• Le pont attire des randonneurs du monde entier. Photos: màd

    Le pont attire des randonneurs du monde entier. Photos: màd.

  • En dessous, la montagne s’agite. Aujourd’hui, le nouveau pont est bien mieux protégé.

    En dessous, la montagne s’agite. Aujourd’hui, le nouveau pont est bien mieux protégé..

    Randa • VS

    Le pont des superlatifs

    Le pont suspendu Charles Kuonen n’était pas destiné à être une attraction touristique: il devait simplement enjamber un ravin sur le chemin de randonnée entre Grächen et Zermatt. Or, depuis l’inauguration en 2017 de cet ouvrage de 494 mètres de long, les randonneurs affluent dans la vallée du Mattertal pour franchir le pont des superlatifs d’un pas émerveillé. Car nulle part ailleurs dans le monde il n’existe un aussi long pont suspendu accessible aux piétons. On l’emprunte à l’occasion d’une randonnée d’un jour depuis Randa. Le chemin qui y mène débute directement à la gare et grimpe vers la croix de bois du Tschuggen. Une fois au pont, le randonneur doit se donner du courage, car seule une étroite voie en caillebotis le sépare du précipice: 85 mètres plus bas, le Dorfbach fait entendre son mugissement en charriant dans la rivière Matter Vispa l’eau de fonte et les éboulis du versant ouest du Dom. Ici, le changement climatique est tangible: le recul du Festigletscher et le dégel du permafrost mettent la montagne en branle, si bien qu’en 2010, un rocher a endommagé l’ancien pont dans sa chute. Les ingénieurs ont réussi à déployer un pont plus sûr au-dessus du ravin – un projet qui a remporté le Prix Rando en 2018 qui récompense les chemins de randonnée exceptionnels. Quand la chance est au rendez-vous, le pont a bien plus à offrir que les dangers de la montagne et un panorama sublime; il révèle aussi des représentants de la faune alpine. Des chamois y sont régulièrement observés et il n’est pas rare qu’un aigle royal profite des courants thermiques du lieu. Une fois le pont franchi, le marcheur décide s’il veut redescendre directement à Randa en traversant les forêts de mélèzes ou faire un détour supplémentaire par la cabane Europa non loin de là.

    Information

    On accède à Randa depuis Viège avec le train du Matterhorn-Gotthard-Bahn.

    Cabane Europa (entre juin et septembre), 027 967 82 47, www.randa.ch/huetten
    Autres restaurants et hôtels à Randa

    Randonnée n° 1432

    Publié sur 2018 ‒ Présenté par Suisse Rando

    Reto Wissmann

    Parcours de la randonnée

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    Randa
    0:00
    0:00
    Tschuggen
    0:50
    0:50
    Charles Kuonen Hängebrücke
    2:00
    1:10
    Europahütte
    2:45
    0:45
    restaurant
    accommodation
    Randa
    4:11
    1:26

    Propositions de randonnées

    Randonnée alpine dans le Toggenbourg N° 1944
    Alp Sellamatt • SG

    Randonnée alpine dans le Toggenbourg

    Sur le versant sud, la paroi rocheuse de la chaîne montagneuse des Churfirsten descend presque à la verticale vers le lac de Walenstadt. À l’inverse, sur le versant nord, les chemins de randonnée de montagne du Toggenbourg mènent vers les sommets à travers des flancs raides. Seul un chemin de randonnée alpine mène jusqu’au Zuestoll. Son ascension est considérée comme une prouesse quand il est question des Churfirsten. La randonnée démarre à l’hôtel de montagne Alp Sellamatt. Selun, Frümsel, Brisi, Zuestoll et Schibenstoll: les sommets majestueux des Churfirsten forment un panorama impressionnant. D’un pas tranquille, le randonneur traverse de plats pâturages en direction de Zinggen. Il oblique ensuite vers la droite et emprunte la route alpine en direction de Lüchern, sur laquelle il est possible de se servir en boissons fraîches et diverses glaces. Après la ferme Langlitten, le terrain devient plus rocailleux et plus raide. À Rüggli, le sentier se divise en deux. Le randonneur prend ici à droite et suit le chemin de randonnée alpine balisé en blanc-bleu-blanc. Il emprunte ensuite les marches de pierres et gravit le premier passage clé de la randonnée pour atteindre le dos verdoyant du Zuestoll. Le sentier monte en légers zigzags jusqu’à la crête vertigineuse. Le deuxième passage clé est aisément réalisable grâce à la sécurisation par des câbles en acier. Les derniers mètres de dénivelé sont parcourus sur un tronçon de chemin exposé avec vue sur le Schibenstoll, avant d’atteindre la croix sommitale du Zuestoll. La vue plongeante sur le lac de Walenstadt, qui n’apparaît qu’au tout dernier moment, est spectaculaire, tout comme la vue sur les Alpes glaronnaises et grisonnes. L’itinéraire est le même pour le retour.
    Randonnée panoramique au-dessus de Grächen N° 1631
    Hannigalp • VS

