Randonnée à l’ombre

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Randonnée à l’ombre

Quand le soleil tape fort, les sentiers ombragés sont une vraie bouffée de fraîcheur. Nous avons sélectionné des itinéraires qui traversent des forêts fraîches, longent des gorges ou serpentent à l’ombre des montagnes. Parfaits pour les journées chaudes – et pour celles et ceux qui préfèrent prendre leur temps.

Entre Centovalli et lac Majeur N° 2025
Rasa — Ronco sopra Ascona, Posta • TI

Entre Centovalli et lac Majeur

Le «Centovallina», un petit train bleu, monte tranquillement au-dessus des Centovalli. Le petit téléphérique menant directement au féérique Rasa s’emprunte à Verdasio. Rasa est le seul village tessinois sans raccordement routier et seulement habité en été. La randonnée commence directement à la station supérieure. Le chemin plat longe l’église et des rues étroites, avec parfois des marches irrégulières. Les randonneuses et randonneurs tournent le dos au panorama sur les Centovalli et Rasa, s’apprêtant à plonger dans la forêt pour un long moment. L’itinéraire passe par des tronçons rocheux et parsemés de racines qui peuvent devenir glissants après l’orage. La forêt est un éternel automne: les feuilles mortes ne disparaissent pas, même en été, et les arbres, larges et hauts, offrent leur ombre bienvenue par les chaudes températures. Une fois le bois dépassé, la vue époustouflante sur le lac Majeur récompense les randonneuses et randonneurs après cette courte ascension. Impossible de ne pas s’arrêter un instant sur le banc qui trône au sommet de la colline Corona di Pinz. La descente ne demande pas beaucoup d’efforts, mais l’incroyable vue distrait immanquablement. Aux croisements, il vaut mieux prêter attention: de nombreux chemins mènent à Ronco. Peu après Parcassone, les randonneuses et randonneurs peuvent passer devant le Grotto da Peo en suivant l’indicateur de direction jaune pour Ronco. C’est le moment idéal pour reprendre des forces avant la dernière étape de la randonnée, une ascension raide. Mais plus elle est raide, plus vite elle sera terminée. Bientôt, les marches sont plus grandes. Soudain, le regard est accroché par l’Isole di Brissago et le clocher de l’église de Ronco. Quelques minutes plus tard, l’église est atteinte. De là, le splendide point de vue sur le lac permet d’oublier tous les efforts de la randonnée et d’attendre le bus pour Locarno.
Grottes préhistoriques N° 1423
Grellingen — Meltingen, Meltingerbrücke • BL

Grottes préhistoriques

La vallée de Kaltbrunnen, facile d’accès, est un lieu verdoyant aux forêts denses: des chemins ombragés grimpent en suivant le lit non bâti d’une rivière, on peut faire du feu dans de jolis coins et jouer dans l’eau peu profonde. Cette région du Jura est fort intéressante d’un point de vue géologique et archéologique. On y trouve des formations calcaires typiques très diversifiées, et des outils et ossements d’animaux préhistoriques ont été découverts dans des grottes. Le sentier didactique du karst raconte tout cela sur la moitié de l’itinéraire. La partie entre la gare de Grellingen et les gorges du Chessiloch n’a rien de spectaculaire, mais il y a peu de goudron et de trafic. On traverse un des nombreux petits ponts sur l’Ibach, que l’on suit en remontant le ravin et à travers les prairies, d’abord sur une petite route de forêt, puis sur un bon chemin pédestre. Les rochers et des troncs d’arbres couchés sont couverts de mousse, le lichen décore les arbres, et les fougères les hautes parois calcaires. Celles-ci sont creusées par des grottes formées par l’eau d’infiltration. Trois sont praticables sans danger, ce qui est une aventure mémorable pour les enfants, sachant que l’endroit était habité il y a 15 000 ans. On traverse la rivière et on grimpe un peu pour atteindre la grotte Kohlerhöhle. La Heidenküche, en face, est moins facile d’accès. Plus en amont, on trouve l’impressionnante Ibachhöhle. De jolies places de pique-nique font oublier l’absence de restaurant. On termine la randonnée sur un petit chemin dans les gorges, puis sur un petit bout de route au niveau du pont Meltingerbrücke, et on arrive à l’arrêt de bus pour Laufon.
Indomptable Gasteretal N° 1781
Kandersteg, Talstat. Sunnbüel — Selden • BE

