la Jeninser Alp. Il est en effet moins raide et plus agréable, mais moins varié. Il traverse des prairies, puis d’immenses champs de rhododendrons, une vision superbe, surtout au printemps. Une petite route retourne à l’Älplibahn. En été, le téléphérique est très prisé. Ne pas oublier de réserver la montée et la descente la veille au plus tard.
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Le toboggan géant du Rosinli N° 1717
Kempten • ZH

Le toboggan géant du Rosinli

Le Rosinli, un belvédère surplombant le lac de Pfäffikon, est connu de plusieurs générations d’habitants de l’Oberland zurichois. La place de jeu voisine du restaurant compte en effet un toboggan géant, un «tape-cul», des balançoires et un carrousel. Les enfants aiment suivre le chemin qui monte au Rosinli et en descend, dans des ravins ombragés, le long de ruisseaux qui se prêtent si bien aux jeux. Le chemin choisi pour accéder au Rosinli passe par la gorge du ruisseau Walenbach. De la gare de Kempten, suivre la Mühlebühlstrasse vers Adetswil jusqu’au ruisseau Chämtnerbach, puis longer celui-ci vers l’amont jusqu’à une jardinerie. Là, «Rosinli» apparaît pour la première fois sur un indicateur en noir sur jaune. Les marcheurs rejoignent près de l’école de Walenbach le ruisseau du même nom puis entrent dans le ravin. Près des ruines du château de Kempten, deux ruisseaux se rejoignent. Suivre le cours d’eau de gauche. Le chemin traverse un bois, l’Egglenholz, et rejoint la ferme Egglen. Prudence sur le tronçon suivant, qui se parcourt sur la route. Après quelques mètres, tourner sur la Wabergstrasse. Les murs blancs du Rosinli sont visibles et le chemin de forêt qui s’y rend est proche. Le chemin du retour passe par le Kemptnertobel, ou gorge de l’Aabach. Derrière le restaurant, une branche du chemin part à Adetswil. Traverser le village en descendant vers l’Adetswilerstrasse, la suivre vers l’ouest sur 150 mètres en sortant du village. Le Kemptnertobel est accessible par la Tobelstrasse. Sur le chemin traversant le ravin se dressent des témoins des débuts de l’industrialisation, surtout des tours où était produit le courant pour les fabriques situées au-dessus du ravin. Les marcheurs arrivent à Kempten, près du moulin. En allant tout droit, ils rejoignent la jardinerie, où la boucle se referme.
Sur les rives du lac de Joux N° 1538
Vers chez Grosjean — Le Rocheray • VD

Sur les rives du lac de Joux

On comprend, en voyant le paysage calme et inspirant de la vallée de Joux et son lac, que l’horlogerie ait trouvé un terreau fertile pour se développer. Avec les paysans-horlogers d’abord, puis avec les ateliers et les fabriques. Convenant bien aux familles, cette randonnée le long des rives du lac de Joux permet de sentir cette atmosphère. Elle débute à l’arrêt de bus «Vers-chez-Grosjean» en direction de l’ouest. Le chemin, qui passe sous le «Camping à la Ferme», est asphalté sur 1 kilomètre environ, mais la vue sur le lac est belle et l’on n’y prend pas garde. A la hauteur des Bioux, la buvette «Altitude 1004» invite à faire une pause. Après le Bas des Bioux, l’itinéraire quitte la rive pour entrer dans une zone marécageuse. On la traverse, les pieds au sec, en empruntant avec un plaisir certain des passerelles en bois. Le bout du lac atteint, il faut suivre sur une centaine de mètres, en direction du nord, la route qui mène au Sentier. On reprend très vite le sentier du lac. Tout plat comme il l’a été jusqu’ici, il traverse des champs et une forêt avant de rejoindre à nouveau la rive du lac. L’asphalte est aussi de retour. La vue porte désormais sur la rive sud du lac ou, à l’est, sur la Dent de Vaulion. Les aires de pique-nique ne manquent pas. Au Rocheray, terme de la balade, une route en pente mène à la station de train de la ligne Le Brassus–Vallorbe.
Zu den Wildtieren im Nationalpark N° 1693
Prasüras • GR