    Randonnée panoramique au-dessus de Grächen

    S’en mettre plein la vue… sans devoir avaler beaucoup de kilomètres: telle est la caractéristique de cette randonnée de montagne sur les hauteurs de Grächen. Grâce aux remontées mécaniques, c’est à plus de 2100 mètres d’altitude qu’on se met en route. Après un petit café sur la belle terrasse du restaurant de montagne, les randonneurs quittent l’Hannigalp en direction du Wannehorn (aussi appelé Wannihoru). Pour la montée, parmi les chemins disponibles, ils prennent le plus direct, celui dont les temps de marche sont les plus courts. Dans un premier temps, un joli sentier traverse une forêt essentiellement composée de mélèzes et de rhododendrons. À la croisée située au point 2348, les marcheurs choisissent encore de suivre le chemin qui les emmènera le plus vite au sommet. Sur une piste pour véhicules 4 x 4, puis sur un petit sentier, le décor devient alors toujours plus minéral. Malgré tout, de nombreuses fleurs (marguerites, séneçons, campanules, etc.) attirent le regard. Après une heure et quarante minutes d’effort, le voilà: le sommet du Wannehorn offre un panorama grandiose, avec à l’horizon de hauts sommets comme le Weisshorn, le Bishorn, le Lagginhorn ou l’Aletschhorn, ainsi que des glaciers tels que ceux d’Aletsch ou de Balfrin. Avec un pied dans le Mattertal et l’autre dans le Saastal, on profite d’une vue circulaire à 360 degrés! Pour redescendre à l’Hannigalp, les randonneurs choisissent cette fois d’emprunter le sentier qui suit la crête, via la Grosse Furgge. Un itinéraire assez technique dans les cailloux, mais très bien balisé. En chemin, plusieurs bancs invitent à se reposer en contemplant l’horizon.
    L’Illgraben vu d’en haut N° 1894
    Chandolin, poste • VS