Indomptable Gasteretal

Le randonneur remarque bien vite qu’il pénètre dans une vallée sauvage. Le chemin monte abruptement, à l’ombre d’une cluse. La rivière Kander gronde si fort qu’il est difficile de s’entendre. Peu après l’élégante arche de pierre, la route s’aplanit et le marcheur peut apprécier l’idyllique paysage fluvial bordé de rhododendrons. Par une belle journée d’été, la vallée semble paisible et charmante. Mais les apparences sont trompeuses: lors de fortes pluies ou en hiver, lorsque les avalanches dévalent la pente, l’endroit n’est pas des plus hospitaliers. Les intempéries ont formé et forment aujourd’hui encore les contours de la longue vallée encaissée. Rien n’est immuable: les chemins et les routes doivent être régulièrement entretenus car les trombes d’eau engloutissent les constructions. Les habitants, qui ne vivent dans la vallée qu’en été, s’y sont habitués. Le chemin mène ensuite le long de la rive droite de la Kander. L’endroit est si reculé que des joyaux botaniques y poussent encore: sabot de la Vierge, clématite des Alpes, dauphinelle sauvage ou encore diverses petites orchidées rares. Le chemin traverse la plaine, entre de hautes parois rocheuses. Au point 1432, le chemin enjambe à nouveau la Kander et progresse dans une forêt de montagne clairsemée. C’est ici que pousse le très rare épipogon sans feuilles. Comme il ne fleurit – sous certaines conditions – que tous les sept ans, il est difficile à trouver. Le randonneur arrive bientôt à Selden. S’il a envie de poursuivre la marche, il peut longer la Kander jusqu’à l’alpage Heimritz.
Fieschertal panoramique N° 2174
Lax — Fiesch • VS

Fieschertal panoramique

Pas besoin de grimper très haut pour ce chemin panoramique, qui offre des vues superbes sur la vallée de Conches. De plus, il est accessible plus tôt au printemps et plus tard à l’automne que ses semblables en altitude. Du village valaisan de Lax, en passant par la ligne sommitale de la Furka, il faut faire quelque 200 mètres de dénivelé positif par des prairies irriguées pour arriver à l’Altbach. Une fois le cours d’eau atteint, l’altitude varie peu et le chemin mène tranquillement à Fieschertal en surplombant la vallée. Laggera étant le nom local de ce chemin populaire, il est toujours signalé sur les indicateurs de direction. Le chemin longe parfois directement la Fiescherwyssa et la Laggerwyssa, deux bisses qui ont acheminé l’eau de la vallée du Fieschertal jusqu’aux prairies de Fiesch et de Lax pendant des siècles. Après de nombreuses années à sec, l’eau coule à nouveau partiellement dans les canaux. Ils sont d’agréables compagnons pour les randonneuses et randonneurs qui remontent leur cours paisible. Des épicéas et des mélèzes imposants ombragent le chemin. Régulièrement, la vue s’ouvre sur le village d’Ernen et son église blanche proéminente, sur les hôtels de Fiesch ou encore sur les prairies où paissent des moutons à nez noir et des ânes gris. Au-dessus de Fieschertal – qui est aussi le nom d’un village – l’eau du bisse coule dans un canal en bois remarquable. Le chemin de randonnée pédestre le suit sur une passerelle nouvellement construite. Il quitte ensuite le cours d’eau pour descendre abruptement dans la vallée. De Fieschertal, on évolue directement sur les berges du Wysswasser pour rejoindre Fiesch, avant de traverser le cours d’eau et d’arriver au village de vacances par l’Alt Chirchwäg. Quelques granges ancestrales sur pilotis bordent encore ce chemin. Peu avant le village, il est possible d’observer le ballet des parapentistes qui atterrissent, ainsi que la façon dont le train du Matterhorn Gotthard Bahn maîtrise les virages étroits sur son parcours.
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Val Blenio: retour dans le passé N° 1967
Malvaglia, Rongie • TI