Zu den Wildtieren im Nationalpark

Die Wahrscheinlichkeit auf dieser Wanderung Hirsche, Gämsen, Steinböcke oder Murmeltiere zu beobachten ist gross. Allerdings gilt es zu berücksichtigen, dass der Nationalpark kein Zoo ist und deshalb das Entdecken der Tiere von diversen Faktoren abhängt. Eine Wandertour in die Val Trupchun ist jedoch auch landschaftlich sowie der Vegetation wegen immer ein Genuss. Der Start erfolgt beim Restaurant Prasüras und man folgt auf dem Hinweg stets der Wegweisung vers «VIA SURA VAL TRUPCHUN», was so viel wie «Höhenweg in die Val Trupchun» bedeutet. Der Waldweg führt zunächst leicht aufwärts durch den lichten Lärchenwald und nach einer halben Stunde ist die Punt da Val da Scrigns erreicht. Es folgt ein kurzes Stück auf der Forststrasse bis zum Punkt 1805 hinauf. Hier kehrt man zurück auf den Wanderweg und schlägt die Richtung zur Alp Trupchun ein. Dank dem nicht sehr steilen Aufstieg bleibt genügend Zeit, um zwischendurch einmal mit dem Feldstecher die Hänge abzusuchen und eventuell das eine oder andere Tier zu entdecken. Kaum hat man den höchsten Punkt erreicht geht es schon abwärts zur Holzbrücke über die Ova da Trupchun. Auf der Gegenseite befindet sich ein markierter Rastplatz, von welchem man ein schönen Blick zum Talende und die umliegenden Berge geniesst. Für den Weg zurück wählt man danach die rechte Talseite. Kurz vor und nach der kleinen Alphütte Purcher überquert der Weg zweimal den Bach. Hier lässt sich erahnen, welche Wucht das Gewässer bei einem Gewitter entwickeln kann. Bei der Punt da Val da Scrigns empfiehlt es sich, die Strasse zu verlassen und den Weg durch den Wald bis nach Prasüras zu wählen.
Sous l'eau glaciale N° 1073
Klöntal, Plätz — Rhodannenberg • GL

Sous l'eau glaciale

On raconte deux histoires sur la glace dans le Klöntal, l’une révolue et l’autre actuelle et sucrée. La première commence durant l’hiver 1862, lorsque Gabriel Leuziger eut l’idée de découper des blocs de glace à la scie dans le lac gelé. Il les amena à Netstal et les conserva. On se moqua de lui jusqu’à ce que l’on réalise les bonnes affaires que l’on pouvait en tirer. Dix ans plus tard, des centaines de travailleurs étaient à l’œuvre sur le lac, armés de pioches, de scies, de cordes et de crochets, chargeant des quantités de glace sur des charrettes tirées par des chevaux. Les brasseries, les hôtels, les hôpitaux et même les bateaux à vapeur navigant sur les mers réclamaient de la glace. De nos jours, au printemps, lorsque le niveau de l’eau du lac de Klöntal est bas, on aperçoit encore les murs d’anciennes cabanes près d’Unter Herberig. C’est ici qu’était conservée la glace avant d’être livrée en été. Les affaires fleurirent jusque dans les années 1950 et l’invention du réfrigérateur. Cette histoire a inspiré André van Sprundel. Chaque été depuis plus de 25 ans, l’hôtelier de Rhodannenberg traverse le lac à bord de son Ice Dream Express et approvisionne randonneurs et baigneurs en glaces. On voit venir son petit bateau coloré de loin, et tous attendent l’appel du «Glacemaa», l’homme aux glaces. Celui-ci n’a d’ailleurs pas beaucoup de temps pour faire sa tournée, car les glaces fondent vite. Le petit bateau est une agréable récompense au terme d’une randonnée familiale le long du lac de Klöntal, qui commence derrière le Restaurant Im Plätz, à l’extrémité ouest du lac. Une fois sur le chemin balisé, il est quasi impossible de se perdre. La randonnée plane reste majoritairement dans la forêt ombragée, passant des lieux de baignade, une cascade et le Bärentritt, qui renfermerait dans ses profondeurs le trésor de guerre du général russe Souvorov depuis 1799.
Randonnée à Pontresina N° 1722
Pontresina — Pontresina, Godin • GR

Randonnée à Pontresina

Observer un bouquetin de près, voilà qui est impressionnant et peu banal. En mai à Pontresina, les randonneurs ont de fortes chances de vivre une telle expérience. A cette époque de l’année, de nombreux bouquetins descendent de leurs quartiers d’hiver pour brouter de l’herbe fraîche aux abords du village ou lécher les sels minéraux exsudés par le ciment du barrage. Seule règle: ne pas quitter les sentiers. Des jumelles permettent de repérer les animaux et une carte d’excursions aide à trouver un chemin pour s’en rapprocher. Une alternative plus simple consiste à s’inscrire à un tour accompagné gratuit auprès de l’office du tourisme de Pontresina. Au départ de la gare de Pontresina, l’itinéraire traverse le village jusqu’à l’église Sainte-Marie, dotée de précieuses fresques médiévales. On emprunte alors la promenade des bouquetins, un large chemin facile comprenant sept stèles avec des informations sur le roi des Alpes. Pour observer les animaux dans la nature, patience et calme sont de rigueur. Ils se trouvent souvent près du barrage. Peu après, à Ers Crast’Ota, les randonneurs peuvent emprunter le chemin montant en zigzags jusqu’à Unterer Schafberg. On continue ensuite sur le même chemin vers le nord. Au point 1890, l’itinéraire suit le chemin de randonnée en direction de Godin. En juin, les lys orangés et les lys martagons en pleine floraison offrent un camaïeu de rose et d’orange au regard des randonneurs. La randonnée est praticable en mai. Dès juin, les bouquetins montent à l’alpage de Languard. Le troupeau compte 1800 têtes. C’est le plus grand de Suisse.
La nature à l’état pur N° 1334
Meien, Gorezmettlen • UR