    L’Illgraben vu d’en haut

    Les laves torrentielles sont plutôt rares, hormis dans le fossé d’Illgraben, dont le cratère est bien visible depuis la vallée du Rhône. On y observe des laves torrentielles deux à trois fois par an, lors de fortes intempéries. La cornieule friable et facilement érodable de la face nord du fossé se mélange au quartzite qui se trouve sous le sommet de l’Illhorn. La cornieule épaissit l’alluvion dans laquelle se mêlent de gros blocs de quartzite. Comme les laves torrentielles sont fréquentes, l’Illgraben se prête bien à la recherche. Depuis le bord du fossé, la vue est imposante. On y accède facilement par la route de montagne. Ou on prévoit une journée pour mériter le point de vue lors d’un itinéraire difficile, mais souvent ombragé, comme le propose cette randonnée. Depuis Chandolin, on descend d’abord vers l’église et en direction de Soussillon, sur des versants escarpés couverts d’éboulis et le long de parois rocheuses. La vue survole sans cesse la vallée du Rhône. En direction de Ponchet, le chemin reprend de l’altitude. On se retrouve seul dans une forêt aux effluves d’épicéa et d’arole, où l’on sent la force de la nature à fleur de peau. A Ponchèt, un tronçon moins éprouvant longe le bisse. A son point le plus à l’est, avant qu’il ne s’enfouisse dans la forêt, on peut jeter un premier regard sur l’Illgraben, en face, en se couchant sur le ventre. On suit ensuite plus ou moins le bord du cratère. Un tronçon bien pentu et un peu exposé mène à 2049 mètres d’altitude, avant que le chemin ne s’éloigne du fossé et s’enfonce dans un paysage féérique à l’orée de la forêt. A l’horizon se dessinent les sommets enneigés et le glacier surplombant Zinal. On descend jusqu’à la cabane Illhorn puis à Chandolin en suivant le téléski. Les laves torrentielles sont plutôt rares, hormis dans le fossé d’Illgraben, dont le cratère est bien visible depuis la vallée du Rhône. On y observe des laves torrentielles deux à trois fois par an, lors de fortes intempéries. La cornieule friable et facilement érodable de la face nord du fossé se mélange au quartzite qui se trouve sous le sommet de l’Illhorn. La cornieule épaissit l’alluvion dans laquelle se mêlent de gros blocs de quartzite. Comme les laves torrentielles sont fréquentes, l’Illgraben se prête bien à la recherche. Depuis le bord du fossé, la vue est imposante. On y accède facilement par la route de montagne. Ou on prévoit une journée pour mériter le point de vue lors d’un itinéraire difficile, mais souvent ombragé, comme le propose cette randonnée. Depuis Chandolin, on descend d’abord vers l’église et en direction de Soussillon, sur des versants escarpés couverts d’éboulis et le long de parois rocheuses. La vue survole sans cesse la vallée du Rhône. En direction de Ponchet, le chemin reprend de l’altitude. On se retrouve seul dans une forêt aux effluves d’épicéa et d’arole, où l’on sent la force de la nature à fleur de peau. A Ponchèt, un tronçon moins éprouvant longe le bisse. A son point le plus à l’est, avant qu’il ne s’enfouisse dans la forêt, on peut jeter un premier regard sur l’Illgraben, en face, en se couchant sur le ventre. On suit ensuite plus ou moins le bord du cratère. Un tronçon bien pentu et un peu exposé mène à 2049 mètres d’altitude, avant que le chemin ne s’éloigne du fossé et s’enfonce dans un paysage féérique à l’orée de la forêt. A l’horizon se dessinent les sommets enneigés et le glacier surplombant Zinal. On descend jusqu’à la cabane Illhorn puis à Chandolin en suivant le téléski.
    Une jolie boucle au pied de la Tour d’Aï  N° 1326
    Berneuse • VD

    Une jolie boucle au pied de la Tour d’Aï

    Le trajet jusqu’à la Berneuse est déjà une aventure en soi. Depuis la gare d’Aigle, le train à crémaillère traverse tranquillement la localité. Un bref coup d’œil sur le château et voilà que le train s’élève courageusement à travers les vignes et la forêt jusqu’à Leysin. Pendant la montée, on a droit ici et là à une vue prometteuse sur les sommets. On dit de la Berneuse qu’il s’agit de l’un des plus beaux points de vue panoramiques de Suisse romande et la confirmation ne se fait pas attendre: la vue s’étend sur le lac Léman, la plaine du Rhône, les Dents du Midi, l’Eiger, le Cervin ou le Mont Blanc. Le restaurant Le Kuklos, à côté de la télécabine, est l’unique restaurant tournant de Suisse romande. L’architecture du bâtiment en verre, qui tourne sur lui-même en 90 minutes, s’inspire de deux sommets proches, la Tour d’Aï et la Tour de Mayen. La randonnée débute par une petite descente jusqu’au lac d’Aï et ses vieux mayens. Puis le chemin monte en zigzags à la Chaux de Mont, en dessous de la Tour d’Aï. Un bref passage sur l’arête permet de rejoindre, en face, la croix de sommet de la Chaux de Tompey. C’est un bel endroit pour une halte, pour autant que le vent soit clément. La descente qui suit vers le col de Tompey est raide et là, le décor change. On traverse une forêt odorante, où les racines forment de vastes réseaux et où poussent des fougères. Au point le plus bas de la randonnée, la forêt s’ouvre sur un alpage d’où l’on voit la vallée. C’est le bon endroit pour un nouvel arrêt avant d’entamer la deuxième descente raide de cette boucle. Encore quelques kilomètres le long de la pente et nous voilà à nouveau près de la télécabine, qui était notre point de départ.

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