Val Blenio: retour dans le passé

La randonnée permet de découvrir un passé lointain. A l’ombre des châtaigniers, on traverse des villages en partie abandonnés et les ruines d’un château fort, parmi les plus grandes et les plus importantes du sud de la Suisse. Des maisons aux toits effondrés évoquent les temps anciens. Depuis Rongie, le sentier franchit la rivière Brenno et serpente d’abord dans les vignes jusqu’à la bifurcation de Ganna Fuori. Les quelques centaines de mètres suivants se déroulent sur la route du village, le long de jardins. A Ludiano, le chemin monte et s’enfonce de plus en plus dans la forêt, à l’ombre des châtaigniers. Loin de l’agitation et du bruit, le chemin grimpe agréablement jusqu’au village en ruines de Selva Piana, où plus de 300 personnes vivaient encore en 1900. Ici, la vue s’ouvre sur le Val Blenio et les montagnes alentour. Un belvédère, une table et un banc invitent à une pause. Après une dernière montée, voici déjà le point culminant de la randonnée à Navone. D’ici, on redescend dans la vallée par la forêt, sur un chemin d’aspect historique, une marche de pierre après l’autre. Le chemin passe au milieu des ruines du Castello di Serravalle, point fort de la randonnée.
La mousse, reine des gorges de l’Orbe N° 2152
Le Day — Orbe • VD

La mousse, reine des gorges de l’Orbe

En se promenant dans les gorges de l’Orbe par une belle journée de printemps, on voit qu’ici, le vert est roi. D’énormes blocs de roche moussus reposent dans la rivière et on dénombre quelque 80 espèces de mousse. Des fougères bordent le chemin, les feuilles des hêtres brillent, les violettes des bois et les gesses printanières colorent le lieu. Il est étonnant qu’une flore aussi variée s’épanouisse dans ce lieu humide et ombragé. Il est conseillé de faire d’abord un petit détour depuis la gare du Day jusqu’au barrage. Ensuite, le sentier longe la rivière et ses pierres moussues jusqu’au Saut du Day, où l’eau se jette dans un bassin par une dizaine de hauts paliers. Jusqu’en 1972, il y avait là une centrale dont l’électricité servait à fabriquer du chlorate de potassium pour les explosifs et les têtes d’allumettes dans une usine. Un vieux tunnel sombre passe toujours sous la cascade. On longe l’Orbe et on change de rive, toujours en montant, avec la rivière en contrebas. Ce n’est qu’avant Les Clées que le chemin redescend. Avant le premier pont, un panneau en bois indique la direction des marmites glaciaires. Il y a des millénaires, lorsque l’Orbe était gelée, l’eau s’incrusta profondément dans la pierre blanche. Des pierres tournoyant dans le tourbillon d’eau creusèrent des trous ronds. Depuis, de la mousse a poussé sur les rochers ... un lieu magique. Sur le versant nord, le chemin maintenant ensoleillé surplombe l’Orbe, la plupart du temps sans vue sur la rivière, puis descend jusqu’à un pont. Ici, on peut explorer les gorges sur quelques mètres par soi-même si l’on a de bonnes chaussures de marche et que l’on fait preuve de prudence. On passe une dernière fois sur le côté sud de l’Orbe pour grimper sur un chemin de randonnée de montagne. Personnes souffrant de vertige s’abstenir! Ici ou là, on aperçoit la rivière avant d’arriver à Orbe.
Les environs champêtres de Grimentz N° 1896
Grimentz, pl. du Mélèze • VS