La nature à l’état pur

Le Meiental est une vallée aride et belle. Il n’y a plus beaucoup d’habitants dans ses quelques hameaux épars, mais ils apprécient le calme et la nature intacte. Ils acceptent aussi qu’en hiver, des avalanches les coupent du monde durant plusieurs semaines. En été, un circuit passant par la cabane Sewen constitue une excursion familiale idéale. L’ascension coûte quelques efforts aux parents et enfants, mais elle est tout à fait faisable en prévoyant assez de temps. On peut se détendre en cueillant des myrtilles au début de la montée. Le chemin raide monte longtemps à travers la forêt. Les sapins se font plus rares à la hauteur de Sellflue, tout comme les myrtilliers un peu plus loin. Une flèche non officielle pointe peu après à droite vers le lac, mais il s’agit d’un sentier non entretenu. On peut aussi continuer de monter et tourner plus loin au panneau jaune en direction du lac. Un tour en barque est une alternative bienvenue pour tout randonneur qui n’ose pas entrer dans l’eau glacée. La cabane, où l’on peut se restaurer ou passer la nuit, ne se trouve plus très loin. Il ne faut pas passer à côté de la tyrolienne, même si elle peut être intimidante pour les enfants. La descente, plus raide que l’ascension, commence directement devant la cabane. Elle ne pose généralement pas problème aux enfants, mais les adultes qui ne sont pas à l’aise peuvent choisir un autre chemin vers le village de Meien pour leur famille. Dans tous les cas, il convient de prévoir suffisamment de temps, le car postal ne circulant pas souvent dans la vallée.
En surplomb du lac de Brienz N° 1841
Planalp — Brienz • BE

En surplomb du lac de Brienz

Certains déconseillent de faire une randonnée avec des enfants le long d’une voie ferrée de montagne, de peur de les démotiver. Tel n’est pas le cas au Rothorn de Brienz. On emprunte d’abord le petit train à vapeur jusqu’à la station intermédiaire de Planalp. Pendant la descente, la locomotive est une attraction que l’on aime voir et revoir. A l’auberge de Planalp, d’où l’on a une vue splendide sur le lac de Brienz, pourquoi ne pas se reposer ou même manger et passer la nuit à la lueur des bougies, dans cette maison sans électricité. Le lac de Brienz, tout en bas, passe du bleu profond au turquoise selon l’heure de la journée. On descend maintenant sur de nombreux virages en épingles à cheveux dans la forêt ombragée. Au niveau de Gäldried, le chemin longe brièvement la voie ferrée. Avec un peu de chance, on verra le train à vapeur passer tout près. Il s’enfonce ensuite dans la forêt et réapparaît brièvement plus haut, dans une fenêtre rocheuse. On prend congé de la voie ferrée pour emprunter le chemin en direction du Milibach et de sa gorge. Voici bientôt le pied de la cascade, le lieu idéal pour un bref bain de pieds. Le chemin descend toujours, le long du ruisseau et dans la forêt, puis tourne à gauche à Gampeli. Les marcheurs rejoignent assez vite Brienz et traversent la localité jusqu’à la rive du lac, où un chemin mène à la gare. Ceux qui en ont le temps et l’envie peuvent commencer le trajet du retour sur le bateau à vapeur «Lötschberg». Le chuintement du moteur accompagne une nouvelle fois la famille de randonneurs.
Au bord du lac de Neuchâtel N° 1870
Chevroux, port — Portalban, village • VD

Au bord du lac de Neuchâtel

Difficile de trouver un itinéraire pédestre au bord d’un lac qui ne passe pas constamment par des routes et ne soit pas rectiligne. Cette randonnée familiale commence à Chevroux et traverse par une passerelle en bois sinueuse une partie de la réserve naturelle de la Grande Cariçaie. Dans cette forêt sauvage, des panneaux racontent ses habitants et l’histoire du lieu. Une population lacustre y vivait autrefois, remplacée aujourd’hui par toutes sortes de créatures et de nombreuses plantes. Au bout de la passerelle, on découvre un bel endroit. Une aire de pique-nique au pied d’une petite cascade invite à une pause. Prévoir ici assez de temps car ce lieu offre aussi plein d’autres possibilités de jeux. Ensuite, le parcours sur l’un de ces longs et larges chemins est plutôt ennuyeux. Mais bientôt, on rejoint le hameau d’Ostende. Avec un peu de chance, on pourra acheter à un stand de la tresse ou une tarte à la crème. Sinon, on arrive assez vite au village lacustre de Gletterens, où l’on peut visiter quelques maisons historiques reconstituées. Ensuite, une passerelle traverse une zone de roseaux et mène à la plage. Si les enfants sont prêts à poursuivre la randonnée après s’être baignés, il faut prendre un peu de hauteur. Le chemin mène alors à Portalban et la vue est magnifique. D’un côté, le lac; de l’autre, l’étrange vision des tondeuses à gazon télécommandées des villas de luxe. A Portalban, il est à nouveau possible de se baigner.
Grotte fraîche dans le Val-de-Travers N° 1995
Les Sagnettes, bif. Charbonni — Couvet • NE

Grotte fraîche dans le Val-de-Travers

Souterraine, la «Glacière de Monlesi» dans le Val-de-Travers est un lieu fabuleux pour les enfants courageux. De la glace se forme en hiver quand l’air froid descend dans la grotte et fait geler l’eau qui s’infiltre dans la roche. En été, cet air froid ne peut pas s’échapper et la glace ne fond pas. L’entrée cachée de la glacière se situe dans un trou de 20 mètres de profondeur. On y accède par un sentier raide et une échelle. Dans la grotte, on marche sur une couche de dix mètres de glace en admirant des sculptures naturelles. Une lampe de poche, des vêtements longs et même des gants sont conseillés. Il fait sombre et froid, tout est glissant. De retour à la surface, on peut faire une belle grillade de cervelas dans les environs. Après avoir repris des forces, on descend jusqu’à la route par le même chemin qu’à l’aller, puis par des pâturages dégagés vers Couvet. Après une heure et demie environ, le chemin pénètre à nouveau dans la forêt. Un bout de chocolat permet aux enfants de se concentrer sur la partie raide qui suit, le «Corridor aux loups». L’étroit sentier passe sous un rocher en surplomb le long de la paroi et on tiendra les enfants en bas âge par la main. Le parcours se poursuit à travers la forêt jusqu’à la gare de Couvet.
Roche druidique près de Bourrignon JU N° 1105
Bourrignon — Pleigne • JU

Roche druidique près de Bourrignon JU

Au printemps, au sortir des rigueurs de l’hiver, la prêtresse des Druides envoyait depuis les hauteurs du Jura un jeune homme parcourir la région. Vêtu d’habits verts, il portait un rameau d’aubépine en fleurs à la main. Il se rendait dans les villages de l’Ajoie, juché sur un destrier blanc richement harnaché, et annonçait à voix haute le retour du mois de mai. La plus belle jeune fille de la région prenait place sur la croupe du cheval et chantait l’arrivée prochaine de l’été… Une atmosphère étrange règne dans certains lieux de notre pays, sans que l’on ne sache pourquoi. C’est le cas du site de la «Fille de mai», ce monolithe en calcaire proche de la frontière avec l’Alsace. Cette roche dont la forme rappelle celle d’une femme s’élève sur 33 mètres au-dessus de la cime des hêtres. Pour l’ancienne civilisation celte, elle représentait la déesse-mère Maïa. On la distingue de loin déjà depuis notre point de départ, le village de Bourrignon. Avant d’aller voir la déesse antique, nous montons vers les hautes crêtes du Jura septentrional par des forêts enchantées, peuplées de hêtres noueux et de houx. Le site de la Grande Roche offre une belle vue sur la région plate de l’Ajoie. Après l’ivresse des hauteurs, celle des profondeurs: au fond de la cluse de Lucelle, l’ancienne abbaye se reflète mystérieusement dans l’eau calme de l’étang. Non loin, on rejoint par un détour une petite grotte au-dessus du chemin de randonnée. Une ambiance particulière se dégage encore de ce site de cultes, qui rassasie spirituellement les âmes affamées. Sur le chemin forestier qui traverse la Côte de Mai, un panneau en bois indique enfin le rocher de la déesse celte, auquel on n’accède que par un étroit sentier. Ce lieu est baigné d’une aura particulière, celle des fêtes sacrées au cours desquelles on célébrait la nature.

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