Les environs champêtres de Grimentz

Vieux d’au moins un demi-millénaire, le bisse de St-Jean est tombé à l’abandon vers la fin des années 1950. Après deux ans de travaux de réhabilitation et une belle remise en eau effectuée dans le respect des techniques anciennes, il a trouvé une seconde vie en 2012. Pour le plus grand plaisir des promeneurs! Celui qu’on appelle aussi le «Grand Bisse» se rejoint en contrebas du village de Grimentz, après avoir traversé par deux fois la Gougra, le torrent qui alimente le lac artificiel de Moiry. De là, le canal d’irrigation historique suit son tracé d’origine jusqu’au village de St-Jean, serpentant tour à tour dans les forêts de mélèzes ou des environnements plus champêtres. Quelques dégagements bienvenus permettent de jolis coups d’œil sur la vallée et plusieurs des hauts sommets de la couronne impériale de Zinal. Creusé en pleine terre sur la plus grande partie de son parcours, qui se voit ponctué de robustes répartiteurs en bois, le bisse remplit encore çà et là sa fonction originelle: sur les hauts de Mayoux, quelques lopins de terre profitent en effet directement de l’eau du canal. Ce dernier termine sa course à proximité de la ravissante cascade de la Puchotaz. D’ici, on revient vers la dernière bifurcation pour quitter le bisse et remonter par un sentier forestier vers St-Jean d’en Haut. Entre St-Jean et Grimentz, un parcours didactique et interactif sur le thème des animaux ne manquera pas de titiller la curiosité de toute la famille.
Boucle vers les lacs proches de Flims N° 1852
Flims Waldhaus, Camping — Flims Waldhaus, Spielplatz • GR

Boucle vers les lacs proches de Flims

Cette randonnée fascine par ses incroyables points de vue et permet aux jeunes et moins jeunes de vivre un beau moment. Depuis les chemins de forêts de conifères agréablement ombragés, l’œil se porte régulièrement sur les sommets des montagnes alentour, les lacs d’un bleu sombre et les gorges du Rhin si profondes. Le charme de la randonnée réside dans les contrastes saisissants entre lacs et forêts. La première étape mène au lac de Cauma, un petit bijou au bord duquel une halte s’impose pour observer l’étonnant jeu de couleurs. Le sentier bordé de bruyères se poursuit vers la grande clairière de Conn, où les crocus fleurissent dans les prés. Du haut de la plateforme d’observation «Il Spir», c’est un panorama à 180 degrés sur le «Petit Canyon suisse», la célèbre Ruinaulta, qui se dévoile. A seulement 2 km plus au nord, on aperçoit déjà le lac de Cresta, aux eaux cristallines, dans lequel se reflètent les formations rocheuses du Flimserstein et au fond duquel on peut observer la vie sous-lacustre. Le retour à Flims Waldhaus s’effectue par un sentier de randonnée de montagne le long des gorges du torrent Fels, mais on peut éviter ce passage en optant pour une variante plus facile.
Châtaignes, escaliers et rustici dans le Tessin N° 1505
Maggia • TI

Châtaignes, escaliers et rustici dans le Tessin

Des milliers de pierres plates ont été empilées pour construire des escaliers, des chemins et des passerelles et permettre au bétail, sans doute abondant autrefois, de gagner les prairies les plus reculées de la Valle del Salto. Le soin apporté à la construction des chemins montre à quel point les Alpes étaient importantes jadis pour la subsistance des habitants des montagnes. Aujourd’hui, seules quelques chèvres s’égaillent encore dans la vallée, et naturellement les randonneurs qui, pendant cette boucle, plongeront au plus profond du patrimoine culturel du Tessin. Près de la Cappella della Pioda, le chemin se ramifie: le chemin de droite (gauche orographique) est ombragé et frais même en été, il se prête donc bien à la montée. Le chemin ourlé de vénérables châtaigniers passe régulièrement près d’anciennes maisonnettes, les rustici, dont certaines sont à moitié détruites, d’autres magnifiquement retapées et servent aujourd’hui de maisons de vacances. Grâce à ces habitations, des clairières subsistent, qui favorisent la biodiversité et font aussi le charme de cette randonnée. Tout au fond de la vallée, là où l’on traverse le Riale del Salto près d’un petit barrage, ô surprise: deux piscines naturelles à l’eau cristalline invitent à la baignade. Après ce plongeon rafraîchissant, on attaque de bon pied la dernière montée jusqu’au point culminant de la randonnée. Il ne reste ensuite qu’à redescendre la vallée du côté ensoleillé. Peu avant la Cappella della Pioda, un joli pont de pierre ancien très haut perché mène à nouveau de l’autre côté de la rivière. Cette boucle variée est ainsi terminée, et l’on peut rattraper ce qu’on avait raté à la montée, à savoir compter les marches qui ramènent à Maggia à travers le vignoble...
Hameaux du Val Verzasca N° 1562
Lavertezzo, Paese — Motta • TI

Hameaux du Val Verzasca

Ce sentier ethnographique vers Revöira permet d’imaginer la vie des anciens habitants de la vallée, dont la plupart étaient éleveurs de bétail. Ce parcours familial exigeant mais ombragé commence près de l’église Santa Maria degli Angeli à Lavertezzo. Un sentier pavé monte vers le centre de la vallée, en direction de Sambugaro, traverse le village sur la rue principale puis pénètre dans la forêt. Les marcheurs sont vite entourés de diverses essences de feuillus et gagnent lentement de l’altitude. Des calvaires, lieux de recueillement, sont installés ici et là le long du chemin et attestent de la fréquentation du parcours autrefois. Revöira était un mayen important où les habitants faisaient paître leur bétail avant et après l’alpage et récoltaient tout l’été le plus de foin possible, même sur les bandes rocheuses de la Föipa, la montagne qui surplombe Revöira. Il est étonnant de constater qu’aucune source, aucun ruisseau ne coule à Revöira. Les paysans durent collecter les eaux de ruissellement des toits et aller chercher les eaux souterraines là où elles se trouvaient. Les immenses citernes du hameau sont saisissantes. Après avoir visité les maisons et les installations de Revöira, il faut emprunter le chemin qui descend dans la forêt vers Casa di Dentro, ou Cà d Dent, un autre mayen où se trouvent de grands bassins d’un seul bloc destinés à recevoir l’eau des toits. L’enclos entouré de murs construit par un certain Gioaquin est lui aussi impressionnant. Le chemin descend alors légèrement, le long du flanc de la vallée, puis devient raide et mène par d’étroits virages au hameau de Motta, le long de la Verzasca. Après ce détour par les mayens, où l’eau est rare, la rivière invite à un bain des plus rafraîchissants.
Fraîcheur et ombrage dans le Jura N° 1492
Bassecourt — Undervelier • JU

Fraîcheur et ombrage dans le Jura

Au IIIe siècle, Colombe de Sens refusa d’épouser le fils de l’empereur romain Aurélien et fut emprisonnée. Une ourse l’y aurait protégée. Autre fait remarquable: Colombe échappa aux flammes du bûcher. Elle fut décapitée. Aujourd’hui, une chapelle rupestre lui est consacrée, destination de cette randonnée, promesse de fraîcheur. Le départ s’effectue à Bassecourt, d’abord sur une route goudronnée. On monte ensuite sous les arbres vers la Côte de Frénois et on marque un premier arrêt à la cabane forestière (pt. 751). L’ascension qui suit, terminée par une petite montée raide, est facile. En passant la clôture des vaches, rester bien à droite, remonter le talus le long de la forêt et, en haut, continuer vers La Jacoterie. Juste avant la ferme, le chemin retourne dans les bois, s’étrécit et s’incline. Des vaches sont passées par là. Comment ont-elles fait? Un pied sûr est ensuite nécessaire: une descente de plus de 50 virages serrés sillonne la forêt jusqu’à la rivière La Sorne. Une merveille. La grotte de Sainte-Colombe est de l’autre côté. Pour éviter la route, il faudra patauger un peu. Quel soulagement par des températures élevées! La grotte, bien aménagée, est elle aussi bien fraîche. On aimerait s’attarder, écouter l’eau s’écouler, laisser les fleurs et l’encens produire leur effet à la lueur des bougies, et s’apaiser. Les croyants se lavent les yeux et les pieds dans l’eau qui aurait des pouvoirs de guérison. Un pèlerinage a lieu ici le 15 août. La grotte réserve bien des surprises: des fouilles ont mis au jour des ossements préhistoriques, des silex, divers os d’animaux ainsi que des céramiques de l’Âge du bronze.

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